Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Rose_Meltzer : J’ai préféré le féminisme radical à mon petit ami adepte du porno et j’ai retrouvé mon humanité.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/04/jai-prefere-le-feminisme-radical-a-mon-petit-ami-adepte-du-porno-

    Mais la découverte de cette vidéo m’a sorti de ma torpeur. Je savais que je devais défendre ce qui était juste et j’ai essayé de l’aider à arrêter. Je lui ai envoyé des références qui, j’espérais, l’aideraient à comprendre les effets négatifs de la porno sur les utilisateurs, leurs partenaires et la société. Je lui ai dit qu’il n’était pas une mauvaise personne, qu’il avait simplement une mauvaise manie. J’ai expliqué très simplement qu’il n’y avait pas de mal à se branler, mais que le cerveau était l’organe sexuel le plus puissant. Je lui ai assuré que je croyais en lui et que, par-dessus tout, que je l’aimais.
    « Laisse-moi tranquille » fut sa réponse. Il m’a dit que je ne comprenais pas et, plus tard, que j’avais l’air folle.
    Toute cette épreuve m’a dévastée et rendue malade. Il ne voulait manifestement pas changer ses habitudes.

    Traduction : #Tradfem