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naviguer sur les mers et les idées

  • Guerre culturelle qu’ils disent. Contre culture.

    Les trolls sur Internet, nouveaux « colleurs d’affiches » du Front national
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/03/31/les-trolls-sur-internet-nouveaux-colleurs-d-affiches-du-front-national_51039

    Les trolls sur Internet, nouveaux « colleurs d’affiches » du Front national
    Anonymat, images de grenouilles et humour « limite » : une jeune génération d’internautes s’est approprié les codes de l’extrême droite américaine.

    #front_national #fn #trolls #fachosphère

  • Les migrants érythréens sur la route du Sinaï, deux fois victimes du régime d’Asmara
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/03/31/les-migrants-erythreens-sur-la-route-du-sinai-deux-fois-victimes-du-regime-d

    Compte rendu
    Une enquête révèle comment la dictature, dont la dureté pousse les hommes à l’exil, alimente elle-même le flux des réfugiés, les retient prisonniers et rackette leurs familles.

    Depuis plusieurs années, l’Erythrée fournit des bataillons de réfugiés dont le nombre est sans commune mesure avec le poids démographique de ce petit pays de la Corne de l’Afrique. Merhawi, jeune père érythréen installé depuis peu dans la banlieue lyonnaise et que nous suivons dans le cadre de notre série « Les nouveaux migrants », est l’un d’eux. Une étude longue et fouillée menée par un collectif de chercheurs coordonnés par Mirjam van Reisen décrit la façon dont le régime dictatorial d’Asmara est à la source d’un véritable commerce autour des réfugiés, en alimente le flux, organise et tire profit de cette activité jusqu’au Sinaï.

    #Erythrée #migrants #M_Mawere #M_van-Reisen #Afrique

  • Avec de pareils responsables aux commandes les possibles futures victimes des attentats ne sauraient même pas pourquoi elles ont été massacrées

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/29/les-representants-des-candidats-presentent-leurs-mesures-contre_a_220

    le représentant de Jean-Luc Mélenchon, François Pirenne, refuse d’établir un lien de cause à effet entre religion et radicalisation. « L’islam n’intervient qu’au bout du processus. On se radicalise et après on se saisit de l’étendard de l’islam. Il y a une islamisation de la radicalité », explique-t-il.

    #melenchon #pirenne #radicalisation #tête_à_l'envers

  • Laurent Bigot, ancien diplomate licencié pour avoir voulu inventer sa propre politique et ses propres alliés en Afrique, comme soutenir mordicus que son camarade Ibrahim Boubacar Keïta était le seul et vrai vainqueur des élections au Mali en 2002, le voilà maintenant qui veut que la gestion des otages français enlevés soit soit faite suite à un débat démocratique.

    « Osons un débat démocratique sur la question des otages ! »
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/03/30/osons-un-debat-democratique-sur-la-question-des-otages_5103459_3212.html

    « Osons un débat démocratique sur la question des otages ! »

    Notre chroniqueur propose que la décision de négocier relève du Parlement et pose la question du cadre légal des procédures judiciaires contre les ravisseurs.

    #otages

  • Le PDG de Total : « Trump ne pourra pas sortir du traité sur le climat »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/30/patrick-pouyanne-trump-ne-pourra-pas-sortir-du-traite-sur-le-climat_5103315_

    Le Club de l’économie du « Monde ». Patrick Pouyané relativise le virage américain sur l’énergie, analyse les affrontements politiques au Moyen-Orient et s’inquiète des volontés hégémoniques de la Turquie.

  • À noter aussi depuis l’arrivée de Trump une nette diminution des instructions contraignantes dans le cadre des Opex

    Apocalypse now à Rakka ? | Un si Proche Orient
    http://filiu.blog.lemonde.fr/2017/03/30/apocalypse-now-a-rakka

    Apocalypse now à Rakka ?

    Les bombardements américains sur le barrage de Tabqa, au-delà des inondations catastrophiques qu’ils pourraient provoquer, relancent la propagande apocalyptique de Daech.

    #Raqqa #Syrie #Tabqa #EI #Daech

  • Washington avertit Paris d’une implication « active » de Moscou dans la présidentielle - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170330.OBS7308/washington-avertit-paris-d-une-implication-active-de-moscou-dan

    La commission du Renseignement du Sénat américain, qui enquête sur les ingérences électorales russes, veut alerter les pays concernés.

    Le chef de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain, chargée d’enquêter sur l’ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine, a affirmé mercredi 29 mars que Moscou était également « activement impliquée » dans la campagne électorale en France.
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    « L’audition de demain a spécifiquement cela en tête, mieux informer le public, non seulement dans notre pays mais à travers le monde sur ce que prépare la Russie », a déclaré en conférence de presse le président de cette commission, le sénateur républicain Richard Burr.
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    « Je pense qu’il est raisonnable de dire, d’après ce que tout le monde estime, que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises », a-t-il poursuivi.
    « Nous estimons qu’il est de notre responsabilité de communiquer au reste du monde ce qu’il se passe, parce que nous sommes face désormais à la diffamation de candidats ».

    Le vice-président de la commission, le démocrate Mark Warner, s’est dit « aussi inquiet » de la force de frappe de Moscou en matière de piratage informatique que de la capacité russe à propager des « fake news ».
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    Au moins quatre pays visés en Europe

    « Les responsables américains ont alerté les pays qui vont avoir des élections de façon imminente sur ce [...] que le gouvernement sait à propos des capacités russes et de leurs intentions », a poursuivi Richard Burr, qui parle de « l’une des plus grosses enquêtes » que le Congrès ait menées ces 20 dernières années.

    « Nous sommes sur le point d’avoir deux élections européennes dont la Russie sera l’élément perturbateur », menace le sénateur républicain. « Des manœuvres à la fois publiques et dissimulées sont menées en Allemagne et en France, et ont déjà été menées ces derniers temps au Monténégro et aux Pays-Bas ».

    #présidentielle #fake_news #russie

    • @aude_v la représentation du monde est souvent une caricature mais c’est quand même assez prégnant de voir que nous en sommes toujours à une guerre de stratégie monstre entre US et Russie avec une dynamique des pions type jeu de GO qui les faits se mouvoir en activant la haine totale de l’Autre et les nazionalismes. Dans le reportage d’ARTE, des milices Bulgares, avec des hommes masqués, sont entrainés par des Russes pour chasser du migrant … la déstabilisation des « démocraties » Otanesques passe aussi par ce genre d’horreur, construire l’ennemi. Reste que ce sont toujours les enjeux financiers des puissants qui priment, au travers de ces guerres impérialistes comme le rappelle @simplicissimus

  • Rapport du COE concernant l’impact sur l’emploi en France du développement des robots et de l’intelligence artificielle.
    À noter que 10% représente environ 1.5 million de salariés.

    « Introduction
    Les progrès réalisés dans le champ de la robotique et de l’intelligence artificielle, l’essor de l’Internet des objets, le traitement des données de masse (big data) ou l’émergence de l’impression 3D alimentent aujourd’hui des inquiétudes autour d’un « futur sans emploi ».
    Dans la littérature économique internationale, depuis 2013, plusieurs études ont cherché à estimer la
    part des emplois actuels qui pourraient être menacés de disparition du fait des nouvelles possibilités
    d’automatisation. Ces études, pour la plupart basées sur des données étrangères et qui ne se concentrent que sur les suppressions d’emploi, considèrent que les effets potentiels sur le volume de l’emploi seraient significatifs voire massifs, sans cependant nullement s’accorder sur l’ampleur de ce risque. L’importance d’un diagnostic sur cette question est cruciale : c’est sur cette base que doivent s’appuyer les évolutions des politiques publiques à mettre en œuvre : elles ne sont ni de la même ampleur, ni de la même nature selon que les transformations sont lentes ou brutales, mineures ou massives, et concentrées ou non sur certaines compétences, certaines zones géographiques, certaines catégories d’emploi.
    C’est pourquoi le Conseil d’orientation pour l’emploi a souhaité approfondir et affiner le diagnostic en procédant à une analyse complète des impacts prévisibles de la nouvelle vague d’innovations
    technologiques sur l’emploi et sur le travail.
    Dans ce premier tome, il a cherché à apprécier les effets constatés et envisageables, à la fois :

    - sur le volume de l’emploi (en termes de disparition, mais aussi de créations) ;
    - sur la structure de l’emploi (quels sont les métiers et les secteurs les plus concernés ? comment les métiers sont-ils appelés à évoluer ? quels types de compétences seront à l’avenir prioritaires ?) ;
    - sur la localisation de l’emploi, à la fois à l’échelle nationale (quelles pourraient être les zones d’emploi les plus concernées ?) et internationale (les technologies pourraient-elles favoriser un mouvement de relocalisation des emplois en France ?).

    Dans ce cadre, il a notamment demandé au Secrétariat général du Conseil de réaliser une étude
    statistique, sur la base de l’exploitation des données françaises et individuelles de l’enquêt.
    Conditions de travail, visant :
    - à apprécier la part des emplois qui seraient potentiellement concernés par l’automatisation, qu’il s’agisse d’un risque de suppression ou d’une possibilité de transformation des emplois ;
    - mais aussi à en décliner les résultats globaux par métier, qu’il s’agisse là aussi des risques de suppression d’emplois ou des possibilités de transformation d’emplois.
    Cette étude montre que :
    - moins de 10 % des emplois existants présentent un cumul de vulnérabilités susceptibles de menacer leur existence dans un contexte d’automatisation et de numérisation ;
    - mais la moitié des emplois existants est susceptible d’évoluer, dans leur contenu, de façon
    significative à très importante ;
    - le progrès technologique continuerait à favoriser plutôt l’emploi qualifié et très qualifié : parmi les emplois susceptibles d’être vulnérables, les métiers surreprésentés, en volume ou au regard de leur part dans l’emploi total, sont souvent des métiers pas ou peu qualifiés. »

    http://www.coe.gouv.fr/Detail-Nouveaute.html%3Fid_article=1347.html

    http://www.coe.gouv.fr/IMG/pdf/COE_170110_Synthese_du_rapport_Automatisation_numerisation_et_emploi_Tome_1

    #coe #emploi #France #robots

  • Toujours à côté de la plaque le Roy omniscient

    Olivier Roy : « Pour passer à l’action djihadiste, il ne reste plus que les “losers” »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/28/olivier-roy-pour-passer-a-l-action-djihadiste-il-ne-reste-plus-que-les-loser

    Olivier Roy : « Pour passer à l’action djihadiste, il ne reste plus que les “losers” »

    #djihadistes #jihade

  • Tous ces petits blogs francophones gravitant ou ayant poussé autour de Linux et du libre et déconstruisant une hiérarchie de la pensée, des valeurs et des réflexions basées sur la connaissance du réel, basés sur des phantasmes ou, au mieux, se limitant à lire sur les grands sujets de société les seuls gros titres des articles de la presse sans jamais approfondir les choses, sans modérer leurs propos bâtis de certitudes auto-générées me désespèrent au plus haut point. Gâchis d’un microcosme étiolé fait de relations de complaisance.

    #detoutderien #libre

  • La #sécurité alimentaire au #Proche-Orient et en #Afrique_du_Nord s’est détériorée ces cinq dernières années, selon la FAO
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=39201

    « La région fait face actuellement à des défis sans précédent en matière de sécurité alimentaire, en raison des multiples risques liés aux #conflits, à la pénurie d’#eau et au changement climatique. Les pays de la région doivent mettre en œuvre une gestion durable et intégrale des ressources en eau en vue de réaliser l’Objectif de développement durable consistant à mettre un terme à la #faim d’ici 2030 », a déclaré le Sous-directeur général et Représentant régional au Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Abdessalam Ould Ahmed. « Un environnement pacifique et stable était une condition préalable indispensable pour que les agriculteurs puissent relever les défis liés à la pénurie d’eau et au changement climatique »

    #guerres #climat #mena

  • De retour de la révolution du Rojava
    http://www.revue-ballast.fr/de-retour-de-revolution-rojava

    Une révolution socialiste, féministe, pluri-ethnique et écologiste prend forme depuis près de cinq ans : quelque part en Syrie, au nord d’un pays divisé par la guerre, en région autonome kurde : le Rojava. L’anthropologue libertaire américain David Graeber va jusqu’à la qualifier de « l’un des rares points lumineux » de la région et de l’une « des grandes expériences démocratiques du monde ». Les principaux ennemis de la révolution ? Le fascisme théocratique de Daech et l’autocratie turque. Nous suivons avec un vif intérêt l’évolution de la situation et traduisons, pour le lectorat francophone, cet entretien de Peter Loo paru il y a trois mois de cela dans les colonnes du site Novara Media : professeur d’anglais bénévole, il a passé plus d’un an sur place dans le cadre du groupe de solidarité anticapitaliste Plan C Rojava. Et livre, à son retour, une analyse pédagogique de la situation, soucieux des grandes réalisations autant que des limites certaines .

    • La révolution ne correspond pas ici au fantasme parfait de certains révolutionnaires occidentaux. Cela n’a pas été le soulèvement spontané de l’immense majorité des gens, ils n’ont pas aboli l’État (à supposer que cela soit possible) ou le capitalisme, et il y a encore des problèmes à régler. Malgré le fait que ce n’est pas le communisme ici et maintenant, cette révolution a besoin d’applaudissements et de soutiens. Comme toutes les révolutions, elle n’est pas apparue achevée une fois pour toutes, elle se construit sur le tas, en faisant face à beaucoup d’opposition. Contrairement à de nombreuses révolutions, celle-ci est assez difficile à définir : les étiquettes « anarchiste » ou « révolution sans État » obscurcissent plus qu’elles ne font voir. Ce que nous savons cependant, c’est que cette révolution impulse des formes de démocratie populaires, la libération des femmes et certaines formes d’économie de la solidarité. La vie au Rojava est meilleure pour les gens que dans la plupart des régions du Moyen-Orient. Pour ceux qui sont effrayés de voir des révolutionnaires ayant un réel pouvoir de changer les choses plutôt que de se maintenir à jamais dans la « résistance », je voudrais citer Murray Bookchin (dont l’influence sur la lutte ici est clairement exagérée dans certains milieux) : « Les anarchistes peuvent appeler à l’abolition de l’État, mais une coercition d’une certaine forme sera nécessaire pour prévenir le retour de l’État bourgeois en pleine force et avec une terreur débridée. Le fait qu’une organisation libertaire échoue, du fait de la peur déplacée de créer un "État", à prendre le pouvoir quand elle le peut, avec le soutien des masses révolutionnaires, est au mieux de la confusion, au pire une perte totale de ses nerfs . »

      Ceux qui adoptent une position d’ultragauche au Rojava, et qui placent la révolution hors de portée, mettent plus en évidence les faiblesses de leur propre positionnement politique que celles de la révolution qui se met en place ici. Une vraie révolution est une masse de contradictions dont la plupart doivent être affrontées à mesure qu’elles apparaissent. Ce qui fait qu’il est particulièrement important pour la gauche libertaire de soutenir cette révolution, c’est qu’elle affronte ces contradictions sans en passer par la dictature d’un parti politique. Il y a d’autres moyens pour la gauche d’exprimer sa solidarité avec le Rojava, et la lutte plus large dont il est un des éléments dans la région, que d’écrire des articles et de partager des trucs sur Facebook. Diffuser des informations sur ce qui se passe ici est bien sûr important, mais les exigences des organisations politiques qui soutiennent la révolution ici, et qui en ont la capacité, sont bien plus élevées. En Grande-Bretagne, par exemple, le groupe de solidarité pour le Rojava du Plan C travaille avec des structures dirigées par des Kurdes, qui organisent des débats et des manifestations ; il a rassemblé de l’argent, notamment pour un bus-école et du matériel médical, et envoie maintenant des volontaires pour faire du travail civil. Il y a quelques groupes de solidarité kurdes qui travaillent dur en Grande-Bretagne également, qui font du très bon travail. Si on les compare à avec des campagnes de solidarité au long cours comme les campagnes de solidarité pour la Palestine, les campagnes de solidarité des Kurdes sont encore très jeunes au Royaume-Uni. L’intensification massive du rôle contre-révolutionnaire de la Turquie, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières, susceptible de s’étendre à l’Irak cette année, augmente encore la nécessité de cette solidarité. Des structures nationales efficaces de solidarité doivent être rejointes ou créées, et fédérées à un niveau international. C’est un peu cliché, mais nous ne pouvons pas oublier ce slogan : « La solidarité n’est pas un mot, c’est une arme. »

  • Cabinet noir ?
    http://www.huyghe.fr/actu_1452.htm

    « Cabinet noir » est devenu en quelques jours un mantra. L’auteur de ces lignes (pas plus d’ailleurs ques ceux de « Bienvenue place Beauveau » qui disent ne pouvoir ni le prouver ni l’infirmer et que nous n’avons pas lus) n’a aucun moyen d’en démontrer l’existence.
    Du moins si l’on entend qu’un groupe de très hauts fonctionnaires se réunissent formellemen sous l’égide du Président pour faire des coups tordus contre des adversaires politiques. Nous serions fort étonnés qu’il y ait une structure spécifique avec un nom, une liste de membres, des réunions où l’on dise « et maintenant ouvrons la sécance du cabinet noir » , pourquoi pas des cagoules et des mots de passe comme dans Tintin. En revanche, il n’est pas difficile imaginer une « fonction cabinet noir » ; elle consisterait en une stratégie de remontée de l’information compromettante au plus haut niveau et de déclenchement de campagnes médiatiques ou judiciaires (fuites, suggestions, conversations informelles avec des journalistes ou des magistrats) afin que des affaires tombent au bon moment pour embarasser l’adversaire.
    L’argument des « partisans » du cabinet noir repose sur la vraisemblance : vous n’allez pas me faire croire que tout cela est le fruit du hasard, que cette simultanéité est spontanée, qu’il n’y a aucune intentionnalité derrière, que tous ces documents confidentiels dont certains couverts par le secret de l’instruction tombent du ciel dans la corbeille de journalistes militants, que des fonctionnaires, des juges membres d’un certain syndicat, etc..
    Les contre-arguments sont soit 1) d’ordre moral et paralysants (vous savez bien que la justice est totalement indépendante (grâce à nous) et vous offensez la République en les soupçonnant, comment oser questionner notre probité ?
    Soit 2) des arguments portant sur l’intention des premiers : vous vous trumpisez, vous êtes des complotistes, vous essayez de détourner l’attention de vos fautes véritables en parlant de conspirations imaginaires et d’abus d’autorité inimaginables

    #cabinet_noir #information #justice #journalisme

  • 7 Reasons to Use Debian (and 3 Reasons Not To) - Datamation
    http://www.datamation.com/open-source/7-reasons-to-use-debian-and-3-reasons-not-to.html

    Seven Reasons to Use Debian

    Rumors depict Debian as a distribution for hardcore Linux users. That may have been true once, but today Debian has many features that appeal to every level of user.
    7. A Comprehensive Installer

    Early on, Debian gained a reputation for being hard to install that it has never altogether lost. In reality, though, the reverse is true, and Debian has the most thorough-going installer available. Although most people installing Debian only need a shortened version, the Debian Installer allows the selection of almost every detail — so long, of course, as you are prepared to spend a couple of hours installing.

    If you are having trouble getting Debian to run on your hardware, take the example of Ubuntu and use the advanced version of the Debian Installer to solve your problems. Short of Linux from Scratch, you won’t find a more customizable installer.
    6. A Choice of the Degree of Freedom

    Debian installs with only free software. However, if you choose to work with proprietary software, add contrib non-free to the end of each line of /etc/apt/sources.list, then run apt-get update. The contrib section contains free software that requires non-free software to run, while non-free section contains proprietary software. Officially, neither section is tested as thoroughly as the rest of Debian, but unofficially, their stands are still high.
    5. Multiple Hardware Architectures

    Each Debian release officially supports nine hardware architectures, ranging from amd64 (64 bit Intel) to arm64 and PowerPC. Another five architectures are unofficially supported, while three are unsupported but listed anyway.

    In comparison, many distributions, including the popular Linux Mint, support only 32- and 64-bit Intel chips. Others, like Fedora, have dropped support for many architectures that Debian still supports, such as SPARC. If Debian doesn’t run on your hardware, the chances are no other distribution does.
    4. Easy Transitions Between Technologies

    The introduction of new technologies like Systemd often causes problems when upgrading to a new release. However, Debian makes a point of creating packages that make the changeover as smooth as an ordinary upgrade.
    3. The Largest Number of Installed Packages

    Probably no one has counted exactly, but Debian includes over 40,000 packages — and possibly over 50,000. Either number is generally assumed to be larger than any other distribution, even though few other distributions count their own packages.

    The only packages that Debian is unlikely to have are recent ones. However, Debian and its derivatives are so common today that if a project bothers to create packages, they probably do in the .deb format.
    2. A Balance Between Cutting Edge and Stability

    Debian’s three main repositories are Stable, Testing, and Unstable. These repositories are supposed to be organized for the purposes of producing a new release, but it is a rare user who can resist the temptation to raid Testing and Unstable for the most recent software.

    Mixing the three repositories can cause problems, especially if you borrow core packages from Testing and Unstable. Yet, looked at another way, their availability lets you choose your priorities. If reliability matters, then stay with Stable. If you want the latest software, enable Testing and Unstable — but be careful.
    1. Stability and Security

    All distributions have guidelines for their packages, but the Debian Policy Manual is by far the most comprehensive. The manual details every possible aspect of what a package may contain and how it can interact with other packages, and every package must adhere to it. The result is that the Debian Stable repository is almost certainly the most dependable version of Linux available. Even Unstable is as stable as other distributions most of the time — although occasionally it can have some unpleasant surprises.
    Three Reasons Not to Use Debian

    So, if Debian is so wonderful, why does anyone bother with any other distribution? The question has many answers, but these are probably the most common ones:
    3. Debian Installs with Only Free Software

    In Debian, getting non-free software is as easy as adding the repositories. However, for some users, even that is too much effort. They prefer a Debian derivative like Linux Mint or Ubuntu that makes getting non-free drivers or tools like Flash even easier.
    2. Debian Uses Systemd

    While most users have accepted the introduction of Systemd a few years ago, some continue to fault Debian for using it. They see Systemd as too powerful an administration tool, and suspect it as a ploy by Red Hat to control the desktop. The Debian wiki includes instructions for replacing Systemd with Init, but the process is cumberson, so those who object to Systemd often prefer a derivative distribution like Devuan, which installs without Systemd.
    1. Debian Software Is Not Always Up To Date

    The cost of Debian’s stability is often software that is several versions behind the latest. This cost becomes especially obvious in the kernel and desktop environment; for example, Debian Stable has yet to include the fourth release series of the kernel or the fifth release series of KDE, despite both being available for a couple of years.

    Debian does have Security and StableUpdates repositories to help keep Stable more current, but neither makes Debian cutting edge. Debian is most current immediately after a general or a point release, but even then its software versions are behind most other distributions.

    The Debian Inevitability: Although the advantages of Debian outnumber the cons, whether Debian suits you is a matter of your priorities. For networking, Debian is an obvious choice, especially if you prefer to support yourself rather than buy a service contract from Red Hat or SUSE. But, for a desktop user, Debian’s frequent lack of up-to-dateness may be frustrating, especially if you have hardware unsupported by its kernel.

    Fortunately, if Debian doesn’t meet your needs, then one of its derivatives probably will. Even if you don’t consciously plan to use a derivative, probability suggests than you will wind up using one anyway. These days, avoiding contact with Debian is nearly impossible.

    #Debian #linux #gnu/linux #libre

  • L’Université américaine de Beyrouth sanctionnée pour « soutien matériel » à des groupes proches du Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1042920/luniversite-americaine-de-beyrouth-penalisee-pour-soutien-a-des-group

    La prestigieuse Université américaine de Beyrouth (AUB) va devoir payer 700.000 dollars de pénalité après avoir été accusée par la Justice américaine d’avoir apporté un « soutien matériel » à des groupes proches du Hezbollah, ont rapporté des responsables américains.

    L’AUB a indiqué vendredi dans un communiqué qu’elle allait payer cette somme à la suite d’une procédure judiciaire l’accusant d’avoir violé les conditions d’octroi d’un financement de la part de l’Agence américaine pour le développement et l’aide internationale (USAID).

    Le bureau du procureur des Etats-Unis à Manhattan (New York) avait annoncé l’arrangement jeudi, indiquant que l’AUB devra payer au gouvernement américain 700.000 dollars (environ 650.000 euros) et réviser sa politique interne pour s’assurer qu’elle respecte la loi américaine.

    #hezbollah #aub #beyrouth

  • Armes chimiques : comment les espions français et israéliens ont manipulé un ingénieur syrien
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/03/25/le-mossad-les-services-secrets-francais-et-l-informateur-syrien_5100770_3224

    Comment la France et Israël ont manipulé une source pour qu’elle livre des secrets sur les armes chimiques dans le cadre de l’opération « Ratafia ».

    C’est une guerre secrète réservée aux espions. Ses batailles unissent, au sein d’alliances, des agences nationales de renseignement qui s’affrontent bloc contre bloc au nom d’une cause jugée vitale : la lutte contre la prolifération et l’utilisation des armes chimiques. Chose rare, Le Monde a eu accès aux détails d’une opération hautement confidentielle, baptisée « Ratafia » et menée, en France, par les services secrets français et leurs homologues israéliens du Mossad, contre le programme secret d’armes chimiques développé par le régime de Bachar Al-Assad. Elle a permis, avant et pendant la guerre civile en Syrie, qui a débuté en 2011, d’obtenir des informations précises sur l’arsenal syrien. Un travail de longue haleine consistant à identifier une source syrienne et à la manipuler.

    Les éléments dont Le Monde a eu connaissance auprès de sources judiciaires et issues de la communauté du renseignement et diplomatique permettent de lever le voile sur le degré de connaissance réel dont bénéficiaient, à cette date, les puissances occidentales sur le programme d’armes chimiques de Damas, trois ans avant qu’elles ne le dénoncent après des massacres perpétrés en 2013. La coopération entre proches alliés permettait, semble-t-il, dès 2011, de sensibiliser la communauté internationale sur la menace que constituait le régime syrien et de tenter de faire pression pour le démanteler.

    #ratafia #Damas #Syrie #Armes_chimiques

    • C’est une guerre secrète réservée aux espions. Ses batailles unissent, au sein d’alliances, des agences nationales de renseignement qui s’affrontent bloc contre bloc au nom d’une cause jugée vitale : la lutte contre la prolifération et l’utilisation des armes chimiques. Chose rare, Le Monde a eu accès aux détails d’une opération hautement confidentielle, baptisée « Ratafia » et menée, en France, par les services secrets français et leurs homologues israéliens du Mossad, contre le programme secret d’armes chimiques développé par le régime de Bachar Al-Assad. Elle a permis, avant et pendant la guerre civile en Syrie, qui a débuté en 2011, d’obtenir des informations précises sur l’arsenal syrien. Un travail de longue haleine consistant à identifier une source syrienne et à la manipuler.

      Les éléments dont Le Monde a eu connaissance auprès de sources judiciaires et issues de la communauté du renseignement et diplomatique permettent de lever le voile sur le degré de connaissance réel dont bénéficiaient, à cette date, les puissances occidentales sur le programme d’armes chimique de Damas, trois ans avant qu’elles ne le dénoncent après des massacres perpétrés en 2013. La coopération entre proches alliés permettait, semble-t-il, dès 2011, de sensibiliser la communauté internationale sur la menace que constituait le régime syrien et de tenter de faire pression pour le démanteler. Pour ne pas mettre en péril inutilement la sécurité d’agents de terrain ou d’opérations toujours en cours, Le Monde a sciemment choisi de ne pas évoquer certains aspects de cette mission.

      D’après les informations transmises, en 2010, par le Mossad à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI en 2014) et à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), l’opération a démarré deux ans plus tôt, à Damas, par une longue approche d’un Syrien travaillant pour le programme de développement, de production et de stockage des armes chimiques et des missiles vecteurs. La surveillance de la Syrie est depuis longtemps une priorité pour l’Etat juif et ce programme, qui concerne alors près de 10 000 salariés, selon les chiffres échangés entre les principales chancelleries occidentales, est un objectif prioritaire pour le Mossad.
      Selon un diplomate français, les forts soupçons qui pesaient sur la responsabilité du renseignement israélien dans le grave accident survenu, en 2007, sur le site d’Al-Safir, lors de l’assemblage de missiles vecteurs de VX, le gaz le plus toxique des agents de guerre chimique connus, ont conduit Damas à renforcer le secret et les mesures de sécurité. De quoi inquiéter Israël. En 2010, le chef du bureau de lutte contre le terrorisme, Nitzan Nuriel, lors du 10e sommet sur le contre-terrorisme, accuse Damas de fournir des armes non conventionnelles au Hamas et au Hezbollah.

      Failles psychologiques

      L’objectif n’est donc pas d’éliminer des responsables du programme mais de trouver une source syrienne en matière d’armes chimiques, de connaître les liens, dans ce domaine, avec les alliés iranien, russe ou nord-coréen et d’identifier les filières d’approvisionnement. Pendant deux ans, le Mossad, par l’intermédiaire d’un contact local à Damas, entre en contact avec la cible, de quoi réunir suffisamment d’éléments pour créer de toutes pièces une histoire pouvant le convaincre de sortir de Syrie pour que le Mossad puisse l’approcher.
      Habitant à Damas, il intéresse d’autant plus les services qu’il jouit d’une grande proximité avec la fille d’un haut dignitaire du régime. Ayant analysé les failles psychologiques du personnage, rêveur et romantique, et senti qu’il souhaitait s’affranchir de l’administration syrienne, son interlocuteur à Damas parvient à le convaincre qu’un autre destin l’attend et qu’il pourrait monter ses propres affaires tout en continuant à servir son pays.

      Se dessine alors le scénario de voyages à l’étranger, notamment en France, un pays ami de la Syrie, en théorie sans risque pour lui, pour y faire fonctionner sa future société d’import-export. Mais l’homme n’est pas totalement libre. Pour des raisons de sécurité, son passeport est entre les mains du régime et ses voyages en France sont soumis à autorisation de sa hiérarchie. C’est là qu’entrent en jeu les services secrets français. Ils facilitent l’obtention de visas et ouvrent des portes sans que l’intéressé y voie malice. Lors de ses passages en France, une équipe de la DCRI et des agents de la DGSE sont intégrés dans le dispositif du Mossad. L’opération est intitulée « Ratafia ». Elle durera plusieurs années. La CIA et son homologue allemand, le BND, sont aussi dans la boucle.

      Train de vie

      Lorsqu’il atterrit à Paris, un homme le conduit dans un hôtel du 13e arrondissement. Le Mossad, au fait des habitudes de leurs homologues syriens dans la capitale française, assure qu’il n’y a pas à craindre de filature de l’ambassade de Syrie à Paris. La cible est désormais « traitée » par un faux homme d’affaires au nom italien devenu son confident et son mentor, qui le conseille et lui présente des contacts. Une grande part de ces interlocuteurs, des hommes d’affaires, des chauffeurs ou des intermédiaires, sont en réalité des agents du Mossad. La DCRI, elle, agit en protection et assure une partie de la logistique de surveillance technique, notamment les sonorisations de véhicules, de chambre d’hôtel ou les fouilles d’ordinateurs.
      Le premier rendez-vous a lieu dans un hôtel de luxe, le George-V, à Paris. La prise en main psychologique de la cible fonctionne à merveille dès le début, d’autant que son ami-mentor la fait profiter de sa voiture avec chauffeur et de son train de vie. Euphorique, impatient, presque nerveux, elle a été circonvenue par le Mossad parvenu à lui faire croire cette fable qu’elle pense être un tournant crucial de sa vie personnelle et professionnelle. Le Mossad confie à ses partenaires français que la cible ne se perçoit pas comme un traître et ne donne pas de renseignements facilement.

      Sérieux, même s’il montre d’un certain sens de l’humour, l’homme ne goûte guère le projet de ses hôtes de le conduire au Crazy Horse. Ces derniers ne réussiront à le traîner qu’à une représentation du spectacle musical Mamma Mia, qui sera déjà, dira-t-il, peu en accord avec son idée du divertissement. Ses accompagnateurs ont plus de succès lorsqu’ils lui apportent une chicha dans sa chambre d’hôtel. Parmi la dizaine d’agents du Mossad mobilisés pour la partie française de l’opération, les psychologues comptent autant, sinon plus, que les techniciens ou les anciens des forces spéciales.

      Le piège se referme

      Lors de ses séjours en France, les amis de son mentor au nom italien proposent de lui vendre du matériel ou de le mettre en contact avec des fournisseurs. En sachant ce qu’il cherche, le Mossad enrichit sa connaissance des programmes chimiques syriens. Dans la foulée, le Mossad, la DCRI et la DGSE découvrent les sous-traitants, intermédiaires et fabricants français et européens qui tentent de tirer profit de cette économie de la prolifération. La manipulation progresse.
      Il prend l’habitude de recevoir de l’argent en espèces et des cadeaux. Même si on lui recommande la discrétion à l’égard de son entourage, l’homme se prend au jeu et commence peu à peu à donner des informations tout en ayant le sentiment de rester loyal à Damas. L’emprise psychologique est telle qu’il reprend à son compte l’idée suggérée par les psychologues du Mossad d’aider la fille du dignitaire syrien à réaliser des projets personnels.

      La technique consiste à l’impliquer dans les discussions et les décisions prises, des plus anodines aux achats et recherches de matériels, de sorte qu’il saura par lui-même, affirment les psychologues du Mossad, qu’il aura franchi la ligne jaune. Le piège se referme. Il donne davantage d’informations, notamment sur l’arsenal d’armes chimiques dont dispose la Syrie, des tonnes d’ypérite et de VX. Plus inquiétant encore, le Mossad apprend l’existence d’un projet d’acquisition de camions lance-missiles, qui avortera sans que l’on sache aujourd’hui si le Mossad y est pour quelque chose.

      Une dangereuse source de prolifération

      En 2011, l’euphorie semble néanmoins retombée et la cible fait état, à haute voix, de doutes sur la réalité de l’identité de son protecteur au nom italien. Mais il est trop tard. L’argent reçu lui interdit toute reculade. Le Mossad, de son côté, a acquis des informations de premier choix lui permettant d’étayer son dossier contre la Syrie auprès des Américains, qui rechignent à s’engager de nouveau au Proche et Moyen-Orient.

      Les éléments transmis par les Israéliens aux Français et aux Allemands conduiront en 2011 au gel des avoirs du Centre syrien d’étude et de recherche scientifique (CERS), pilier du programme chimique syrien, par l’Union européenne au motif qu’il fournit à l’armée syrienne des moyens pour surveiller et réprimer de simples manifestants. Des mesures identiques seront prises, fin 2011, contre des sociétés-écrans utilisées par le CERS pour acheter du matériel sensible à l’étranger, tels que Syronics, l’Organization for Engineering Industries, Industrial Solutions ou encore Mechanical Construction Factory.
      En 2005, le président américain George W. Bush avait déjà désigné le CERS comme une dangereuse source de prolifération. En 2012, le président Barack Obama annonce, à son tour, que toute utilisation ou transfert des armes chimiques par le régime de Bachar Al-Assad reviendrait à franchir « la ligne rouge ». Les attaques chimiques du printemps et de l’été 2013 contraignent la communauté internationale à réagir. La France et les Etats-Unis, alimentés par le renseignement israélien, préparent une opération qui sera stoppée au tout dernier moment, fin août 2013, par M. Obama. Le 2 septembre 2013, la France rend publics ses propres renseignements sur le recours aux armes chimiques par Bachar Al-Assad, pointant le rôle central joué par le CERS dans leur production.

    • Associés dans l’opération « Ratafia », les espions français et israéliens se sont-ils espionnés entre eux ?

      Le Mossad aurait tenté d’infiltrer le service de contre-espionnage français dans le cadre de l’opération visant à lutter contre le programme d’armes chimiques syrien, à partir de 2010.

      LE MONDE | 25.03.2017 à 11h26 | Par Jacques Follorou
      http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/03/25/associes-dans-l-operation-ratafia-les-espions-francais-et-israeliens-se-sont

      Dans le monde de l’espionnage, si des services décident d’unir leurs efforts, cela n’en fait pas pour autant des amis. Rien ne les empêchera de s’espionner. Jamais. La preuve lors d’une opération qui a réuni, à partir de 2010, la sécurité intérieure française et le service secret israélien du Mossad pour lutter contre le programme d’armes chimiques développé par le régime syrien de Bachar Al-Assad.

      L’enquête de sécurité interne diligentée par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue Direction générale de la sécurité intérieure en 2014) sur la tentative du Mossad d’infiltrer, à cette occasion, le service de contre-espionnage français illustre ces pratiques. Lorsque l’opération ayant pour nom de code « Ratafia » débute, en 2010, c’est encore l’union sacrée pour prendre au piège un Syrien qui doit effectuer des séjours en France. Il s’agit de l’amener à livrer des secrets sur le programme d’armes chimiques syrien auquel il appartient.

      Lorsque le Mossad obtient le soutien de plusieurs groupes de la DCRI et d’agents de la DGSE, tous ses membres agissent sous de faux noms et une dizaine d’entre eux sont des clandestins à l’exception de D.K., chef de poste du Mossad à Paris. Selon les accusations de la DCRI, auxquelles Le Monde a eu accès, le Mossad aurait profité du contact quotidien avec ces agents français lors des séjours de la cible syrienne pour nouer des liens jugés suspects.

      L’un des agents français a ainsi été vu fêtant le shabbat avec le chef de poste du Mossad à Paris, il est également parti faire du tir à Dubaï puis a rejoint, en famille, ses camarades du Mossad à Jérusalem. Une proximité revenant, selon la DCRI, à franchir la ligne jaune. Des soupçons portent également sur le versement de sommes d’argent en espèces et l’existence de cadeaux contraire aux règles internes. Résultat, plusieurs agents français intégrés dans l’équipe conjointe avec le Mossad se verront retirer leur habilitation secret défense et seront mutés dans des services subalternes.

      L’enquête interne de la DGSI se garde cependant de rappeler qu’un autre groupe de la DCRI, chargé de contre-espionnage, s’est arrangé pour prendre en photo, à leur insu, les agents du Mossad qui travaillaient avec les Français. Un audit sera, enfin, déclenché sur l’utilisation des fonds de l’opération « Ratafia » après la découverte de demandes de remboursement de frais douteux.
      Compromission

      Cette enquête interne a été évoquée...

  • Le poutinisme, ce spectre qui hante l’Europe
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/25/le-poutinisme-ce-spectre-qui-hante-l-europe_5100764_3232.html

    En recevant vendredi Marine Le Pen, Vladimir Poutine poursuit sa politique de déstabilisation de l’ordre continental qui garantit la paix en Europe occidentale depuis 1945.
    . . .
    Certes, le président russe a prétendu qu’il ne voulait nullement intervenir dans le cours des choses, mais il s’est déclaré « très heureux » de rencontrer ­Marine Le Pen et a salué en elle la représentante d’un « spectre politique en Europe qui croît rapidement ».
    . . .
    Ce spectre qui hante l’Europe, c’est celui de la déstabilisation et, à terme, de la destruction de l’ordre continental, qui garantit la paix en Europe occidentale depuis 1945. Car qu’est-ce que Poutine, le modèle que promeut Marine Le Pen ? Un régime très autoritaire, qui assassine ses opposants ; le viol des règles internationales avec l’annexion de la Crimée ; le soutien au régime syrien de Bachar Al-Assad, dont les crimes ont plus nourri le terrorisme djihadiste qu’ils ne l’ont combattu ; le repli ethnico-religieux, sur la chrétienté blanche, qui incarnerait la vraie Europe face à un Occident décadent.

    #Poutine #Russie #Europe #Lepen

  • انباء عن اتفاق أمريكي كردي على إقامة كردستان العظمى في سوريا والعراق | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=644550

    D’après un site de l’opposition (suriya min al-dalhil), les USA et les Kurdes se sont mis d’accord pour la création d’un « Grand Kurdistan » [à défaut du Grand Moyen-Orient révé]. Cela se passerait après la chute de Rakka.

    On imagine que tout le monde sera d’accord pour la création de ce nouvel Etat, sans accès à la mer et avec tout plein d’amis autour de lui.

    #kurdes #catastrophe_arabe

    • Aux USA cette idée est déjà ancienne, la France n’y semble pas opposée, en Iran les déclarations de Khomeini sur le séparatisme Kurde ne semblent plus trop d’actualité, en Syrie les Kurdes sont solidement implantés, en Irak il y a une sorte de modus vivendi, donc suivant les contours des frontières et des prétendions raisonnables, un Kurdistan indépendant à moyen terme est probablement un objectif enviseagable, et cela malgré l’opposition de la Turquie essentiellement et de Damas amputé.

  • Here are 10 critics of Vladimir Putin who died violently or in suspicious ways - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2017/03/23/here-are-ten-critics-of-vladimir-putin-who-died-violently-or-in-susp

    Not everyone who has a quarrel with Russian President Vladimir Putin dies in violent or suspicious circumstances — far from it. But enough loud critics of Putin’s policies have been murdered that Thursday’s daylight shooting of a Russian who sought asylum in Ukraine has led to speculation of Kremlin involvement.

    Ukrainian President Petro Poroshenko called the shooting in Kiev of Denis Voronenkov, a former Russian Communist Party member who began sharply criticizing Putin after fleeing Russia in 2016, an “act of state terrorism by Russia.”

    #Poutine #Russie #opposants

  • Grand débat | Le vrai, le faux : la démocratie à l’épreuve de l’info | Maison de la Radio
    http://maisondelaradio.fr/evenement/evenement-exceptionnel/grand-debat-le-vrai-le-faux-la-democratie-lepreuve-de-linfo

    SAMEDI 25 MARS 2017 11H00
    MAISON DE LA RADIO - STUDIO 104

    RÉSERVEZ à 0€

    Info ou Intox ? Le « #fact_checking » est devenu un antidote de la désinformation. Il occupe une place grandissante dans les débats, et se retrouve au cœur de la campagne présidentielle.
    Comment lutter contre les fausses informations qui inondent les réseaux sociaux, quels en sont les enjeux pour la prochaine élection et la démocratie ? Va-t-on vers une valeur relative de l’information, la vérité est-elle encore un marqueur de l’élection ?
     
    Débat animé par Marc Voinchet, directeur de France Musique
    Avec :
    Alice Antheaume, Directrice exécutive de l’Ecole de journalisme de Sciences Po, journaliste pour France Inter et Slate.fr
    Antoine Bayet, Directeur de l’information numérique de f_ranceinfo_
    Caroline Broué, productrice de La Matinale du samedi sur France Culture
    Jean-Marc Four, Directeur de la rédaction de France Inter
    Claude Guibal, Grand reporter à France Inter
    Nabil Wakim, Directeur de l’innovation éditoriale du journal le Monde

  • Une milice irakjienne sous le contrôle des Gardiens de la Révolution Iraniens crée la Brigade de Liberation du Golan

    IRGC-controlled Iraqi militia forms ‘Golan Liberation Brigade’ | FDD’s Long War Journal
    http://www.longwarjournal.org/archives/2017/03/irgc-controlled-iraqi-militia-forms-golan-liberation-brigade.php

    The Iranian-controlled Iraqi militia Harakat al Nujaba this week announced the formation of its “Golan Liberation Brigade.” While it is not uncommon for entities to name themselves after areas they aim to “liberate,” the militia’s spokesman has said that the unit could assist the Syrian regime in taking the Golan Heights, a region in the Levant that has been controlled by Israel since the 1967 Six-Day War.

    #Syrie #Golan #Iran #IRGC

  • À la lecture de cet « entretien » avec Time tous les doutes seront levés (plus de doute permis) sur la santé mentale de l’imperator

    Donald Trump : TIME Interview on Truth and Falsehoods | Time.com
    http://time.com/4710456/donald-trump-time-interview-truth-falsehood
    https://timedotcom.files.wordpress.com/2017/03/donald-trump-truth-falsehood-time-interview.jpg?w=720

    President Trump spoke with TIME Washington Bureau Chief Michael Scherer on March 22 for a cover story about the way he has handled truth and falsehood in his career.

    This is a transcript of the exchange, with some minor edits. The transcript does not include requests he made of his staff during the interview, or a comment he made after asking to go off the record.

    #trump #time #débile

  • 4 % des jeunes de toutes confessions défendent une vision absolutiste de la religion tout en adhérant à des idées radicales

    Nous avons constaté dans notre étude un effet religieux qui est, on ne peut le nier, présent chez les jeunes musulmans de notre échantillon. D’une part, ils sont trois fois plus nombreux que les autres à défendre une vision absolutiste de la religion – en considérant à la fois qu’il y a « une seule vraie religion » et que la religion explique mieux la création du monde que la science. 11 % des jeunes de notre échantillon sont sur cette ligne, un chiffre qui triple pour ceux de confession musulmane. D’autre part, quand on combine le degré d’adhésion à cet absolutisme religieux et la tolérance à l’égard de la déviance ou de la violence, on retrouve le même facteur multiplicatif : 4 % des jeunes de toutes confessions défendent une vision absolutiste de la religion tout en adhérant à des idées radicales, alors que ce chiffre est de 12 % chez les jeunes musulmans de notre échantillon. On notera qu’il s’agit d’une très petite proportion en définitive, l’absolutisme radical est très loin d’être majoritaire chez les musulmans ! Néanmoins, cette tendance est de fait plus marquée dans ce segment de notre échantillon. Lorsque l’on fait varier d’autres facteurs, comme la situation socio-économique ou la filière d’étude, cela ne change quasiment pas le résultat. Notons cependant que les garçons sont plus concernés que les filles (deux fois plus environ).

    Les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland dans une entrevue menée par Fabien Trécourt, Une vaste enquête sur la radicalité chez les lycéens (Journal du CNRS, 20/03/2017). https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/face-au-terrorisme-la-recherche-en-action/une-vaste-enquete-sur-la-radicalite-chez-les

    #religion #radicalité #jeunes