person:mario monti

  • Budget : l’Italie cale face à la réalité économique - Challenges
    https://www.challenges.fr/monde/europe/budget-l-italie-cale-face-a-la-realite-economique_629958

    « Il vivait dans une bulle, maintenant le moment de Tsipras est arrivé », a déclaré Mario Monti, ex premier ministre italien après l’annonce par Giuseppe Conte, actuel chef du gouvernement italien, d’une révision - à la baisse - du budget de la Péninsule, qui avait été retoqué par la Commission européenne le 23 octobre dernier. Comme l’a fait le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras, pour sauver son pays de la banqueroute quelques années auparavant, les leaders de l’alliance national-populiste au pouvoir à Rome semblent - enfin - vouloir tenir compte du principe de réalité. Hier totalement cabré face aux « diktats » de Bruxelles, pour reprendre l’expression de Matteo Salvini, leader de la Ligue et ministre de l’Intérieur, Giuseppe Conte se dit prêt à ramener les prévisions de déficit 2019 de 2,4 % de PIB autour des 2 %.

    « Mon objectif est d’éviter à l’Italie une procédure d’infraction faisant mal à notre pays et qui risque également de faire mal à l’Europe. Je suis en train de mettre au point une proposition que l’Union européenne ne pourra pas ne pas prendre en considération. Elle arrivera dans les prochaines heures », a-t-il déclaré dans un entretien mardi au quotidien italien Avvenire. Mais si la Commission européenne a ouvert la voie à des sanctions contre Rome, estimant « justifiée » l’ouverture d’une « procédure de déficit excessif » fondée sur une dette trop importante (131% du PIB), elle ne manque pas de saluer le « changement de ton » de la coalition populiste. Toujours est-il que ses responsables attendent de juger sur pièce avant de renoncer à sortir l’artillerie lourde. Autrement dit, la menace d’une amende punitive pouvant dépasser les 3 milliards d’euros plane.

    #principe_de_réalité
    #moment_tsipras

  • Italie : consultations de la dernière chance sur le futur gouvernement
    https://www.crashdebug.fr/international/14863-italie-consultations-de-la-derniere-chance-sur-le-futur-gouvernemen

    Combien on pari que le gouvernement temporaire de l’Italie seras géré par un membre du Bilderberg comme Mario Monti... ?

    Le président italien Sergio Mattarella lors d’une conférence de presse à Rome le 13 avril 2018

    afp.com/Tiziana FABI

    Rome - Les forces politiques italiennes doivent défiler une dernière fois lundi dans le bureau du président de la République, Sergio Mattarella, qui menace de nommer un gouvernement technique si aucune majorité politique ne se dessine, deux mois après les élections législatives.

    Après deux mois de tractations, aucun accord ne s’est dessiné entre la coalition de droite, arrivée en tête avec 37% des voix et menée par la Ligue (extrême droite), le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), premier parti avec plus de 32%, et le Parti démocrate (PD, centre gauche), (...)

  • Voilà pourquoi sortir de l’#euro ne serait pas historiquement une régression

    Il est aujourd’hui difficile de considérer la gauche européenne autrement que comme un amas de débris. C’est vrai dans toute l’Europe (emblématique le cas de l’Allemagne, où un écroulement sans précédents du SPD -qui selon les derniers sondages ne recueille-rait que 16% des voix- s’accompagne d’une Linke incapable de bénéficier de cette situa-tion, en restant autour des 10%, tandis que l’AfD serait carrément devenu le second par-ti). Mais c’est surtout dans notre pays que la destruction de la gauche a atteint des ni-veaux tout simplement inimaginables il y a quelques années seulement- sans parler du temps où l’Italie se trouvait en présence du plus grand parti communiste d’Occident.

    Nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur la genèse de cette situation, qui évidem-ment a plus d’une cause. Et pas, cependant, celle si chère à une vulgate désormais en vogue depuis des décennies : selon laquelle les problèmes de la gauche italienne naî-traient d’une présumée “incapacité à se réformer”, c’est-à-dire -concrètement- du refus de s’approprier de mots d’ordre modérés et d’adopter des politiques de simple gestion de l’existant, en abandonnant toute velléité de transformation sociale.

    Cette théorie s’avère de façon flagrante démentie par les faits : jamais la gauche ita-lienne, dans ses composantes numériquement les plus significatives, n’a été plus “com-patible” et complaisante à l’ordre constitué -et jamais elle n’a été plus proche d’une dé-bâcle électorale de portée historique. On serait tenté d’être plus drastique, et de dire que jamais la gauche n’a été plus distante de la réalité de ce qui arrive aujourd’hui. Cepen-dant c’est une distance qui ne naît pas d’une rigueur obstinée envers sa propre tradition et sa propre culture, mais justement de l’attitude opposée : de l’abandon total et incondi-tionnel aux mots d’ordre de l’adversaire (on aurait autrefois ajouté “de classe”), de l’assimilation de l’idéologie de celui-ci, et -en conséquence- de la poursuite de ses inté-rêts, au lieu des intérêts de ses propres classes de référence.

    Voilà à quoi nous avons affaire quand nous écoutons des “experts” ou politiciens “de gauche” affirmer que les problèmes de compétitivité des entreprises italiennes peuvent se résoudre en démantelant les tutelles prévues par l’article 18 du Statut des travailleurs [1] ; quand nous les entendons se vanter de ce qu’ils sont arrivés à privatiser et se promettre de faire encore plus et mieux à ce sujet, ou quand nous les voyons voter au Parlement le recul de l’âge de la retraite ou le renversement de l’article 81 de la Constitution [2] sur pro-position du “gouvernement des techniciens” (un gouvernement -il faut le rappeler- qui, né pour réduire la dette publique, s’est révélé tellement compétent qu’il nous laisse 13% de dette en plus).

    Mais qu’y a-t-il de commun entre ces très concrets (et très erronés) choix politiques ? Le fait qu’ils ont été prescrits par les autorités européennes comme cures pour résoudre les problèmes de notre pays. Avec le résultat évident de les aggraver, et en particulier de dé-truire une capacité productive, de doubler le nombre de chômeurs et d’appauvrir ceux qui ont encore un travail. Mais il ne suffit pas de renvoyer à Schäuble et à la Troika, ni au succédané de cette dernière en Italie, Mario Monti, pour comprendre l’origine de ces choix politiques. Ils sont en effet parfaitement cohérents avec les Traités européens -de marque totalement libérale au moins depuis l’Acte Unique Européen de 1986-, et plus encore avec l’appartenance de notre pays à une monnaie unique : monnaie dans la-quelle, grâce à l’élimination d’un mécanisme automatique de ré-équilibrage entre les dif-férentiels de compétitivité comme celui représenté par les réajustements du change, est devenue parcours obligé la voie de la déflation salariale (dans un suivisme impossible du pays hégémonique de la zone, qui depuis des décennies a pris comme drapeau un mer-cantilisme monétaire fondé sur la “modération” salariale).

    Maintenant, quand on essaie d’observer tout cela, on se trouve à gauche devant un mur. Et pas seulement avec la dite “gauche modérée” (définition en vérité désormais périlleu-sement proche de celle de “feu mouillé”), mais aussi avec de nombreux représentants de la dite “gauche radicale”. Lesquels, bien que partageant en paroles la critique envers les politiques de ces dernières années, s’arrêtent juste avant d’affronter le problème à la ra-cine : c’est-à-dire la mise en question de la monnaie unique européenne et l’Union eu-ropéenne. Nombre d’entre eux aussi, en effet, au lieu de prendre acte que l’Union euro-péenne est irréformable (et elle l’est littéralement, étant donné que les Traités ne peuvent être changés qu’à l’unanimité), et que la monnaie unique est de toute évidence pour le moins une partie significative des problèmes auxquels nous faisons face, préfèrent s’échapper d’une part dans le rêve radieux d’une “autre Europe” (sans jamais arriver à en définir ni les contours ni une voie concrètement praticable pour y arriver), d’autre part dans une métaphysique obscure. Métaphysique de l’impossibilité (“sortir [de l’Ue] est im-possible”), de l’angoisse (“sortir serait une catastrophe”) et de la régression (“sortir serait historiquement une régression”).

    Démonter les trois piliers de cette métaphysique est une priorité absolue pour quiconque aujourd’hui veut faire un peu de clarification à gauche. Un livre de Domenico Moro La gabbia dell’euro. Perchè uscirne è internazionalista e di sinistra vient à peine d’être publié ; il a le grand mérite d’affronter avec de solides arguments notamment la métaphysique de la régression. Qui dans le texte est synthétisée ainsi : “la sortie de l’euro” serait “politi-quement et historiquement régressive, parce qu’elle représenterait le retour à la nation” (concept, pour sa part, observe justement l’auteur, “identifié à celui du nationalisme”). À cette position Moro répond de façon très articulée et convaincante, sans dédaigner no-tamment d’opérer une lecture critique du “Manifesto di Ventotene” (un des textes les plus cités et les moins lus du XXème siècle), ou de parcourir l’histoire de l’idée de nation depuis le XVIIIème siècle.

    Sur l’européisme, sa thèse de fond est celle-ci : “l’idéologie européiste est une articulation directe, en Europe, de l’idéologie cosmopolite, qu’on ne doit absolument pas confondre avec l’internationalisme”. Donc, comme cette fausse identification est une part importante de l’équivoque par lequel l’européisme serait “progressiste” et “de gauche”, il conviendra maintenant de citer in extenso les affirmations de l’auteur à ce sujet :

    “L’internationalisme, comme partie de la pensée socialiste des XIXème et XXème siècles, ne fait pas abstraction de l’existence des nations et des Etats et a un caractère collectif et de classe. En fait, il se propose de dépasser les différences et les rivalités nationales et éta-tiques par la construction d’une solidarité et d’une unité d’objectifs économiques et poli-tiques entre classes subalternes et travailleurs salariés appartenant à des nationalités dif-férentes, face au capital. L’internationalisme tient compte de l’existence des nationalités et soutient le principe de l’autodétermination des peuples, c’est-à-dire le droit à la séparation, comme instrument de lutte contre l’oppression de l’impérialisme et des régimes autori-taires et arriérés. Mais il cadre toute la question nationale à l’intérieur de la défense des in-térêts généraux du travail salarié et des classes subalternes, et lutte contre tout ce qui di-vise et met en concurrence les travailleurs, y compris les différences nationales.

    Le cosmopolitisme, au contraire, fait abstraction des nations et a un caractère individua-liste. L’individu se sent citoyen du monde, au lieu d’être lié à une communauté territoriale déterminée. Sur le plan économique, le cosmopolitisme exprime l’aspect de la mobilité, une des caractéristiques vitales du capital, qui requiert à la fois l’existence de l’Etat territo-rial, pour les garanties et les règles que celui-ci peut offrir, et une ample liberté de mouve-ment au-dessus et à travers les frontières étatiques. Le cosmopolitisme comme idéologie naît dans la période des Lumières ; il est l’oeuvre de la maçonnerie, organisation secrète qui naît dans une vision universaliste, et en général des élites capitalistes liées aux inté-rêts mondiaux et à des réseaux de relations supranationaux, plutôt que seulement à de spécifiques relations territoriales […] Le caractère cosmopolite va être accentué dans des moments historiques particuliers, par exemple dans la période actuelle, quand s’affirme la tendance à l’internationalisation des capitaux. Les élites transnationales contemporaines ont un caractère cosmopolite marqué : elles étudient dans les mêmes universités de pres-tige mondial, fréquentent les mêmes cercles et les mêmes think tank internationaux (la Commission Trilatérale, le Groupe Bilderberg, l’Aspen Institute), ont des résidences dans les plus grandes métropoles européennes et étasuniennes, mais surtout se rencontrent dans les conseils d’administration d’entreprises et de banques transnationales. Le cosmo-politisme est alimenté par des mécanismes spécifiques d’intégration des élites : les inter-locking directorates, qui prévoient la participation simultanée à des conseils d’administration de différentes entreprises, et le mécanisme des “chaises tournantes” qui se fonde sur l’alternance de charges dans des entreprises et des banques, dans l’administration étatique, dans les organismes supra-nationaux et dans les institutions uni-versitaires”.

    Comment situer l’Ue et l’Union européenne dans ce contexte ? Selon Moro “l’union eu-ropéenne (Ue) et l’Union économique et monétaire (Uem) sont la manifestation d’une phase du capitalisme dans laquelle l’élément cosmopolite a un plus grand poids à la fois en regard de la phase classique de l’impérialisme territorial des années allant de 1870 à 1945, et en regard de la phase de décolonisation et de pré-mondialisation allant de 1950 à 1989, année où, avec la dissolution de l’URSS, on fait débuter la dite mondialisation, qui n’est d’ailleurs rien d’autre que l’élargissement au niveau mondial du marché capitaliste, au moyen de l’abattement ou de la restriction des barrières étatiques en faveur de la libre circulation de capitaux et marchandises. L’Uem, en effet, en favorisant et accentuant la fuite des mécanismes de l’accumulation au-delà du périmètre de contrôle de l’Etat, donne libre cours au déplacement du barycentre de l’accumulation d’un niveau national à un ni-veau international”.

    C’est dans cette grille de lecture que Moro présente le lien entre l’union monétaire et la théorie (et la pratique) de la “contrainte externe”, qui a accompagné les différentes phases de l’intégration européenne de l’Italie depuis les années Quatre-vingt : “L’euro a été le principal instrument de réorganisation de l’accumulation dans la phase capitaliste mondiale, dans les spécifiques et particulières conditions économiques et politiques de l’Europe occidentale… En Europe continentale (par rapport aux îles britanniques), surtout en Italie, France et Espagne, à cause des rapports de force économiques et politiques par-ticuliers existant entre les classes sociales, il a fallu avoir recours au levier de la contrainte externe européenne. Ce levier a permis de contourner parlements et systèmes électoraux qui, exprimant des intérêts diversifiés, ne permettaient pas la gouvernabilité si souhaitée, c’est-à-dire la capacité des gouvernements à mettre en pratique les contre-réformes de l’Etat-providence et des marchés des capitaux, des marchandises et du travail, voulues par le capital et imposées pour son compte par la Bce et par la Commission européenne”. Et c’est pour ces raisons, conclut Moro, que “l’idéologie dominante, c’est-à-dire l’idéologie des cercles économiques hégémoniques, n’est pas aujourd’hui celle du nationalisme, mais bien celle du cosmopolitisme”. En effet, l’idéologie nationaliste “ne représente pas, dans cette phase historique, les intérêts de fond du grand capital européen”. On peut com-prendre cela, observe Moro, en considérant que “le concept de nation et ceux de patrie et de peuple qui lui sont liés, ont changé au cours du processus historique et, dans chaque période, ont pris des significations diverses en fonction du point de vue, c’est-à-dire de l’orientation, politique et de classe”.

    Entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème, “les concepts de nation et de patrie de-viennent l’instrument idéologique des puissances européennes nouvelles et anciennes en compétition, en France et en Italie comme en Allemagne, pour la création de consensus autour des politiques impérialistes, et finalement pour la mobilisation des masses dans la guerre mondiale. On passe ainsi de la nation au nationalisme, c’est-à-dire à une concep-tion de supériorité de sa propre nation sur les autres. Dans le même temps, cependant, on assiste au développement du concept de nation dans un sens progressiste, c’est-à-dire comme lutte contre l’oppression impérialiste des peuples, en Europe et surtout dans les colonies”.

    En Europe, après la première guerre mondiale, “le concept de nation se trouve dirigé et exacerbé par le fascisme et par le nazisme. L’idée de nation et de patrie se réanime sur-tout à la suite de l’invasion nazi-fasciste des pays européens, et surtout après l’invasion de l’URSS. Où le parti communiste fait appel au peuple entier pour la défense de la patrie dans la lutte contre l’invasion nazie, qui, de fait, sera définie comme Grande guerre patrio-tique. En Occident aussi la Résistance n’est pas seulement lutte contre le fascisme mais en même temps lutte contre l’envahisseur étranger. En conséquence, elle prend, entre autres connotations, celle de guerre patriotique. Les formations partisanes italiennes, in-dépendamment de leur couleur politico-idéologique, choisissent souvent de prendre un nom faisant référence à des patriotes du Risorgimento : Mazzini, Pellico, Menotti, frères Bandiera, etc. Les formations partisanes mêmes du Parti communiste italien, majoritaires dans la Résistance italienne, se réclament fréquemment de la tradition du Risorgimento, en prenant par exemple le nom collectif de Brigades Garibaldi”. Après la guerre, le PCI de Togliatti comme on le sait développera, surtout après 1956, la “voie nationale ou italienne au socialisme”.

    Moro observe -à juste titre- que “cela fut la dernière véritable stratégie que les commu-nistes se donnèrent en Italie”.

    Revenant à nous, quelle signification peut-on attribuer aujourd’hui à la nation ? Domeni-co Moro répond : “La nation est un fait objectif, c’est-à-dire qu’elle existe jusqu’aujourd’hui en tant qu’individualité historique. Toutefois, elle prend une signification politique et idéo-logique différente selon qui en dirige l’interprétation et selon le contexte socio-économique historique”. Et la situation actuelle est caractérisée par le fait que “l’élite capitaliste a abandonné le concept de nation ou, pour être plus précis, l’a mis au second plan et rendu subalterne à l’autorégulation du marché et aux institutions supranationales. Alors que jusque récemment existaient des intérêts communs, entre l’élite économique et les sec-teurs subalternes, ou du moins la possibilité qu’on puisse établir un pacte social au niveau national, aujourd’hui ce pacte a été déchiré justement par cette élite de plus en plus inter-nationalisée. De sorte que la précédente unité de la communauté nationale, même en ayant toujours exclus une part plus ou moins grande des subalternes, s’est profondément fracturée […] Le capital a déchiré le pacte social keynésien, c’est-à-dire la base matérielle de la Constitution, et aujourd’hui ses intérêts, notamment en Italie et dans les autres pays les plus pénalisés par l’intégration européenne, s’opposent objectivement aux intérêts po-pulaires, ceux de la majorité de la population. Pour la pensée dominante le concept même de peuple est à présent “politiquement incorrect”, au point de déclarer qu’en suivre les inté-rêts revêt une acception négative, et devient populisme”.

    A l’égard de tout cela, l’auteur revendique la valeur actuelle et le caractère progressiste d’un “patriotisme constitutionnel, c’est-à-dire de l’appartenance à une communauté natio-nale conditionnée par le respect et la relance de la Constitution. Une Constitution, cepen-dant, non pas détournée par les modifications demandées par l’Europe comme c’est le cas aujourd’hui, mais bien dans son enracinement originel et surtout unie à la critique du capi-talisme. Surtout, ce qui distingue une conception progressiste et actuelle de nation d’une conception réactionnaire et arriérée est la question du pouvoir. La conception progressiste, en effet, se fondant sur le principe de la volonté populaire, doit se poser en perspective la question de la conquête du pouvoir de la part des classes subalternes et, dans l’immédiat, celle de l’action pour la modification des rapports de force entre les classes. Pour ces rai-sons justement, la récupération de la volonté populaire et du patriotisme constitutionnel, dans le contexte fortement cosmopolite et internationalisé, ne peut que se configurer, si nous voulons rester dans le concret et non dans les abstractions théoriques, en termes à la fois nationaux et internationalistes. Mais, seule la récupération de la volonté populaire et l’amélioration des rapports de force à un niveau national, dans les conditions spécifiques de l’intégration européenne, peuvent poser les fondements pour le développement d’une politique internationaliste, qui soit capable donc de construire une collaboration et une uni-té d’intentions entre les salariés et les subalternes d’Europe”.

    Mais que signifie concrètement “récupération de la souveraineté démocratique et popu-laire” ? Cela signifie d’abord “le rétablissement d’un contexte de lutte où les subalternes ne soient pas battus au départ, moyennant la réintroduction de mécanismes économico-institutionnels qui permettent de redéfinir des rapports de force plus favorables au travail salarié. Ces mécanismes se concrétisent, avant tout, en replaçant au niveau de l’état le contrôle sur la monnaie, afin de manoeuvrer sur les changes et d’attribuer à la Banque centrale le rôle de prêteur de dernière instance et d’achat des titres d’Etat”. De ce point de vue, observe Moro, “la sortie de l’euro […] est une condition certes non suffisante mais né-cessaire, sur le plan politique, et pas seulement sur le plan économique, pour défendre les intérêts de travail salarié et surtout pour reconstruire une stratégie de changement à un ni-veau européen : c’est-à-dire une stratégie internationaliste. C’est une conditio sine qua non, sans laquelle on ne peut ni promouvoir une politique de budget public expansion-niste, ni un élargissement de l’intervention publique, au moyen de véritables re-nationalisations de banques ou entreprises de caractère stratégique ; ni encore moins dé-fendre efficacement salaires et Etat-providence. À l’intérieur de l’euro on peut et on doit lut-ter pour le travail, le salaire et l’Etat-providence, mais les conditions n’existent pas pour déployer cette lutte jusqu’au bout et avec efficience”.

    Voilà pourquoi, pour répondre à la question qui donne son titre au livre, Moro affirme que sortir de la cage de l’euro est “de gauche”. Mais est-ce aussi “internationaliste” ? La ré-ponse de Moro est affirmative. Elle procède d’une analyse de la situation actuelle, dans laquelle “les mécanismes de l’intégration monétaire créent ou creusent les divisions entre les classes ouvrières des différents pays, en les mettant en compétition les unes contre les autres sur le plan du salaire et de la réduction de l’Etat-providence ; en divisant les peuples entre les “cigales” et gaspilleurs, comme les Grecs et les Italiens, et les “fourmis” et probes, comme les Allemands. Rien à voir, donc, avec le développement de solidarités et valeurs communes, rien à voir avec le dépassement du nationalisme et la recomposi-tion de classe grâce à la mondialisation et à l’Europe”. Contre tout cela, “seule une élabo-ration politique qui mette au centre la pratique de l’objectif du dépassement de l’euro et des traités européens, en la reliant à une critique des rapports de production, à la crise du capital et au néolibéralisme, peut permettre de relancer une politique qui soit à la fois effi-cace au niveau national et internationaliste au niveau européen, permettant à la gauche de recréer une force politique qui ne soit pas vue comme résiduelle et désormais destinée au cimetière de l’histoire”.

    Il serait certes facile de mesurer la distance qu’il y a entre ces paroles et les positions d’une grande partie des formations de gauche présentes aux élections du 4 mars. Mais il est sans aucun doute plus productif de remettre cette réflexion à l’après élections. La re-prise d’une gauche politique en Italie ne sera ni facile ni rapide. Elle devra repartir d’une réflexion très sérieuse sur sa propre histoire, sur les erreurs accomplies et sur les choses à faire. À cette réflexion pourront difficilement être étrangers les thèmes traités dans le livre de Domenico Moro.


    http://www.marx21.it/index.php/fr/54-articles/28875-voila-pourquoi-sortir-de-leuro-ne-serait-pas-historiquement-une-regress
    #finance #économie #monnaie #livre

    signalé par @wizo

  • Qui est Nicolas Berggruen, le milliardaire « philanthrope » qui a financé Sylvie Goulard ? Investigaction - Laurent Daure - 29 Jun 2017

    Prise dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, Sylvie Goulard a quitté le gouvernement Macron. L’éphémère ministre des Armées a dit vouloir être en mesure de « démontrer librement sa bonne foi ». Et voilà que le Journal du Dimanche dévoile que l’ancienne eurodéputée a été rémunérée à hauteur de 10.000 euros par mois par l’Institut Berggruen. Ruptures s’est penché sur le profil de Nicolas Berggruen, l’homme à la tête du think tank particulièrement généreux à l’égard de Sylvie Goulard. (IGA)


    L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du  think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe  [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du  « Nicolas Berggruen Institute for Governance  [Institut pour la gouvernance] ».

    Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une  « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. »  Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe  « est présidé par Mario Monti »  et qu’il  « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. »  On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

    Un milliardaire « philanthrope » de plus
    Basé en Californie, l’Institut Berggruen a été fondé en 2010 par le milliardaire américano-allemand – qui a grandi en France – Nicolas Berggruen, fils du richissime collectionneur et marchand d’art Heinz Berggruen (décédé en 2007). Le magazine  Forbes  évalue la fortune personnelle du  golden boy  à 1,81 milliard de dollars. Mais, à 55 ans, cet ancien jet-setter est quelque peu blasé, il a l’argent triste et veut désormais être reconnu en tant qu’intellectuel.

    Nicolas Berggruen aspire même à une vie d’ascète :  « Je ne suis pas si attaché aux biens matériels […]. Je possède très peu de choses. […] quelques papiers, deux ou trois livres et quelques chemises, vestes et pulls », déclare-t-il en 2012 au Daily Mirror. La preuve de son détachement des biens de ce monde : il a longtemps vécu « sans domicile fixe », c’est-à-dire dans des hôtels cinq étoiles, ce qui fascine les médias. Le Figaro est tombé sous le charme de ce bourlingueur de luxe qui  « sillonne le monde dans son jet privé Gulfstream IV. Ce nomade richissime peut ainsi résider dans 14 villes différentes en un mois. »  Sans doute en phosphorant durant les vols sur les moyens de réduire l’empreinte carbone des gueux.

    Financier à la réputation d’excentrique se piquant de « philanthropie » et d’ « idées », Nicolas Berggruen reste avant tout un homme d’affaires. Avec sa holding personnelle, qui fait des investissements immobiliers et financiers dans le monde entier, il est l’actionnaire majoritaire du premier groupe de médias espagnol Prisa (qui possède notamment le quotidien  El País ). Ce géant des médias présent dans 23 pays détient 15 % du groupe Le Monde. D’après Mediapart, M. Berggruen  « siège au conseil d’administration du Monde » . On peine à comprendre la discrétion du « journal de référence » sur un si prestigieux compagnonnage.

    L’amicale de la « mondialisation heureuse »
    Quand  L’Obs  – alors encore  Le Nouvel Observateur  – publie un portrait du  « loup de Wall Street repenti en berger philanthrope », qui est sollicité pour faire l’éloge du  « milliardaire qui voulait sauver le monde » ?… L’indispensable Alain Minc bien sûr ! Le chantre de la « mondialisation heureuse » semble parler de lui-même lorsqu’il plaide en faveur de Nicolas Berggruen :  « Un businessman arpentant le domaine des concepts ne fait-il pas œuvre plus utile qu’un intellectuel se lançant dans les affaires ? »  Pur hasard : Alain Minc est lui aussi membre du Conseil pour l’avenir de l’Europe, ainsi que du 21st Century Council (Conseil du XXIe siècle), un autre groupe de réflexion issu de l’Institut Berggruen, dont la description et la composition valent le détour.

    Ancien président du conseil de surveillance du  Monde, il se trouve qu’Alain Minc a représenté Prisa et… Nicolas Berggruen lorsque le groupe espagnol voulait racheter le quotidien vespéral en 2010, une offre concurrente de celle portée par le trio finalement victorieux Bergé-Niel-Pigasse (cf. le livre  Un si petit Monde  d’Odile Benyahia-Kouider, Fayard, 2011). Un banquier de chez Rothschild épaulait alors secrètement M. Minc dans cette opération tout en prétendant par ailleurs travailler gratis pour la Société des rédacteurs du  Monde . C’était Emmanuel Macron. Le futur président était même allé jusqu’à se cacher au dernier étage d’un immeuble pour éviter – en vain – que son double jeu ne soit découvert.

    Le portrait au cirage de Nicolas Berggruen brossé par  L’Obs  serait incomplet si l’irremplaçable Jacques Attali n’y avait pas apporté sa touche :  « C’est un garçon étrange, extrêmement gentil, extrêmement cultivé et extrêmement curieux, dans tous les sens du terme » . Et le grand mage médiatique surenchérit : « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général. Je le crois sincère dans sa démarche. »  Même si elle a touché 300 000 euros d’émoluments, Sylvie Goulard devrait être décorée pour avoir servi un si précieux personnage.
    Le financier qui voulait être philosophe
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    Macron pour les Nuls

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    http://www.investigaction.net/fr/qui-est-nicolas-berggruen-le-milliardaire-philanthrope-qui-a-finance
    Ruptures : https://ruptures-presse.fr/actu/nicolas-berggruen-institut-milliardaire-philanthrope-sylvie-goulard

    #Sylvie_Goulard #Nicolas_Berggruen #MoDem #gouvernement_Macron #eurodéputée #Institut Berggruen #Prisa #El_País #Le_Monde #Alain_Minc #21st_Century_Council #Rothschild #Emmanuel_Macron #mécène #Huffington_Post #WorldPost #philanthrope #mondialisation #Europe_de_la_Défense

  • « L’Europe, c’est plus d’efficacité pour moins de dépenses publiques et moins d’impôts ! »
    http://www.taurillon.org/l-europe-c-est-plus-d-efficacite-pour-moins-de-depenses-publiques-et-moin

    L’Eurodéputé Alain Lamassoure revient pour Le Taurillon sur les conclusions du rapport du « groupe de haut-niveau sur les ressources propres », présentées par Mario Monti jeudi dernier en commission des budgets du Parlement européen

    Actualités

    / #Budget_européen, #Economie, Fiscalité

    #Fiscalité

  • Mario Draghi et Matteo Renzi piratés pour des investissements financiers _ RTS - reuters/mre - 10 Janvier 2017
    https://www.rts.ch/info/economie/8297161-mario-draghi-et-matteo-renzi-pirates-pour-des-investissements-financiers

    La police italienne a arrêté mardi deux personnes accusées d’avoir piraté des comptes mail, dont ceux de Mario Draghi et de Matteo Renzi. Les informations obtenues auraient servi à une firme financière.

    « Des dizaines de milliers de comptes ont été piratés et parmi eux des comptes appartenant à des banquiers, des hommes d’affaires et même plusieurs cardinaux du Vatican », a déclaré le directeur de l’unité policière de lutte contre la cybercriminalité qui conduit l’enquête.

    Parmi les victimes se trouvent aussi le président de la BCE Mario Draghi et les anciens présidents du Conseil Mario Monti et Matteo Renzi. Le compte mail piraté de Mario Draghi n’est pas celui qu’il possède à la BCE mais à la Banque d’Italie, dont il était auparavant le gouverneur.
    Informations au profit d’une firme d’investissements

    Un ingénieur nucléaire de formation et sa soeur sont accusés de vol de secrets d’Etat et de piratage. Le virus utilisé a été mis au point par l’ingénieur, qui a sans doute utilisé les informations obtenues au profit d’une firme d’investissements qu’il dirige, a précisé la police.

    Les policiers n’ont pas encore pu déterminer l’étendue ni l’importance des informations collectées, mais au moins 18’000 comptes mails ont été piratés

    #Mario_Draghi #piratage #Matteo_Renzi

  • Après deux gouvernements non-élus, les Italiens votent pour la démocratie Solidaire - Marc Botenga - 5 Décembre 2016
    http://solidaire.org/articles/apres-deux-gouvernements-non-elus-les-italiens-votent-pour-la-democratie

      No ! » Les Italiens ont été clairs. Lors du référendum qui a eu lieu ce dimanche 4 décembre, ils ont majoritairement rejeté la réforme de la Constitution. Un message clair au social-démocrate Renzi, à toute la classe politique italienne, mais aussi à l’Union européenne : les gens veulent plus de participation populaire. Après deux gouvernements non-élus, les Italiens disent « Basta ! ».

    Le résultat du référendum est sans appel, avec un taux de participation de 65 % et 60 % des votants qui ont dit « non » au projet du premier ministre Matteo Renzi. Il s’agit d’un message clair des Italiens au social-démocrate Renzi, à toute la classe politique italienne, mais aussi à l’Union européenne. Un message de démocratie à cette classe politique qui a voulu exclure le peuple. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agissait : une constitution moins démocratique, avec moins de participation populaire. Après deux gouvernements non-élus, les Italiens ont maintenant dit : Basta !


    Des gouvernements sans et contre le peuple
    La campagne pour le « Non » a en premier lieu été une campagne démocratique. Son succès est celui des militants de base et du travail de terrain d’une grande variété d’acteurs.

    Après la chute de Berlusconi, en 2011, l’Union européenne avait imposé – sans élections - Mario Monti comme premier ministre et ministre de l’économie. Ancien conseiller de la banque d’affaires Goldman Sachs et de Coca-Cola, Monti avait passé dix ans à la Commission européenne. Il en profitait pour faire passer des mesures d’austérité et des coupes dans les pensions. Monti avait aussi initié la réforme du marché du travail que Renzi terminera.

    En 2014, Renzi devient le deuxième Premier ministre (Président du Conseil, selon la terminologie italienne) non-élu en trois ans, remplaçant son collègue de parti Enrico Letta. Renzi se fait un ardent défenseur des « réformes structurelles » de l’Union européenne. Sa loi Peeters à lui, qu’il appelle « Jobs Act », facilitera les licenciements collectifs, et supprime l’article 18 de la loi du travail. Cet article 18, dont la portée avait déjà été fortement affaiblie, garantissait une protection en cas de licenciement illégal. Berlusconi avait essayé d’abolir cet article, mais les travailleurs italiens s’étaient mobilisés en masse. Sans aucun mandat populaire, Renzi a ensuite forcé la main, là où les gouvernements de droite avaient échoué.

    Marre
    C’est ce même Renzi, non-élu et anti-social, qui voulait maintenant réformer la Constitution à son image. Le Sénat ne serait plus élu directement, et proposer une loi au Parlement deviendrait plus difficile pour les citoyens. Pas question, rétorquent donc les Italiens en masse.

    Des années faites de cadeaux aux banques et aux multinationales, des années d’austérité et de concurrence européenne ont quasiment mis à genoux l’économie italienne. C’est aussi cette politique qu’a refusé la population. Pour Eleonora Forenza, parlementaire européenne italienne du groupe de la Gauche unie européenne (GUE/NGL), Renzi appliquait à la lettre ce que demandent le capital financier, l’Europe des banques et notamment la banque d’affaires américaine JP Morgan. En 2013, cette société financière américaine affirmait que les systèmes politiques des pays du Sud paraissaient inadaptées à favoriser une plus grande intégration de la zone européenne.

    Face à l’ampleur du désaveu de ce dimanche 4 décembre, Renzi a démissionné. Durant la campagne pour le référendum, il avait en effet annoncé qu’il démissionnerait en cas de victoire du « non ». Cela avait encore davantage transformé le référendum en plébiscite pour sa politique. Avec un résultat éloquent.

    Il n’est cependant pas sûr que la classe politique, ni l’Union européenne, comprenne réellement le message. Au sein de l’establishment, des voix s’élèvent pour que le président italien Sergio Matarella nomme un « gouvernement technocratique ». Le nom de Pier Carlo Padoan circule notamment. Padoan a été directeur du Fonds Monétaire international (FMI) et vice-secrétaire général de l’OCDE. Imposer un autre gouvernement technocrate pour appliquer la politique des banques et de l’Union européenne. Voilà la première réaction de ceux d’en haut.

    Un message solidaire à porter
    C’est se voiler la face que de penser pouvoir ignorer le message du référendum. La droite traditionnelle et le richissime Silvio Berlusconi l’ont bien compris. Ainsi, dans une première réaction, même d’anciens ministres de Berlusconi se présentent désormais comme anti-élite. L’extrême droite, elle, veut donner une interprétation étroitement nationaliste ou même raciste à ce référendum.

    Ce serait une grossière manipulation. La campagne pour le « Non » a été portée très largement. Elle a en premier lieu été une campagne démocratique. Son succès est celui des militants de base et du travail de terrain d’une grande variété d’acteurs. Le Mouvement des 5 Étoiles (Movimento 5 Stelle) de Beppe Grillo y a joué un rôle important, mais il y avait aussi le grand syndicat CGIL, tous les comités locaux et les syndicats de base. Des militants des syndicats de base USB étaient d’ailleurs les premiers à descendre dans la rue devant le siège du Premier ministre pour exiger sa démission.

    Un sentiment de colère justifiée se répand contre cette élite qui essaie d’exclure la population de la politique, ainsi qu’un dégoût justifié des politiques qui ne favorisent que les grandes fortunes. Les Italiens ont voté en masse contre un gouvernement asocial au service des banques, contre l’Europe de la concurrence, pour davantage de démocratie. Le défi pour la gauche, pour tous ces militants qui se sont battus corps et âme, sera de donner une expression politique à la hauteur des aspirations de la population. Ce vote prouve une nouvelle fois que l’Europe doit changer de cap. Soit nous construisons une Europe de la solidarité et de la coopération, soit des tendances nationalistes qui devraient rester au 20e siècle domineront les années à venir.

    #Italie #Renzi #référendum #Constitution #anti-social #banques #silvio_berlusconi #fmi #ocde #Basta

  • #José_Manuel_Barroso cède à son tour aux sirènes de #Goldman_Sachs
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080716/jose-manuel-barroso-cede-son-tour-aux-sirenes-de-goldman-sachs

    Le géant de la finance de Wall Street a annoncé vendredi qu’il embauchait José Manuel Barroso. Moins de deux ans après son départ de Bruxelles, l’ancien président de la commission va conseiller la banque sur l’après-Brexit. Un signal ravageur pour la crédibilité de l’UE.

    #International #Brexit #CEO #Commission_européenne #Conflit_d'intérêts #europe #Jean-Claude_Juncker #Martin_Pigeon #Sven_Giegold

  • La bien triste Europe de monsieur Leparmentier
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150206trib083bb894c/la-bien-triste-europe-de-monsieur-leparmentier.html

    Une pâtée MONUMENTALE.

    Venons-en à présent au cœur du propos d’Arnaud Leparmentier : l’austérité n’est pas la cause du problème grec, c’est la gabegie grecque qui continue et justifie que l’on soit ferme avec le nouveau gouvernement hellénique. Personne évidemment ne peut nier que les dysfonctionnements de l’État et de la société grecs soient à l’origine des difficultés du pays. Du reste, nul n’en est plus conscient que les Grecs eux-mêmes, car, ne l’oublions pas, ils en sont les premières victimes, bien plus que le gentil et travailleur contribuable allemand. C’est précisément pour cette raison qu’ils ont voulu changer de majorité.

    Les deux partis, Nouvelle Démocratie et le Pasok, que l’Europe a soutenu sans vergogne et qu’Arnaud Leparmentier semble tant regretter, sont en effet les constructeurs de cet État inefficace et captateur. Et la troïka n’a pas changé la donne : les coupes se sont concentrées sur le bas de la fonction publique, sur des objectifs chiffrés, jamais sur l’efficacité. Quiconque a traversé un service d’urgence en Grèce pourra s’en convaincre aisément. Les licenciements de fonctionnaires (un tiers des effectifs tout de même, ce n’est pas mal pour des indolents) ont été décidés sur des critères bien peu transparents. Les popes et les armateurs - dont l’auteur fustige avec raison les avantages fiscaux - ont été protégés. Et ce n’est pas Antonis Samaras qui prévoyait de changer cet état de fait : il est le candidat des popes et des armateurs. Avec Alexis Tsipras, Syriza était pour les Grecs, le vrai parti de la réforme. L’auteur devrait s’en réjouir, mais il est sans doute aveuglé par l’amitié entre Antonis Samaras et ses héros, Angela Merkel et Mariano Rajoy...

    #Grèce #journalisme #éditocratie #austérité

    • la réalité, c’est que depuis 2010, la légitimité anti-austéritaire a toujours perdu. On a vu ce qu’est devenue la légitimité démocratique française en 2012. On a vu François Hollande, auréolé de sa victoire devoir courber l’échine et accepter un pacte budgétaire signé par son prédécesseur pour un plat de lentilles. On a vu un gouvernement français menacer des députés français pour les convaincre à trahir leur mandat et ratifier ce pacte budgétaire. On a vu des gouvernements en Italie et en Grèce tomber par la volonté d’Angela Merkel. On a vu les manœuvres contre le projet de référendum grec de novembre 2011 sur l’austérité. On a vu des unions nationales contraintes par l’Europe en Grèce ou en Italie. On a vu l’austérité se poursuivre en Italie malgré la défaite électorale du parti du premier ministre choisi par l’Europe, Mario Monti, pour mener cette politique. On a vu les manœuvres pour effrayer les Grecs en juin 2012. Le 25 janvier, les Grecs ont choisi une autre voie. Si l’Europe la leur refuse, ils devront décider si leur « légitimité démocratique » est inférieure ou non à celle de l’Allemagne ou de la Slovaquie...

      Au final, que retenir de cet éditorial ? L’image d’une Europe condamnée aux « ajustements », refusant toute solidarité interne et en même temps toute différence, montant les peuples les uns contre les autres, établissant une démocratie sur la base de critères économiques. L’Europe dont rêve Arnaud Leparmentier n’est en fait qu’un immense gâchis.

      lien avec http://seenthis.net/messages/358405

      le sens commun à tous les hommes ne suffit plus, l’individu ne peut plus réaliser la condition de base de toute démocratie : une connaissance élémentaire de ses intérêts matériels, car ceux-ci dépendent d’une foule d’éléments qu’il ne peut plus atteindre directement. Pour juger sérieusement de son #salaire, il lui faut désormais connaître le mécanisme de la #monnaie, le système fiscal, l’économie française et sa situation dans l’économie européenne : une #culture politique et juridique du niveau de la licence en #droit. Dans ces conditions le citoyen ordinaire n’essaie même plus de comprendre, il se jette sur l’explication que lui prépare la #propagande ; atrophiant son aptitude à s’expliquer, la complexité du monde actuel le livre au simplisme du #slogan. Plus les techniques deviennent hermétiques et rigoureuses, plus leur vulgarisation devient vulgaire : l’image ou l’incantation qui s’adresse aux nerfs de la foule compense la formule mathématique qui s’adresse à l’intellect du technicien.
      [...]
      Partout où pénètre la technique recule la liberté, car à la différence de la pensée libérale, ses vérités sont sans appel et leur exécution automatique. La technique comme la #loi impose à tous la même discipline, et partout où elle s’établit, s’établit la loi qui peut seule rendre ses applications possibles : la discipline totalitaire dans ce qu’elle a d’apparemment légitime ne fait qu’exprimer en clair la discipline industrielle. Ainsi sous le couvert du #libéralisme, l’évolution économique réalise dans la vie quotidienne des individus la condition fondamentale du #régime_totalitaire : la démission de l’homme, qu’il s’agisse de l’#indifférence atone du plus grand nombre à des déterminations qui les dépassent ou de la participation frénétique de quelques-uns.

  • GRÈCE : LE COUP D’ÉTAT NE SERA PAS TÉLÉVISÉ

    Les rumeurs d’élections distillées depuis deux jours par les créanciers de la Grèce, l’inquiétude pour les « Grecs qui souffrent » exprimée avant-hier sur les ondes d’une radio française par le président de la Commission (qui a bien pris soin d’ajouter que c’était du « peuple » qu’il se souciait, et non de son « gouvernement » ni de son « Parlement »), la récente douche froide de Bruxelles (la délégation hellénique face à des interlocuteurs expliquant qu’ils n’avaient pas mandat pour négocier, l’interruption consécutive de cette réunion au bout de 45 minutes), le report des négociations à la fin juin, la campagne de dénigrement du gouvernement grec orchestrée par le FMI, la Commission européenne et les principaux quotidiens allemands et français (« Die Welt », « Bild », « Le Figaro », « Le Monde »), campagne à laquelle le chef de file des sociaux-démocrates allemands vient d’apporter une lourde pierre et dont l’intensité a manifestement franchi un cap depuis deux ou trois jours ― tout cela, combiné à la fuite des capitaux en cours et à l’effondrement de la Bourse d’Athènes, montre que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative de coup d’État financier, économique et politique perpétrée contre le gouvernement grec, un gouvernement élu par le peuple il y a à peine moins de cinq mois.

    L’objectif semble bien être de faire tomber le gouvernement d’Alexis Tsipras en utilisant le levier de la panique bancaire et, en sapant les fondements mêmes de l’économie du pays, de réduire à néant le soutien politique que le peuple grec continue d’apporter à ses représentants.

    Il s’agit d’un coup d’État invisible, sans tanks dans les rues d’Athènes, sans bain de sang, sans images, dans le droit fil de la stratégie insidieuse d’étranglement adoptée par nos « partenaires » dès le 4 février (suspension par la BCE du principal mécanisme de financement des banques grecques), dans le droit fil aussi de la stratégie qui avait conduit ces mêmes partenaires à court-circuiter en 2011 les procédures démocratiques pour placer un banquier et un technocrate (Lukas Papademos, Mario Monti) à la tête des gouvernements grec et italien.

    Une tentative de coup d’État que les peuples de l’Union européenne, et le peuple grec lui-même, sont d’ores et déjà invités à cautionner.

    Ces peuples doivent aujourd’hui prendre conscience que leurs représentants font aujourd’hui tout ce qui est en leur pouvoir pour renverser, au cœur de l’Europe, un gouvernement démocratiquement élu.

    Dimitris Alexakis, Athènes

    mardi 16 juin 2015

    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/06/16/grece-le-coup-detat-ne-sera-pas-televise

    #dette #UE #FMI #Grèce #Tsipras #négociations #coup_d'Etat #bank_run #fuite_des_capitaux #krach

  • #France is Europe’s ’big problem’, warns Mario Monti - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11486817/France-is-Europes-big-problem-warns-Mario-Monti.html

    France has become Europe’s “big problem”, according to the former prime minister of Italy, who warned that anti-Brussels sentiment and the rise of populist parties in the Gallic nation threatened to blow the bloc’s Franco-German axis apart.

    Mario Monti – who was dubbed “Super Mario” for saving the country from collapse at the height of the eurozone debt crisis – said France’s “unease” with the single currency had already created tensions between Europe’s two largest economies.

    “In the last few years we have seen France receding in terms of actual economic performance, in terms of complying with all the European rules, and above all in terms of its domestic public opinion – which is turning more and more against Europe,” he told The Telegraph.

    France’s strained relationship with Brussels has been borne out through its persistent defiance of EU budget targets and the rise of Marine Le Pen’s far-right Front National party,
    “France is the big problem of the European Union because the whole construct has been leveraged on the foundation of a solid Franco-German entente. If it isn’t there then there is a poor destiny for Europe,” said Mr Monti. “We’ve seen that the strong axis is no longer so strong.”

    #austérité

  • En #Italie, le sacre du licenciement
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/RIMBERT/48604

    Après le « modèle allemand » des bas salaires, le « modèle italien » de flexibilité ? L’accord pour la « croissance de la productivité et de la compétitivité » signé le 21 novembre dernier par des syndicats et le patronat avec la bénédiction du président du conseil, M. Mario Monti, bouleverse les relations sociales (...) / Italie, #Droit, Économie, #Syndicalisme, #Travail - 2013/01

    #Économie #2013/01

  • Journée noire sur les marchés européens, angoissés par le sort de l’Italie

    Les marchés financiers, qui espéraient de longue date et misaient encore lundi avec une certaine confiance sur une alliance pro-réformes entre le dirigeant du centre gauche Pier Luigi Bersani et le président du Conseil sortant Mario Monti*, l’option la plus favorable du point de vue des marchés financiers, en ont été pour leurs frais.

    http://www.la-croix.com/Actualite/Economie/Economie/Journee-noire-sur-les-marches-europeens-angoisses-par-le-sort-de-l-Italie-

    *L’occasion de (re)voir le très bon docu « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » (Arte) http://www.arte.tv/fr/goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde/6820372,CmC=6891612.html

  • Comme les journalistes de nos quotidiens nationaux sont incapables de dessiner un camembert, il est peut-être intéressant de reproduire ici les résultats complets des élections italiennes communiqué par Euractiv.

    http://www.euractiv.fr/institutions/elections-italie-resultats-monti-berlusconi-grillo-bersani-18236.html

    Chambre (assemblée nationale)

    Coalition de centre gauche de Pier Luigi Bersani : 29, 54 % (340 sièges)

    Parti démocrate (PD, social démocrate) : 25, 4 % (292 sièges)
    Gauche, écologie et liberté (SEL, gauche radicale) : 3, 2 % (37 sièges)
    Centre démocrate : 0, 5 % (6 sièges)
    Parti populaire du Tyrol du Sud (SVP, conservateur et régionaliste) : 0, 4 % (5 sièges)

    Coalition de droite de Silvio Berlusconi : 29, 18 % (124 sièges)

    Peuple de la Liberté (PdL, conservateur) : 21, 6 % (97 sièges)
    Ligue du Nord (LN, extrême droite, régionaliste) : 4, 1 % (18 sièges)
    Frères d’Italie (issu d’une scission du PdL) : 1, 95 % (9 sièges)
    Les autres formations de la coalition n’ont pas obtenu suffisamment de votes pour prétendre à un siège.

    Mouvement 5 étoiles de Giuseppe Piero Grillo : 25, 55 % (108 sièges)

    Coalition de centre droit de Mario Monti : 10, 56 % (45 sièges)

    Choix civique avec Mario Monti pour l’Italie : 8, 3 % (37 sièges)
    Union du Centre (UDC) : 1, 8 % (8 sièges)
    Futur et Liberté (FIL) : 0, 46 % (0 siège)

    Révolution civile d’Antonio Ingroia (centre gauche) : 2, 24 % (0 siège).

    Agir pour arrêter le déclin (libéraux) : 1, 1 % (0 siège)
    Sénat (315 sièges)

    Coalition de droite de Silvio Berlusconi : 30, 72 % (116 sièges)

    Peuple de la Liberté (PdL, conservateur) : 22, 3 % (98 sièges)
    Ligue du Nord (LN, extrême droite, régionaliste) : 4, 33 % (17 sièges)
    Frères d’Italie (issu d’une scission du PdL) : 1, 92 % (0 siège)
    Le Grand Sud (autonomistes) : 0, 39 % (1 siège)
    Les autres formations de la coalition n’ont pas obtenu suffisamment de votes pour prétendre à un siège.

    Coalition de centre gauche de Pier Luigi Bersani : 31, 63 % (113 sièges)

    Parti démocrate (PD, social démocrate) : 27, 43 % (105 sièges)
    Gauche, écologie et liberté (SEL, gauche radicale) : 3 % (7 sièges)
    Centre démocrate : 0, 53 % (0 siège)
    Le mégaphone - Liste Crocetta : 0, 45 % (1 siège)
    Parti socialiste italien : 0, 18 % (0 siège)
    Moderati : 0, 04 % (0 siège)

    Mouvement 5 étoiles de Giuseppe Piero Grillo : 23, 79 % (54 sièges)

    Coalition de centre droit de Mario Monti : 9, 13 % (18 sièges)

    Révolution civile d’Antonio Ingroia (centre gauche) : 1, 79 % (0 siège).

    Agir pour arrêter le déclin (libéraux) : 0, 90 % (0 siège)

    Les autres listes n’ont pas obtenu suffisamment de voix pour prétendre à un siège.

  • Mario Monti, sauveur de l’Europe et idole des médias | Frédéric Lemaire (Acrimed)
    http://www.acrimed.org/article3959.html

    En annonçant le 9 décembre sa démission prochaine de la présidence du Conseil italien, et la tenue d’élections anticipées de quelques semaines, Mario Monti a suscité une vague de stupeur dans la presse. Il est pourtant rare qu’une telle péripétie, somme toute banale, de la vie politique d’un pays européen accapare ainsi l’attention des médias… Il est vrai qu’il ne s’agit pas de n’importe quel premier ministre. Ex-conseiller international de Goldman Sachs et ex-commissaire européen, ayant pris les rênes du pays sans élection, Mario Monti n’avait-il pas réussi, avec son « gouvernement d’experts », à sortir l’Europe de la crise en permettant à l’Italie de retrouver la confiance des marchés ? Retour sur les hommages unanimes de la presse à « Super Mario ». (...) Source : Acrimed

  • Mario Monti, sauveur de l’Europe et idole des médias

    En annonçant le 9 décembre sa démission prochaine de la présidence du Conseil italien, et la tenue d’élections anticipées de quelques semaines, Mario Monti a suscité une vague de stupeur dans la presse. Il est pourtant rare qu’une telle péripétie, somme toute banale, de la vie politique d’un pays européen accapare ainsi l’attention des médias… Il est vrai qu’il ne s’agit pas de n’importe quel premier ministre. Ex-conseiller international de Goldman Sachs et ex-commissaire européen, ayant pris les rênes du pays sans élection, Mario Monti n’avait-il pas réussi, avec son « gouvernement d’experts », à sortir l’Europe de la crise en permettant à l’Italie de retrouver la confiance des marchés ? Retour sur les hommages unanimes de la presse à « Super Mario ».

    http://www.acrimed.org/article3959.html

  • Le départ de Monti, une mauvaise nouvelle pour la France / France Inter
    http://www.franceinter.fr/emission-l-edito-de-nicolas-beytout-le-depart-de-monti-une-mauvaise-nouv

    Il faut dire qu’il est très impopulaire en Italie. Et pour cause : hausse des impôts, suppression de plusieurs dizaines de départements et de régions, réduction de la dépense publique, ouverture à la concurrence de certaines professions protégées, il a lancé de véritables réformes de structure. Tout n’a pas été parfait, mais la crédibilité et la rigueur personnelle de Mario Monti étaient ses meilleures alliées. Sa façon de dire les choses, aussi. Il est arrivé au pouvoir sans rien cacher de ses intentions et de son programme. Il n’avait pas promis, lui, de « réenchanter le rêve »…

    Ca devient de plus en plus dur de se lever avec France Inter le matin. Les comiques sont de moins en moins drôles.

    #france_inter #les_echos #novlangue #editorialistes

  • A dancing afternoon

    http://nodeathpenalty.santegidio.org/userfiles/file/PROGRAMME_EN%5B1%5D.pdf

    29th Oct 2012

    On 29 March, our Prime Minister Mario Monti just arrived in Japan when three hangings occurred. That was a slap in the face for Italy and Europe.

    Europe is not only proud to be a “death penalty free” land, it’s also determined to obtain the abolition of the capital punishment in all the world and is asking Japan to end executions.

    Mr. Monti said nothing: nothing the Italian government, Parliament, newspapers and nothing said the Italian abolitionist organizations. Not a word, not a breath.

    That was a very sad day for those who are not abolitionist of the sunny days.

    Nobody can expect that a dancing afternoon will restore respect for our country in the Japanese government and public opinion.

    Dott. Claudio Giusti

    Via Don Minzoni 40, 47100 Forlì, Italia
    Tel. 39/0543/401562 39/340/4872522
    e-mail giusticlaudio@alice.it

    http://www.astrangefruit.org/index.php/en

    http://www.osservatoriosullalegalita.org/special/penam.htm

    Member of the Scientific Committee of Osservatorio sulla Legalità e i Diritti, Claudio Giusti had the privilege and the honour to participate in the first congress of the Italian Section of Amnesty International: later he was one of the founders of the World Coalition Against The Death Penalty.

  • Le Figaro - Flash Actu : Israël : Monti reçu par Nétanyahou
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/25/97001-20121025FILWWW00683-israel-monti-recu-par-netanyahou.php

    Le président du conseil italien Mario Monti a réaffirmé aujourd’hui l’attachement de son gouvernement à la sécurité de l’Etat hébreu à l’issue de sa rencontre avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. « Je suis ravi d’être ici pour la deuxième fois en six mois et d’affirmer combien notre amitié est grande », a déclaré Mario Monti lors d’une visite de 24 heures en Israël.

    « Dans le domaine sensible des relations régionales, nous considérons que la sécurité de l’Europe est liée à celle d’Israël », a-t-il souligné. « Nous rejetons absolument les menaces sur la stabilité régionale et la négation de l’Holocauste. Toute menace contre Israël est inacceptable », a-t-il ajouté, faisant allusion à l’Iran et à son programme nucléaire controversé.

    « la sécurité de l’Europe est liée à celle d’Israël » et ensemble nous combattons des barbares comme celui-ci :

  • Pif, paf, le plan ultime pour sauver l’euro(pe) est mort lui aussi | kitetoa
    http://reflets.info/pif-paf-le-plan-ultime-pour-sauver-leurope-est-mort-lui-aussi

    Chronique d’une mort annoncée : le énième plan de sauvetage de l’Europe, mené, dit-on, de main de maître par François Hollande, Mariano Rajoy et Mario Monti pour faire plier la vilaine Angela Merkel, a eu un temps de vie aussi court que les autres. Pourquoi ? L’entité « Les marchés » évoquée régulièrement par la presse et les politiques a donné un peu de répit à tout le monde pendant quelques jours. Simplement parce que l’on annonçait, encore une fois, une injection massive de milliards de brouzoufs dans les caisses des banques et indirectement, un répit pour les Etats en difficulté. Comment cela devait-il marcher ? Pour faire simple, on devait injecter 120 milliards d’euros pour relancer la croissance. Une somme assez ridicule au regard de la zone euro et ça, peu de monde l’avait remarqué, le storytelling sur la relance nécessaire ayant fonctionné. En parallèle, on attribuait une enveloppe maximale de 100 milliards d’euros au secteur bancaire espagnol qui est empêtré dans une crise terrible dont personne ne veut dire la réalité. Ça, les injections massives dans le secteur bancaire, l’entité « Les marchés » adore. Du coup, elle a marqué sa joie. Jusqu’à ce que… Jusqu’à ce que les informations dévoilées par (...)

  • A Rome, les Urgences à l’agonie
    http://fr.myeurop.info/2012/03/01/a-rome-les-urgences-a-l-agonie-4768

    Mais pour remettre de l’ordre dans les 500 Urgences hospitalières, il faut de l’argent. Or, le gouvernement de technocrates de Mario Monti n’en a pas, l’opération de redressement des comptes publics limitant les dépenses de tous les ministères, y compris celui de la Santé, au strict minimum.

    La situation dramatique des hôpitaux italiens est le résultat des coupes claires effectuées par le gouvernement Berlusconi en 2004 et de l’incompétence des régions qui ont plombé leurs budgets et se retrouvent aujourd’hui dans une situation de redressement"

  • Un nouveau plan d’austérité à pleurer
    http://fr.myeurop.info/2011/12/05/un-nouveau-plan-d-austerite-a-pleurer-4008
    FOUTAISES : en aucun cas les mesures prises ne sont autre chose qu’un hold up massif de la finance sur le salariat.
    Mieux, les mesures prises partout en Europe sous des prétextes divers ont été actées et demandées par les organisations patronales depuis de nombreuses années, bien avant la soi-disant crise qui les rend nécessaires
    #stratégieduchoc

    Les Italiens n’ont plus le choix : se sacrifier pour sauver l’Europe. Le gouvernement de Mario Monti a annoncé dimanche, une journée en avance, son plan de rigueur carabinée pour faire face à la crise de la dette. Entre autres « sacrifices », la réforme des retraites a été validée.

    La ministre de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, Elsa Fornero, a fondu en larmes hier soir en prononçant finalement le mot sacrifice pour justifier du rehaussement de l’âge du départ en retraite. Puis Mario Monti s’est adressé à la nation annonçant aux Italiens qu’ils allaient devoir verser des larmes et du sang. Atmosphère tragi-comique tendue pour la conférence de presse du gouvernement italien marquant une inflexion dans l’austérité.

  • Coup d’Etat contre la démocratie - Etat Critique - blog politique
    http://www.etat-critique-blog-politique.com/article-coup-d-etat-contre-la-democratie-90985169.html

    Coûte que coûte, même au prix de sacrifices humains inouïs, l’idéologie capitaliste avide de profit renforce sa domination partout en Europe. Durant le mois de novembre 2011 plusieurs responsables de la débâcle financière européenne sont mis en place sans avoir pour autant été élus. Mario Draghi vient d’être nommé président de la BCE, Lucas Papadémos est parachuté à la tête de l’Etat grec et Mario Monti remplace au pied levé un Berlusconi devenu trop impopulaire pour diriger l’Italie. Aucun de ces personnages n’a été soumis au vote, pas de programme compromettant, pas de campagne permettant de soulever le débat. Pourtant chacun d’eux a eu une part de responsabilité dans la crise qu’ils prétendent résoudre, notamment au sein de la sulfureuse banque d’affaires américaine Goldman Sachs, reine des arnaques astronomiques. Mario Draghi en tant que vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs Internationale, Lucas Papadémos en tant que gouverneur de la Banque centrale hellénique et Mario Monti comme conseiller international de Goldman Sachs ont tous trois provoqué à des degrés divers le déclanchement de la crise en Europe en aidant à la falsification de comptes de la dette grecque et en spéculant sur celle-ci |2|. Ils portent de lourdes responsabilités dans la crise qui se développe en Europe et doivent à ce titre être démis de leurs fonctions et répondre de leurs actes devant la justice.

  • Juntes civiles | Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/12/HALIMI/47028

    Maniant le chantage à la faillite et la peur du chaos, deux anciens banquiers, MM. Lucas Papadémos et Mario Monti, viennent de prendre le pouvoir à Athènes et à Rome. Ce ne sont pas des techniciens apolitiques, mais des hommes de droite. / #Europe, #Grèce, #Italie, #Capitalisme, #Dette, Économie, #Finance, (...) / Europe, Grèce, Italie, Capitalisme, Dette, Économie, Finance, Parti politique, #Politique, Crise économique, Crise financière, Crise monétaire, #Néolibéralisme - 2011/12

    #Économie #Parti_politique #Crise_économique #Crise_financière #Crise_monétaire #2011/12