en est à vérifier que la nuit dernière ce n’était pas la pleine Lune ou la nouvelle Lune ou un truc comme ça, juste parce qu’elle a bien cru que ça y était, qu’elle allait enfin mourir de ses sempiternels malaises cardiaques, et qu’elle eut l’impression que les plus fortes de ces « crises » nocturnes survenaient à intervalles réguliers qui pouvaient — pourquoi pas ? — correspondre à des lunaisons.
Évidemment après vérification ce n’était pas le cas mais voyez comme c’est, la vie : on a eu beau s’être prévalue du matérialisme dialectique durant toute son existence, à l’approche de la Mort il est quasiment impossible de ne pas virer mystique.