marielle 🐢

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • « Sidéré de voir le peu de place laissé, dans nos grands médias, aux réactions internationales de plus en plus hostiles aux crimes de Netanyahou, j’ai réalisé cette synthèse qui montre que le 1er ministre israélien est de plus en plus seul, même chez lui. »
    https://www.frustrationmagazine.fr/international-gaza

    Quand on vit dans un régime autoritaire, regarder ce qu’il se dit et se passe ailleurs dans des pays plus démocratiques est une démarche qui aide à sortir de l’impression de matraquage idéologique que l’on subit. Nos grands médias sont très branchés comparaison internationale quand il s’agit de dénoncer nos droits sociaux, mais quand cela devient moins flatteur pour notre gouvernement, l’info reste bien plus nationale. Après tout, un député de la majorité présidentielle peut tranquillement dire, au sujet de bombardements massifs qui ont déjà tué près de 4000 enfants à Gaza : “je ne suis pas pour un cessez le feu, Israël a le droit de se défendre contre le terrorisme, c’est une réponse légitime”, tout en souhaitant que cela se fasse ” dans le respect du droit international”… ce qui n’est pas le cas, puisque l’armée israélienne utilise du phosphore blanc contre Gaza, un produit chimique incendiaire dont l’usage contre des cibles civiles est interdit par les traités internationaux. La position du gouvernement français est totalement illisible, puisqu’après avoir assuré Netanyahou, le premier ministre d’extrême droite au pouvoir en Israël, de son soutien inconditionnel voir d’une aide militaire, il déplore désormais mollement les massacres en cours assurant les victimes de sa ” compassion”. Qu’en est-il en dehors de nos frontières ? Des gouvernements osent dire les choses bien plus clairement, tout comme l’opposition israélienne à Netanyahou.