• Un incendie de façade majeur frappe un immeuble résidentiel à Valence (Espagne)
    https://www.batiactu.com/edito/incendie-facade-majeur-frappe-un-immeuble-residentiel-67967.php

    Un incendie de façade majeur a ravagé un immeuble de 138 logements, à Valence (Espagne), ce 22 février 2024. Le bilan est lourd : cinq personnes sont décédées, et entre neuf et quinze sont déclarées disparues. Trois jours de deuil ont été déclarés à Valence. Le sinistre est parti du quatrième étage, et s’est très rapidement propagé le long de la façade, dans un scénario comparable à celui de l’incendie de la tour Grenfell, à Londres, en juin 2017. D’après le quotidien national El Pais, le système de façade était d’ailleurs proche : présence d’une lame d’air et de panneaux en aluminium intégrant un cœur en polyéthylène.

    Des immeubles à fuir d’urgence, un peu comme les collèges Pailleron en leur temps.


    #isolation_des_facades #isolation_par_l'extérieur #ITE

  • essaie de se caresser dans le sens du poil et de se rassurer en se disant que là, tout de suite, si elle était jeune aujourd’hui elle serait sûrement écolo-terroriste, zadiste, révolutionnaire communiste, militante intersectionnelle, non-binaire, anti-spéciste et complètement déconstruite.

    Mais au fond d’elle elle sait que ce n’est pas vrai. « Gnothi seauton » disait Socrate, et si elle était jeune aujourd’hui il est probable qu’elle serait exactement ce qu’elle fut en l’étant jadis : névrosée obsessionnelle, incroyablement seule, malheureuse, incrédule et défoncée.

    Quand on est solipsiste on ne peut rien changer au monde parce qu’on n’est pas dupe de soi-même — or la totalité du monde est en soi.

    #IteMissaEst.

  • a une totale défiance envers les ceusses qui font mais ne pensent pas ; elle leur préfère (de loin !) celleux qui pensent mais ne font pas. Quid des ceusses qui pensent et qui font ? Ha ha, c’est comme les fourmis de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête, ça n’existe pas ! Dans le dictionnaire de la Dictatature du punkàchiennariat, action et lucidité sont antonymes !

    Rappelez-vous encore une fois de Valéry et de son « Que de choses il faut ignorer pour agir » : quand on a le moindre Savoir, la plus petite clairvoyance, on s’assoit là où l’on est et l’on attend la fin du monde.

    (Ceci était un message subliminal à l’attention des zigotos qui procèdent présentement à des énièmes travaux d’on-ne-sait-trop-quoi dans le village : iels ne s’activent pas parce qu’il y a besoin de s’activer ni pour que quelque chose soit mieux « après » — nous savons d’expérience que les chantiers ne débouchent toujours que sur d’autres chantiers —, iels s’activent juste pour ne pas penser. Et la planète, pendant ce temps ? Gagné, elle en crève. Toute idée mise en œuvre est mortifère.)

    #IteMissaEst.

  • La Russie a envoyé vers la France un des aimants géants prévus pour le programme ITER sur la fusion nucléaire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/02/fusion-nucleaire-la-russie-envoie-vers-la-france-un-aimant-geant-dans-le-cad

    L’imposante pièce russe devait partir en mai, mais les interdictions faites aux bateaux russes de s’amarrer dans un port européen, en raison des sanctions liées à son agression militaire en Ukraine, ont retardé son départ. Pas question pour autant pour la Russie de ne pas « remplir ses obligations » dans cet important projet international, a fait valoir Viatcheslav Perchoukov, représentant spécial de Rosatom pour les projets internationaux, selon qui « les événements actuels n’ont guère affecté l’avancée du projet ».

    #ITER #fusion #nucléaire

  • Elle n’existe pas encore, mais la fusion nucléaire épuise déjà son carburant | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/energie-fusion-nucleaire-epuise-deja-carburant-tritium-20-kilos-reserves

    Il n’y a, sur Terre, que 20 kilos de tritium. Comment faire ?

    Repéré par Barthélemy Dont sur Wired

    30/05/2022 à 20h02

    Plus efficace, moins dangereuse et moins polluante que la fission nucléaire que nous connaissons aujourd’hui, la fusion concentre beaucoup d’espoirs sur la production électrique de demain.

    Sur le papier, le principe est simple : deux isotopes de l’hydrogène différents, le deutérium et le tritium, sont envoyés dans un réacteur appelé tokamak, où ils fusionnent, créant un plasma aussi chaud que la surface du Soleil.

    Tout cela reste théorique cependant, puisque malgré un large engouement pour cette technologie, des progrès constants et des promesses excitantes, personne ne sait encore la maîtriser au point de produire de l’électricité.

    Grâce aux très importants moyens et efforts investis dans le secteur, il est toutefois possible que la fusion devienne à moyen terme une solution viable. Auquel cas elle fera face à un problème majeur : elle manque déjà de carburant.

    Comme l’explique le site internet d’ITER, le principal tokamak expérimental au monde, le deutérium est à la fois abondant et simple à obtenir puisque « chaque mètre cube d’eau de mer contient 33 grammes de deutérium que l’on extrait de manière routinière à des fins scientifiques et industrielles ».

    Ce n’est en revanche pas le cas du tritium. Il n’est présent dans la nature « qu’à l’état de traces », et les réserves mondiales de l’isotope ne se résument en tout et pour tout qu’à 20 kilos.

    Le stock de tritium disponible aujourd’hui est en fait un sous-produit des réacteurs à eau lourde pressurisée, qui en rejettent environ 100 grammes par an. Seulement, il ne reste que trente de ces réacteurs en activité, et ils sont en fin de vie. De surcroît, l’objectif de la fusion est de remplacer avantageusement le nucléaire existant, pas de dépendre de lui.
    Solution théorique

    Le tritium n’a qu’une durée de vie d’un peu plus de douze ans. Lorsqu’ITER démarrera, normalement en 2035, la moitié du stock existant aura déjà disparu. Or, un réacteur devrait avoir besoin d’environ 200 kilos de tritium par an.

    Tout n’est cependant pas perdu. Les scientifiques ont bien sûr anticipé la question et trouvé une solution : théoriquement, les réacteurs à fission pourraient être autosuffisants en tritium.

    Si les neutrons rejetés par le réacteur entrent en contact avec du lithium-6, ils devraient produire du tritium, qui pourrait être extrait et réinjecté dans le réacteur. Un tokamak aurait ainsi simplement besoin d’une petite quantité de l’isotope pour démarrer, puis produirait son propre carburant.

    Tapisser le réacteur d’une couche de lithium pourrait donc « suffire à le rendre autosuffisant en carburant, tout en produisant un petit extra pour démarrer de nouvelles centrales », explique le porte-parole de l’Autorité britannique de l’énergie atomique. Mais comme pour tout ce qui touche à la fusion nucléaire, si le principe est brillant, son application est encore largement théorique.

  • Stress, peur, pression : le difficile quotidien des salariés du réacteur nucléaire Iter
    https://reporterre.net/Stress-peur-pression-le-difficile-quotidien-des-salaries-du-reacteur-nuc

    « L’Organisation #Iter a instauré une gestion par la peur », a déclaré ce lundi 28 février Michel Claessens, directeur de la communication de 2011 à 2015 et « ITER policy officer » à la Commission européenne de 2016 à 2021. « Mes collègues subissent un stress insupportable, une peur omniprésente, la peur de parler. Il y a dans ce projet de pointe une omerta scientifique. Elle conduit à des dérives inacceptables concernant le personnel et la radioprotection. » Il était entendu lors d’une réunion exceptionnelle consacrée au projet Iter par la Commission de contrôle budgétaire du Parlement européen. Bernard Bigot, directeur de l’Organisation d’Iter, a annulé sa participation à la réunion au Parlement européen, expliquant dans un message qu’« il ne souhaitait pas s’exprimer en présence de Michel Claessens ». Cette rencontre a été organisée suite au rapport accablant de cet ancien directrice de la communication, spécialiste de la fusion, et au suicide en mai 2021 d’un ingénieur italien de 38 ans au sein de l’agence Fusion 4 Energy de Barcelone, qui coordonne le projet Iter au niveau européen.

    #nucléaire

  • Damit wird die Kernfusion keinen Beitrag zur Lösung der Klimakrise ...
    https://diasp.eu/p/14113521

    Damit wird die Kernfusion keinen Beitrag zur Lösung der Klimakrise leisten können: Wenn die Technologie tatsächlich in den 2040er-Jahren großtechnisch zur Produktionsreife gelangt, müssen viele Staaten längst klimaneutral sein. (piqd) #Energie https://www.deutschlandfunk.de/auf-dem-weg-zum-fusionskraftwerk-100.html

  • #HazteOír y #CitizenGo mantienen en México uno de sus principales bastiones. Les sirven de cobertura sectores del PAN; cuentan como estructura formal a #Citizengo México y subrepticia a la organización #YoInfluyo, donde convergen #foxistas y #calderonistas; están coordinadas con el alto clero y las igualmente ultraderechistas #FundaciónIncluyendoMéxico y #RedFamilia; tienen el favor de empresarios de la #Coparmex; y académicos de la #UP, el #ITAM, la #Anáhuac y el #ITESM le dan sustento ideológico a su doctrina. Wikileaks, en asociación con #Contralínea y otros tres medios en el mundo, revela las entrañas de la coordinación mundial del movimiento conservador
    https://contralinea.com.mx/contralinea-758

  • #HazteOír y #CitizenGo mantienen en México uno de sus principales bastiones. Les sirven de cobertura sectores del PAN; cuentan como estructura formal a #Citizengo México y subrepticia a la organización #YoInfluyo, donde convergen #foxistas y #calderonistas; están coordinadas con el alto clero y las igualmente ultraderechistas #FundaciónIncluyendoMéxico y #RedFamilia; tienen el favor de empresarios de la #Coparmex; y académicos de la #UP, el #ITAM, la #Anáhuac y el #ITESM le dan sustento ideológico a su doctrina. Wikileaks, en asociación con #Contralínea y otros tres medios en el mundo, revela las entrañas de la coordinación mundial del movimiento conservador
    https://contralinea.com.mx/mexico-en-el-epicentro-de-la-conspiracion-internacional-de-la-ultrad

  • Desnudan a dos organizaciones de ultraderecha con asiento originario en México y España y con ramificaciones en 50 países: #HazteOír y #CitizenGo. Los documentos revelan que en México tienen a una de sus estructuras más fuertes, alojadas en sectores del PAN, la jerarquía eclesiástica, asociaciones como #ElYunque, #YoInfluyo, la #RedFamilia e #IncluyendoMéxico y en las plantillas de instituciones como la #UniversidadPanamericana, el #ITAM y el #ITESM
    https://contralinea.com.mx/hazte-oir-y-citizen-go-la-estructura-de-la-ultraderecha-en-mexico-es

  • Derrière le projet Iter, des montagnes de métaux toxiques et de déchets radioactifs
    https://reporterre.net/Derriere-le-projet-Iter-des-montagnes-de-metaux-toxiques-et-de-dechets-r

    « Si je viens travailler chaque matin, c’est parce que je crois qu’il n’y a pas d’alternative à la fusion nucléaire pour lutter contre le changement climatique. Il faudra alimenter tout le parc de véhicules électriques, l’éolien et le solaire ne suffiront pas », explique à Reporterre Laban Coblentz,

    Voilà qui illustre parfaitement ce que je disais ailleurs sur la fuite en avant nucléariste : « on consomme de plus en plus donc il faut produire de plus en plus ». Zéro question sur la consommation.

    #nucléaire #iter #énergie

    L’article ci dessus fait partie d’une série en trois volets sur Iter :

    https://reporterre.net/Iter-les-promesses-polluantes-de-la-fusion-nucleaire-l-enquete-de-Report

  • Des scientifiques promettent la fusion nucléaire dès 2025 | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/energie-scientifiques-promettent-fusion-nucleaire-electricite-reacteur-s

    À son rythme de monumental projet scientifique international, et avec un budget correspondant, le projet ITER avance tranquillement. Le projet privé SPARC, de son côté, court.

    Et ce à pleine vitesse : selon l’équipe qui a conçu ce réacteur compact, les premiers tests de fusion pourraient être effectués dans les cinq ans à venir, et la production d’électricité serait attendue dès le début de la prochaine décennie.

    Z’avez des nouvelles d’#hyperloop ? :-))

  • Penser la haine après le trauma
    https://www.cairn.info/revue-rhizome-2018-3-page-34.htm

    Les croisements entre trauma et violence sont souvent pensés sous l’angle de la violence subie, le premier s’inscrivant dans le sillage de la seconde. Les effets de la violence se traduisent alors en symptômes, mais aussi en agir, dans des cycles de répétition traumatique où la personne traumatisée peut se remettre dans des situations de risque. Qu’ils empruntent le vocabulaire de la psychanalyse ou celui d’approches biomédicales, de nombreux écrits en psychologie mettent ainsi de l’avant le caractère déstructurant de la violence traumatique.

  • Iteraties IV, esc medien kunst labor
    http://constantvzw.org/site/Iteraties-IV-esc-medien-kunst-labor.html

    ITERATIONS wijdt zich aan de toekomst van artistieke samenwerking in een digitaal genetwerkte omgevingen. Multidisciplinaire kunstenaars en werkers worden samengebracht om speculatieve werken te creëren die onze voorstellingen voeden van mogelijke samenwerkingsvormen. Via een serie van hands-on residenties en discursieve tentoonstellingen biedt #Iterations situaties waarbinnen kunstenaars samen experimenteren met nieuwe manieren van ’kunst werken’. Voor de vierde editie van Iterations nodigt (...)

    Iterations

  • #Iterations IV, esc medien kunst labor
    http://constantvzw.org/site/Iterations-IV-esc-medien-kunst-labor.html

    ITERATIONS is committed to the future of artistic collaboration in digitally networked contexts. Multidisciplinary artists and practitioners are brought together to create speculative works that feed the imagination of possible modes of artistic collaboration. Through a series of hands-on residencies and discursive exhibitions, ITERATIONS provides situations in which artists collectively experiment with new ways of ‘art working’ which make space for collectivity and collaboration. For the (...)

    Iterations

  • Dai dati biometrici alle motovedette : ecco il #business della frontiera

    La gestione delle frontiere europee è sempre di più un affare per le aziende private. Dai Fondi per la difesa a quelli per la cooperazione e la ricerca: l’Ue implementa le risorse per fermare i flussi.

    Sono 33 i miliardi che l’Europa ha intenzione di destinare dal 2021 al 2027 alla gestione del fenomeno migratorio e, in particolare, al controllo dei confini. La cifra, inserita nel #Mff, il #Multiannual_Financial_Framework (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=COM%3A2018%3A321%3AFIN), (ed ora in discussione tra Commissione, Parlamento e Consiglio) rappresenta il budget complessivo Ue per la gestione delle frontiere esterne, dei flussi migratori e dei flussi di rifugiati. E viene notevolmente rafforzata rispetto al periodo precedente (2016-2020) quando i miliardi stanziati erano 12,4. Meno della metà.

    A questo capitolo di spesa contribuiscono strumenti finanziari diversi: dal fondo sulla sicurezza interna (che passa da 3,4 a 4,8 miliardi) a tutto il settore della cooperazione militare, che coincide sempre più con quello dell’esternalizzazione, come accade già per le due missioni italiane in Libia e in Niger. Anche una parte dei 23 miliardi del Fondo Europeo alla Difesa e di quello per la Pace saranno devoluti allo sviluppo di nuove tecnologie militari per fermare i flussi in mare e nel deserto. Stessa logica per il più conosciuto Fondo Fiduciario per l’Africa che, con fondi proveniente dal budget allo sviluppo, finanzia il progetto di blocco marittimo e terrestre nella rotta del Mediterraneo Centrale.

    Un grande business in cui rientrano anche i Fondi alla ricerca. La connessione tra gestione della migrazione, #lobby della sicurezza e il business delle imprese private è al centro di un’indagine di Arci nell’ambito del progetto #Externalisation_Policies_Watch, curato da Sara Prestianni. “Lo sforzo politico nella chiusura delle frontiere si traduce in un incremento del budget al capitolo della sicurezza, nella messa in produzione di sistemi biometrici di identificazione, nella moltiplicazione di forze di polizia europea ai nostri confini e nell’elaborazione di sistemi di sorveglianza - sottolinea Prestianni -. La dimensione europea della migrazione si allontana sempre più dal concetto di protezione in favore di un sistema volto esclusivamente alla sicurezza, che ha una logica repressiva. Chi ne fa le spese sono i migranti, obbligati a rotte sempre più pericolose e lunghe, a beneficio di imprese nazionali che del mercato della sicurezza hanno fatto un vero e propri o business”. Tra gli aspetti più interessanti c’è l’utilizzo del Fondo alla ricerca Orizon 20-20 per ideare strumenti di controllo. “Qui si entra nel campo della biometria: l’obiettivo è dotare i paesi africani di tutto un sistema di raccolta di dati biometrici per fermare i flussi ma anche per creare un’enorme banca dati che faciliti le politiche di espulsione - continua Prestianni -. Questo ha creato un mercato, ci sono diverse imprese che hanno iniziato ad occuparsi del tema. Tra le aziende europee leader in questi appalti c’è la francese #Civipol, che ha il monopolio in vari paesi di questo processo. Ma l’interconnessione tra politici e lobby della sicurezza è risultata ancor più evidente al #Sre, #Research_on_Security_event, un incontro che si è svolto a Bruxelles a dicembre, su proposta della presidenza austriaca: seduti negli stessi panel c’erano rappresentanti della commissione europea, dell’Agenzia #Frontex, dell’industria e della ricerca del biometrico e della sicurezza. Tutti annuivano sulla necessità di aprire un mercato europeo della frontiera, dove lotta alla sicurezza e controllo della migrazione si intrecciano pericolosamente”.

    In questo contesto, non è marginale il ruolo dell’Italia. “L’idea di combattere i traffici e tutelare i diritti nasce con #Tony_Blair, ma già allora l’obiettivo era impedire alle persone di arrivare in Europa - sottolinea Filippo Miraglia, vicepresidente di Arci -. Ed è quello a cui stiamo assistendo oggi in maniera sempre più sistematica. Un esempio è la vicenda delle #motovedette libiche, finanziate dall’Italia e su cui guadagnano aziende italianissime”. Il tema è anche al centro dell’inchiesta di Altreconomia di Gennaio (https://altreconomia.it/frontiera-buon-affare-inchiesta), curata da Duccio Facchini. “L’idea era dare un nome, un volto, una ragione sociale, al modo in cui il ministero degli Interni traduce le strategie di contrasto e di lotta ai flussi di persone” spiega il giornalista. E così si scopre che della rimessa in efficienza di sei pattugliatori, dati dall’Italia alla Tunisia, per il controllo della frontiera, si occupa in maniera esclusiva un’azienda di Rovigo, i #Cantieri_Navali_Vittoria: “Un soggetto senza concorrenti sul mercato, che riesce a vincere l’appalto anche per la rimessa in sicurezza delle motovedette fornite dal nostro paese alla Libia”, sottolinea Facchini.

    Motovedette fornite dall’Italia attraverso l’utilizzo del Fondo Africa: la questione è al centro di un ricorso al Tar presentato da Asgi (Associazione studi giuridici dell’immigrazione). “Il Fondo Africa di 200 milioni di euro viene istituito nel 2018 e il suo obiettivo è implementare le strategie di cooperazione con i maggiori paesi interessati dal fenomeno migratorio: dal #Niger alla LIbia, dalla Tunisia alla Costa d’Avorio - spiega l’avvocata Giulia Crescini -. Tra le attività finanziate con questo fondo c’è la dotazioni di strumentazioni per il controllo delle frontiere. Come Asgi abbiamo chiesto l’accesso agli atti del ministero degli Esteri per analizzare i provvedimenti e vedere come sono stati spesi questi soldi. In particolare, abbiamo notato l’utilizzo di due milioni di euro per la rimessa in efficienza delle motovedette fornite dall’Italia alla Libia - aggiunge -. Abbiamo quindi strutturato un ricorso, giuridicamente complicato, cercando di interloquire col giudice amministrativo, che deve verificare la legittimità dell’azione della Pubblica amministrazione. Qualche settimana fa abbiamo ricevuto la sentenza di rigetto in primo grado, e ora presenteremo l’appello. Ma studiando la sentenza ci siamo accorti che il giudice amministrativo è andato a verificare esattamente se fossero stati spesi bene o meno quei soldi - aggiunge Crescini -. Ed è andato così in profondità che ha scritto di fatto che non c’erano prove sufficienti che il soggetto destinatario stia facendo tortura e atti degradanti nei confronti dei migranti. Su questo punto lavoreremo per il ricorso. Per noi è chiaro che l’Italia oggi sta dando strumentazioni necessarie alla Libia per non sporcarsi le mani direttamente, ma c’è una responsabilità italiana anche se materialmente non è L’Italia a riportare indietro i migranti. Su questo punto stiamo agendo anche attraverso la Corte europea dei diritti dell’uomo”.

    http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/620038/Dai-dati-biometrici-alle-motovedette-ecco-il-business-della-frontie

    #externalisation #frontières #UE #EU #Europe #Libye #Forteresse_européenne #asile #migrations #réfugiés #privatisation #argent #recherche #frontières_extérieures #coopération_militaire #sécurité_intérieure #fonds_fiduciaire_pour_l'Afrique #technologie #militarisation_des_frontières #fonds_fiduciaire #développement #Horizon_2020 #biométrie #données #données_biométriques #base_de_données #database #expulsions #renvois #marché #marché_européen_de_la_frontière #complexe_militaro-industriel #Tunisie #Côte_d'Ivoire #Italie
    ping @isskein @albertocampiphoto

    • Gli affari lungo le frontiere. Inchiesta sugli appalti pubblici per il contrasto all’immigrazione “clandestina”

      In Tunisia, Libia, Niger, Egitto e non solo. Così lo Stato italiano tramite il ministero dell’Interno finanzia imbarcazioni, veicoli, idranti per “ordine pubblico”, formazione delle polizie e sistemi automatizzati di identificazione. Ecco per chi la frontiera rappresenta un buon affare.

      Uno dei luoghi chiave del “contrasto all’immigrazione clandestina” che l’Italia conduce lungo le rotte africane non si trova a Tunisi, Niamey o Tripoli, ma è in un piccolo comune del Veneto, in provincia di Rovigo, affacciato sul Canal Bianco. È ad Adria, poco distante dal Po, che ha sede “Cantiere Navale Vittoria”, un’azienda nata nel 1927 per iniziativa della famiglia Duò -ancora oggi proprietaria- specializzata in cantieristica navale militare e paramilitare. Si tratta di uno dei partner strategici della Direzione centrale dell’immigrazione e della Polizia delle frontiere, insediata presso il ministero dell’Interno, per una serie di commesse in Libia e Tunisia.

      La Direzione è il braccio del Viminale in tema di “gestione” dei flussi provenienti da quei Paesi ritenuti di “eccezionale rilevanza nella gestione della rotta del Mediterraneo centrale” (parole della Farnesina). Quella “rotta” conduce alle coste italiane: Libia e Tunisia, appunto, ma anche Niger e non solo. E quel “pezzo” del Viminale si occupa di tradurre in pratica le strategie governative. Come? Appaltando a imprese italiane attività diversissime tra loro per valore, fonti di finanziamento, tipologia e territori coinvolti. Un principio è comune: quello di dar forma al “contrasto”, sul nostro territorio o di frontiera. E per questi affidamenti ricorre più volte una formula: “Il fine che si intende perseguire è quello di collaborare con i Paesi terzi ai fini di contrastare il fenomeno dell’immigrazione clandestina”. Tra gli ultimi appalti aggiudicati a “Cantiere Navale Vittoria” (ottobre 2018) spicca la rimessa in efficienza di sei pattugliatori “P350” da 34 metri, di proprietà della Guardia nazionale della Tunisia. Tramite gli atti della procedura di affidamento si possono ricostruire filiera e calendario.

      Facciamo un salto indietro al giugno 2017, quando i ministeri degli Esteri e dell’Interno italiani sottoscrivono un’“intesa tecnica” per prevedere azioni di “supporto tecnico” del Viminale stesso alle “competenti autorità tunisine”. Obiettivo: “Migliorare la gestione delle frontiere e dell’immigrazione”, inclusi la “lotta al traffico di migranti e le attività di ricerca e soccorso”. La spesa prevista -12 milioni di euro- dovrebbe essere coperta tramite il cosiddetto “Fondo Africa”, istituito sei mesi prima con legge di Stabilità e provvisto di una “dotazione finanziaria” di 200 milioni di euro. L’obiettivo dichiarato del Fondo è quello di “rilanciare il dialogo e la cooperazione con i Paesi africani d’importanza prioritaria per le rotte migratorie”. Le autorità di Tunisi hanno fretta, tanto che un mese dopo l’intesa tra i dicasteri chiedono all’Italia di provvedere subito alla “rimessa in efficienza” dei sei pattugliatori. Chi li ha costruiti, anni prima, è proprio l’azienda di Adria, e da Tunisi giunge la proposta di avvalersi proprio del suo “know how”. La richiesta è accolta. Trascorre poco più di un anno e nell’ottobre 2018 l’appalto viene aggiudicato al Cantiere per 6,3 milioni di euro. L’“attività di contrasto all’immigrazione clandestina”, scrive la Direzione immigrazione e frontiere, è di “primaria importanza per la sicurezza nazionale, anche alla luce dei recenti sbarchi sulle coste italiane di migranti provenienti dalle acque territoriali tunisine”. I pattugliatori da “consegnare” risistemati alla Tunisia servono quindi a impedire o limitare gli arrivi via mare nel nostro Paese, che da gennaio a metà dicembre di 2018 sono stati 23.122 (di cui 12.976 dalla Libia), in netto calo rispetto ai 118.019 (105.986 dalla Libia) dello stesso periodo del 2017.


      A quel Paese di frontiera l’Italia non fornisce (o rimette in sesto) solamente navi. Nel luglio 2018, infatti, la Direzione del Viminale ha stipulato un contratto con la #Totani Company Srl (sede a Roma) per la fornitura di 50 veicoli #Mitsubishi 4×4 Pajero da “consegnare presso il porto di Tunisi”. Il percorso è simile a quello dei sei pattugliatori: “Considerata” l’intesa del giugno 2017 tra i ministeri italiani, “visto” il Fondo Africa, “considerata” la richiesta dei 50 mezzi da parte delle autorità nordafricane formulata nel corso di una riunione del “Comitato Italo-Tunisino”, “vista” la necessità di “definire nel più breve tempo possibile le procedure di acquisizione” per “garantire un dispiegamento efficace dei servizi di prevenzione e di contrasto all’immigrazione clandestina”, eccetera. E così l’offerta economica di 1,6 milioni di euro della Totani è ritenuta congrua.

      Capita però che alcune gare vadano deserte. È successo per la fornitura di due “autoveicoli allestiti ‘idrante per ordine pubblico’” e per la relativa attività di formazione per 12 operatori della polizia tunisina (352mila euro la base d’asta). “Al fine di poter supportare il governo tunisino nell’ambito delle attività di contrasto all’immigrazione clandestina” è il passe-partout utilizzato anche per gli idranti, anche se sfugge l’impiego concreto. Seppur deserta, gli atti di questa gara sono interessanti per i passaggi elencati. Il tutto è partito da un incontro a Roma del febbraio 2018 tra l’allora ministro dell’Interno Marco Minniti e l’omologo tunisino. “Sulla base” di questa riunione, la Direzione del Viminale “richiede” di provvedere alla commessa attraverso un “appunto” datato 27 aprile dello stesso anno che viene “decretato favorevolmente” dal “Sig. Capo della Polizia”, Franco Gabrielli. Alla gara (poi non aggiudicata) si presenta un solo concorrente, la “Brescia Antincendi International Srl”, che all’appuntamento con il ministero delega come “collaboratore” un ex militare in pensione, il tenente colonnello Virgilio D’Amata, cavaliere al merito della Repubblica Italiana. Ma è un nulla di fatto.

      A Tunisi vengono quindi consegnati navi, pick-up, (mancati) idranti ma anche motori fuoribordo per quasi 600mila euro. È del settembre 2018, infatti, un nuovo “avviso esplorativo” sottoscritto dal direttore centrale dell’Immigrazione -Massimo Bontempi- per la fornitura di “10 coppie di motori Yamaha 4 tempi da 300 CV di potenza” e altri 25 da 150 CV. Il tutto al dichiarato fine di “garantire un dispiegamento efficace dei servizi di prevenzione e di contrasto all’immigrazione clandestina”.

      Come per la Tunisia, anche in Libia il ritmo è scandito da “intese tecniche” tra ministeri “per l’uso dei finanziamenti” previsti nel Fondo Africa. Parlamento non pervenuto

      Poi c’è la Libia, l’altro fronte strategico del “contrasto”. Come per la Tunisia, anche in questo contesto il ritmo è scandito da “intese tecniche” tra ministeri di Esteri e Interno -Parlamento non pervenuto- “per l’uso dei finanziamenti” previsti nel citato Fondo Africa. Una di queste, datata 4 agosto 2017, riguarda il “supporto tecnico del ministero dell’Interno italiano alle competenti autorità libiche per migliorare la gestione delle frontiere e dell’immigrazione, inclusi la lotta al traffico di migranti e le attività di ricerca e soccorso”. L’“eventuale spesa prevista” è di 2,5 milioni di euro. Nel novembre 2017 se n’è aggiunta un’altra, rivolta a “programmi di formazione” dei libici del valore di 615mila euro circa (sempre tratti dal Fondo Africa). Quindi si parte dalle intese e poi si passa ai contratti.

      Scorrendo quelli firmati dalla Direzione immigrazione e polizia delle frontiere del Viminale tra 2017 e 2018, e che riguardano specificamente commesse a beneficio di Tripoli, il “fornitore” è sempre lo stesso: Cantiere Navale Vittoria. È l’azienda di Adria -che non ha risposto alle nostre domande- a occuparsi della rimessa in efficienza di svariate imbarcazioni (tre da 14 metri, due da 35 e una da 22) custodite a Biserta (in Tunisia) e “da restituire allo Stato della Libia”. Ma anche della formazione di 21 “operatori della polizia libica” per la loro “conduzione” o del trasporto di un’altra nave di 18 metri da Tripoli a Biserta. La somma degli appalti sfiora complessivamente i 3 milioni di euro. In alcuni casi, il Viminale dichiara di non avere alternative al cantiere veneto. Lo ha riconosciuto la Direzione in un decreto di affidamento urgente per la formazione di 22 “operatori di polizia libica” e la riconsegna di tre motovedette a fine 2017. Poiché Cantiere Navale Vittoria avrebbe un “patrimonio informativo peculiare”, qualunque ricerca di “soluzioni alternative” sarebbe “irragionevole”. Ecco perché in diverse “riunioni bilaterali di esperti” per la cooperazione tra Italia e Libia “in materia migratoria”, oltre alla delegazione libica (i vertici dell’Amministrazione generale per la sicurezza costiera del ministero dell’Interno) e quella italiana (tra cui l’allora direttore del Servizio immigrazione del Viminale, Vittorio Pisani), c’erano anche i rappresentanti di Cantiere Navale Vittoria.
      Se i concorrenti sono pochi, la fretta è tanta. In più di un appalto verso la Libia, infatti, la Direzione ha argomentato le procedure di “estrema urgenza” segnalando come “ulteriori indugi”, ad esempio “nella riconsegna delle imbarcazioni”, non solo “verrebbero a gravare ingiustificatamente sugli oneri di custodia […] ma potrebbero determinare difficoltà anche di tipo diplomatico con l’interlocutore libico”. È successo nell’estate 2018 anche per l’ultimo “avviso esplorativo” da quasi 1 milione di euro collegato a quattro training (di quattro settimane) destinati a cinque equipaggi “a bordo di due unità navali da 35 metri, un’unità navale da 22 metri e un’unità navale da 28 metri di proprietà libica”, “al fine di aumentare l’efficienza di quel Paese per il contrasto dell’immigrazione illegale”. Lo scopo è fornire una “preparazione adeguata su ogni aspetto delle unità navali”. Della materia “diritti umani” non c’è traccia.

      Questa specifica iniziativa italiana deriva dal Memorandum d’Intesa con la Libia sottoscritto a Roma dal governo Gentiloni (Marco Minniti ministro dell’Interno), il 2 febbraio 2017. Il nostro Paese si era impegnato a “fornire supporto tecnico e tecnologico agli organismi libici incaricati della lotta contro l’immigrazione clandestina”. È da lì che i governi di Italia e Libia decidono di includere tra le attività di cooperazione anche l’erogazione dei corsi di addestramento sulle motovedette ancorate a Biserta.

      Ai primi di maggio del 2018, il Viminale decide di accelerare. C’è l’“urgenza di potenziare, attraverso la rimessa in efficienza delle imbarcazioni e l’erogazione di corsi di conduzione operativa, il capacity building della Guardia Costiera libica, al fine di aumentare l’efficienza di quel Paese per il contrasto dell’immigrazione illegale”. Anche perché, aggiunge il ministero, “alla luce degli ultimi eventi di partenze di migranti dalle coste libiche”, “appare strettamente necessario ed urgente favorire il pieno ripristino dell’efficienza delle competenti Autorità dello Stato della Libia nell’erogazione dei servizi istituzionali”. E così a fine giugno 2018 viene pubblicato il bando: i destinatari sono “operatori della polizia libica” e non invece le guardie costiere. Il ministero ha dovuto però “rimodulare” in corsa l’imposto a base d’asta della gara (da 763mila a 993mila euro). Perché? Il capitolato degli oneri e il verbale di stima relativi al valore complessivo dell’intera procedura sarebbero risultati “non remunerativi” per l’unico operatore interessato: Cantiere Navale Vittoria Spa, che avrebbe comunicato “di non poter sottoscrivere un’offerta adeguata”.

      Le risorse per quest’ultimo appalto non arrivano dal Fondo Africa ma da uno dei sei progetti finanziati in Libia dall’Unione europea tramite il “Fondo Fiduciario per l’Africa” (EU Trust Fund), istituito a fine 2015 con una dotazione di oltre 4 miliardi di euro. Quello che ci riguarda in particolare s’intitola “Support to integrated Border and Migration Management in Libya – First Phase”, del valore di oltre 46 milioni di euro. Mentre l’Ue è il principale finanziatore, chi deve implementarlo in loco, dal luglio 2017, è proprio il nostro ministero dell’Interno. Che è attivo in due aree della Libia: a Nord-Ovest, a Tripoli, a beneficio delle guardie costiere libiche (tramite la costituzione di un centro di coordinamento per le operazioni di ricerca e soccorso in mare e per la dichiarazione di un’area di ricerca e soccorso in mare autonoma), e una a Sud-Ovest, nella regione del Fezzan, nel distretto di Ghat, per incrementare la capacità di sorveglianza, “in particolare nelle aree di frontiera terrestre con il Niger, maggiormente colpita dall’attraversamento illegale”. È previsto inoltre un “progetto pilota” per istituire una sede operativa per circa 300 persone, ripristinando ed equipaggiando le esistenti strutture nella città di Talwawet, non lontano da Ghat, con tre avamposti da 20 persone l’uno.

      A un passo da lì c’è il Niger, l’altra tessera del mosaico. Alla metà di dicembre 2018, non risultano appalti in capo alla Direzione frontiere del Viminale, ma ciò non significa che il nostro Paese non sia attivo per supportare (anche) la gestione dei suoi confini. A metà 2017, infatti, l’Italia ha destinato 50 milioni di euro all’EU Trust Fund per “far fronte alle cause profonde della migrazione in Africa/Finestra Sahel e Lago Ciad”, con un’attenzione particolare al Niger. Si punta alla “creazione di nuove unità specializzate necessarie al controllo delle frontiere, di nuovi posti di frontiera fissa, o all’ammodernamento di quelli esistenti, di un nuovo centro di accoglienza per i migranti a Dirkou, nonché per la riattivazione della locale pista di atterraggio”. In più, dal 2018 è scesa sul campo la “Missione bilaterale di supporto nella Repubblica del Niger” (MISIN) che fa capo al ministero della Difesa e ha tra i suoi obiettivi quello di “concorrere alle attività di sorveglianza delle frontiere”. Il primo corso “per istruttori di ordine pubblico a favore della gendarmeria nigerina” si è concluso a metà ottobre 2018. Pochi mesi prima, a luglio, era stata sottoscritta un’altra “intesa tecnica” tra Esteri e Difesa per rimettere in efficienza e cedere dieci ambulanze e tre autobotti. Finalità? “Il controllo del territorio volto alla prevenzione e al contrasto ai traffici di esseri umani e al traffico di migranti, e per l’assistenza ai migranti nell’ambito delle attività di ricerca e soccorso”: 880mila euro circa. Il Niger è centrale: stando all’ultima programmazione dei Paesi e dei settori in cui sono previsti finanziamenti tramite il “Fondo Africa” (agosto 2018, fonte ministero degli Esteri), il Paese è davanti alla Libia (6 milioni contro 5 di importo massimo preventivato).

      Inabissatosi in Niger, il ministero dell’Interno riemerge in Egitto. Anche lì vigono “accordi internazionali diretti al contrasto dell’immigrazione clandestina” sostenuti dall’Italia. La loro traduzione interessa da vicino la succursale italiana della Hewlett-Packard (HP). Risale infatti a fine 2006 un contratto stipulato tra la multinazionale e la Direzione del Viminale “per la realizzazione di un Sistema automatizzato di identificazione delle impronte (AFIS) per lo Stato dell’Egitto”, finalizzato alle “esigenze di identificazione personale correlate alla immigrazione illegale”: oltre 5,2 milioni di euro per il periodo 2007-2012, cui se ne sono aggiunti ulteriori 1,8 milioni per la manutenzione ininterrotta fino al 2017 e quasi 500mila per l’ultima tranche, 2018-2019. HP non ha avversari -come riporta il Viminale- in forza di un “accordo in esclusiva” tra la Hewlett Packard Enterprise e la multinazionale della sicurezza informatica Gemalto “in relazione ai prodotti AFIS per lo Stato dell’Egitto”. Affari che non si possono discutere: “L’interruzione del citato servizio -sostiene la Direzione- è suscettibile di creare gravi problemi nell’attività di identificazione dei migranti e nel contrasto all’immigrazione clandestina, in un momento in cui tale attività è di primaria importanza per la sicurezza nazionale”. Oltre alla partnership con HP, il ministero dell’Interno si spende direttamente in Egitto. Di fronte alle “esigenze scaturenti dalle gravissimi crisi internazionali in vaste aree dell’Africa e dell’Asia” che avrebbero provocato “massicci esodi di persone e crescenti pressioni migratorie verso l’Europa”, la Direzione centrale immigrazione (i virgolettati sono suoi) si è fatta promotrice di una “proposta progettuale” chiamata “International Training at Egyptian Police Academy” (ITEPA). Questa prevede l’istituzione di un “centro di formazione internazionale” sui temi migratori per 360 funzionari di polizia e ufficiali di frontiera di ben 22 Paesi africani presso l’Accademia della polizia egiziana de Il Cairo. Il “protocollo tecnico” è stato siglato nel settembre 2017 tra il direttore dell’Accademia di polizia egiziana ed il direttore centrale dell’Immigrazione e della polizia delle frontiere. Nel marzo 2018, il capo della Polizia Gabrielli è volato a Il Cairo per il lancio del progetto. “Il rispetto dei diritti umani -ha dichiarato in quella sede- è uno degli asset fondamentali”.

      “La legittimità, la finalità e la consistenza di una parte dei finanziamenti citati con le norme di diritto nazionale e internazionale sono stati studiati e in alcuni casi anche portati davanti alle autorità giudiziarie dai legali dell’Associazione studi giuridici sull’immigrazione (Asgi, asgi.it)”, spiega l’avvocato Giulia Crescini, parte del collegio dell’associazione che si è occupato della vicenda. “Quando abbiamo chiesto lo stato di implementazione dell’accordo internazionale Italia-Libia del febbraio 2017, il ministero dell’Interno ha opposto generiche motivazioni di pericolo alla sicurezza interna e alle relazioni internazionali, pertanto il ricorso dopo essere stato rigettato dal Tar Lazio è ora pendente davanti al Consiglio di Stato”. La trasparenza insegue la frontiera.

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      “LEONARDO” (FINMECCANICA) E GLI INTERESSI SULLE FRONTIERE

      In Tunisia, Libia, Egitto e Niger, l’azienda Leonardo (Finmeccanica) avrebbe in corso “attività promozionali per tecnologie di sicurezza e controllo del territorio”. Alla richiesta di dettagli, la società ha risposto di voler “rivitalizzare i progetti in sospeso e proporne altri, fornendo ai Governi sistemi e tecnologie all’avanguardia per la sicurezza dei Paesi”. Leonardo è già autorizzata a esportare materiale d’armamento in quei contesti, ma non a Tripoli. Il Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite, infatti, ha approvato la Risoluzione 2420 che estende l’embargo sulle armi nel Paese per un altro anno. “Nel prossimo futuro -fa sapere l’azienda di cui il ministero dell’Economia è principale azionista- il governo di accordo nazionale potrà richiedere delle esenzioni all’embargo ONU sulle armi, per combattere il terrorismo”. Alla domanda se Leonardo sia coinvolta o operativa nell’ambito di iniziative collegate al fondo fiduciario per l’Africa dell’Unione europea e in particolare al programma da 46 milioni di euro coordinato dal Viminale, in tema di frontiere libiche, l’azienda ha fatto sapere che “in passato” avrebbe “collaborato con le autorità libiche per lo sviluppo e implementazione di sistemi per il monitoraggio dei confini meridionali, nonché sistemi di sicurezza costiera per il controllo, la ricerca e il salvataggio in mare”. Attualmente la società starebbe “esplorando opportunità in ambito europeo volte allo sviluppo di un progetto per il controllo dei flussi migratori dall’Africa all’Europa, consistente in un sistema di sicurezza e sorveglianza costiero con centri di comando e controllo”.

      Export in Libia. Il “caso” Prodit

      Nei primi sei mesi del 2018, attraverso l’Autorità nazionale UAMA (Unità per le autorizzazioni dei materiali d’armamento), l’Italia ha autorizzato l’esportazione di “materiale d’armamento” verso la Libia per un valore di circa 4,8 milioni di euro. Nel 2017 questa cifra era zero. Si tratta, come impone la normativa in tema di embargo, di materiali “non letali”. L’ammontare è minimo se paragonato al totale delle licenze autorizzate a livello mondiale dall’Italia tra gennaio e giugno 2018 (3,2 miliardi di euro). Chi esporta è una singola azienda, l’unica iscritta al Registro Nazionale delle Imprese presso il Segretariato Generale del ministero della Difesa: Prodit Engineering Srl. In Libia non ha esportato armi ma un veicolo terrestre modificato come fuoristrada e materiali utilizzabili per sminamento.

      https://altreconomia.it/frontiera-buon-affare-inchiesta

      #Leonardo #Finmeccanica #Egypte #Tunisie #identification #P350 #Brescia_Antincendi_International #Virgilio_D’Amata #Massimo_Bontempi #Yamaha #Minniti #Marco_Minniti #EU_Trust_Fund #Trust_Fund #Missione_bilaterale_di_supporto_nella_Repubblica_del_Niger #MISIN #Hewlett-Packard #AFIS #International_Training_at_Egyptian_Police_Academy #ITEPA

    • "La frontiera è un buon affare": l’inchiesta sul contrasto del Viminale all’immigrazione «clandestina» a suon di appalti pubblici

      Dalla Tunisia alla Libia, dal Niger all’Egitto: così lo Stato italiano finanzia imbarcazioni, veicoli, formazione a suon di appalti pubblici. I documenti presentati a Roma dall’Arci.

      «Quando si parla di esternalizzazione della frontiera e di diritto di asilo bisogna innanzitutto individuare i Paesi maggiormente interessati da queste esternalizzazioni, capire quali sono i meccanismi che si vuole andare ad attaccare, creare un caso e prenderlo tempestivamente. Ma spesso per impugnare un atto ci vogliono 60 giorni, le tempistiche sono precise, e intraprendere azioni giudiziarie per tutelare i migranti diventa spesso molto difficile. Per questo ci appoggiamo all’Arci». A parlare è Giulia Crescini, avvocato dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione, che insieme a Filippo Miraglia, responsabile immigrazione di ARCI, Sara Prestianni, coordinatrice del progetto #externalisationpolicieswatch, e Duccio Facchini, giornalista di Altreconomia, ha fatto il punto sugli appalti della Direzione centrale dell’immigrazione e della Polizia delle frontiere, insediata presso il ministero dell’Interno e più in generale dei fondi europei ed italiani stanzianti per implementare le politiche di esternalizzazione del controllo delle frontiere in Africa.

      L’inchiesta. Duccio Facchini, presentando i dati dell’inchiesta di Altreconomia «La frontiera è un buon affare», ha illustrato i meccanismi di una vera e propria strategia che ha uno dei suoi punti d’origine in un piccolo comune del Veneto, in provincia di Rovigo, affacciato sul Canal Bianco - dove ha sede una delle principale aziende specializzate in cantieristica navale militare e paramilitare - e arriva a toccare Tripoli, Niamey o Il Cairo. Il filo rosso che lega gli affidamenti milionari è uno solo: fermare il flusso di persone dirette in Italia e in Europa. Anche utilizzando fondi destinati alla cooperazione e senza alcun vaglio parlamentare.

      Il Fondo Africa, istituito con la legge di bilancio 2017, art. 1 comma 621 per l’anno 2018, è pari a 200 milioni di euro, cifra che serve per attivare forme di collaborazione e cooperazione con i Paesi maggiormente interessati dal fenomeno della migrazione, anche se l’espressione in sé significa tutto e niente. «Questo fondo - ha spiegato Facchini in conferenza nella sede Arci lo scorso 6 febbraio - viene dato al ministero degli Affari esteri internazionali che individua quali sono questi Paesi: nello specifico il ministero ha indicato una sfilza di Paesi africani, dal Niger alla Libia alla Tunisia, passando per l’Egitto la Costa d’Avorio, indicando anche una serie di attività che possono essere finanziate con questi soldi. Tra queste c’è la dotazione di strumentazioni utili per il controllo della frontiera». Gli autori dell’inchiesta hanno chiesto al ministero l’elenco dei provvedimenti che sono stati messi in campo e per attivare questa protezione alla frontiera. «Siamo alla fine del 2017 e notiamo che tra questi ce n’è uno che stanzia 2 milioni e mezzo per la messa in opera di quattro motovedette. Da lì cominciamo a domandarci se in base alla normativa italiana è legittimo dare una strumentazione così specifica a delle autorità così notoriamente coinvolte nella tortura e nella violenza dei migranti. Quindi abbiamo strutturato un ricorso giuridicamente molto complicato per cercare di interloquire con il giudice amministrativo». Notoriamente il giudice amministrativo non è mai coinvolto in questioni relative al diritto di asilo - per capire: è il giudice degli appalti - ed è insomma colui che va a verificare se la pubblica amministrazione ha adempiuto bene al suo compito.

      l punto di partenza. «Il giudice amministrativo e la pubblica amministrazione – ha spiegato Giulia Crescini dell’Asgi - stanno sempre in un rapporto molto delicato fra loro perché la pubblica amministrazione ha un ambito di discrezionalità all’interno del quale il giudice non può mai entrare, quindi la PA ha dei limiti che vengono messi dalla legge e all’interno di quei limiti il ministero può decidere come spendere quei soldi. Secondo noi quei limiti sono superati, perché la legge non autorizza a rafforzare delle autorità che poi commettono crimini contro i migranti, riportando queste persone sulla terra ferma in una condizione di tortura, soprattutto nei centri di detenzione». I legati hanno dunque avviato questo ricorso, ricevendo, qualche settimana fa, la sentenza di rigetto di primo grado. La sentenza è stata pubblicata il 7 gennaio e da quel giorno a oggi i quattro avvocati hanno studiato le parole del giudice, chiedendo alle altre organizzazioni che avevano presentato insieme a loro il ricorso se avessero intenzione o meno di fare appello. «Studiando la sentenza - continua Crescini - ci siamo accorti di come. pur essendo un rigetto, non avesse poi un contenuto così negativo: il giudice amministrativo in realtà è andato a verificare effettivamente se la pubblica amministrazione avesse speso bene o meno questo soldi, cioè se avesse esercitato in modo corretto o scorretto la discrezionalità di cui sopra. Un fatto che non è affatto scontato. Il giudice amministrativo è andato in profondità, segnalando il fatto che non ci sono sufficienti prove di tortura nei confronti dei migranti da parte delle autorità. Dal punto di vista giuridico questo rappresenta una vittoria. Perché il giudice ha ristretto un ambito molto specifico su cui potremo lavorare davanti al Consiglio di Stato».

      La frontiera è un buon affare. L’inchiesta «La frontiera è un buon affare» rivela che lo sforzo politico che vede impegnate Italia e istituzioni europee nella chiusura delle frontiere si traduce direttamente in un incremento del budget al capitolo della sicurezza, nella messa in produzione di sistemi biometrici di identificazione, nella moltiplicazione di forze di polizia europea ai nostri confini e nell’elaborazione di sistemi di sorveglianza.

      La dimensione europea della migrazione - si legge in un comunicato diffuso da Arci - si allontana sempre più dal concetto di protezione a favore di un sistema volto esclusivamente alla sicurezza e alla repressione del fenomeno migratorio. La logica dell’esternalizzazione, diventata pilastro della strategia tanto europea quanto italiana di gestione delle frontiere, assume in questo modo, sempre più, una dimensione tecnologica e militare, assecondando le pressioni della lobby dell’industria della sicurezza per l’implementazione di questo mercato. L’uso dei fondi è guidato da una tendenza alla flessibilità con un conseguente e evidente rischio di opacità, conveniente per il rafforzamento di una politica securitaria della migrazione.

      Nel MFF - Multiannual Financial Framework - che definisce il budget europeo per un periodo di 7 anni e ora in discussione tripartita tra Commissione, Parlamento e Consiglio - si evidenzia l’intento strategico al netto dei proclami e dei comizi della politica: la migrazione è affrontata principalmente dal punto di vista della gestione del fenomeno e del controllo delle frontiere con un incremento di fondi fino a 34 miliardi di euro per questo settore.

      A questo capitolo di spesa - si legge ancora nel comunicato - contribuiscono strumenti finanziari diversi, dal fondo sulla sicurezza interna - che passa dai 3,4 del 2014/20120 ai 4,8 miliardi del 2021/2027 e che può essere speso anche per la gestione esterna delle frontiere - a tutto il settore della cooperazione militare che coincide sempre più con quello dell’esternalizzazione, una tendenza che si palesa con evidenza nelle due missioni militari nostrane in Libia e Niger.

      Dei 23 miliardi del Fondo Europeo alla Difesa e quello per la Pace, una buona parte saranno devoluti allo sviluppo di nuova tecnologia militare, utilizzabili anche per la creazione di muri nel mare e nel deserto. Stessa logica anche per il più conosciuto Fondo Fiduciario per l’Africa che, con fondi provenienti dal budget allo sviluppo, finanzia il progetto di blocco marittimo e terrestre nella rotta del Mediterraneo centrale.

      Sulla pelle dei migranti. Chi ne fa le spese, spiegano gli autori dell’inchiesta, sono i migranti, obbligati a rotte sempre più pericolose e lunghe, a beneficio di imprese nazionali che del mercato della sicurezza hanno fatto un vero e proprio business. Questa connessione e interdipendenza tra politici e lobby della sicurezza, che sfiora a tutto gli effetti il conflitto di interessi, è risultata evidente nel corso del SRE «Research on security event» tenutosi a Bruxelles a fine dicembre su proposta della presidenza austriaca. Seduti negli stessi panel rappresentanti della commissione dell’Agenzia Frontex, dell’industria e della ricerca del biometrico e della sicurezza, manifestavano interesse per un obbiettivo comune: la creazione di un mercato europeo della sicurezza dove lotta al terrorismo e controllo della migrazione si intrecciano pericolosamente

      «Il Governo Italiano si iscrive perfettamente nella logica europea, dalle missioni militari con una chiara missione di controllo delle frontiere in Niger e Libia al rinnovo del Fondo Africa, rifinanziato con 80 milioni per il 2018/2019, che condiziona le politiche di sviluppo a quelle d’immigrazione», dichiara ancora Arci. «Molti i dubbi che solleva questa deriva politica direttamente tradotta nell’uso dei fondi europei e nazionali: dalle tragiche conseguenze sulla sistematica violazione delle convenzione internazionali a una riflessione più ampia sull’opacità dell’uso dei fondi e del ruolo sempre più centrale dell’industria della sicurezza per cui la politica repressiva di chiusura sistematica delle frontiere non è altro che l’ennesimo mercato su cui investire, dimenticandosi del costo in termine di vite umane di questa logica».

      https://www.repubblica.it/solidarieta/immigrazione/2019/02/07/news/la_frontiera_e_un_buon_affare-218538251
      #complexe_militaro-industriel

    • Appalti sulle frontiere: 30 mezzi di terra alla Libia dall’Italia per fermare i migranti

      Il ministero dell’Interno italiano si appresta a fornire alle autorità di Tripoli nuovi veicoli fuoristrada per il “contrasto del fenomeno dell’immigrazione irregolare”. Un appalto da 2,1 milioni di euro finanziato tramite il “Fondo Fiduciario per l’Africa”, nell’ambito del quale l’Italia accresce il proprio ruolo. Il tutto mentre l’immagine ostentata di una “Libia sicura” è offuscata dagli stessi atti di gara del Viminale

      Il ministero dell’Interno italiano si appresta a fornire alle autorità della Libia trenta nuovi veicoli fuoristrada per le “esigenze istituzionali legate al contrasto del fenomeno dell’immigrazione irregolare”. L’avviso esplorativo pubblicato dalla Direzione centrale dell’immigrazione e della Polizia delle frontiere, insediata presso il Viminale, risale al 5 marzo 2019 (scadenza per la presentazione della manifestazione d’interesse all’8 aprile di quest’anno).

      La fornitura riguarda 30 mezzi “Toyota Land Cruiser” (15 del modello GRJ76 Petrol e 15 del GRJ79 DC Petrol), in “versione tropicalizzata”, relativamente ai quali le autorità libiche, il 24 dicembre 2018, avrebbero esplicitato alla Direzione di Roma precise “specifiche tecniche”. Il Viminale la definisce una “richiesta di assistenza tecnica” proveniente da Tripoli per le “esigenze istituzionali legate al contrasto del fenomeno dell’immigrazione irregolare”. In forza di questa “strategia”, dunque, il governo italiano -in linea con i precedenti, come abbiamo raccontato a gennaio nell’inchiesta sugli “affari lungo le frontiere”– continua a equipaggiare le autorità del Paese Nord-africano per contrastare i flussi migratori. L’ammontare “massimo” degli ultimi due lotti (da 15 mezzi l’uno) è stimato in 2,1 milioni di euro.

      E così come è stato per la gara d’appalto da oltre 9,3 milioni di euro per la fornitura di 20 imbarcazioni destinate alla polizia libica, indetta dal Viminale a fine dicembre 2018, anche nel caso dei 30 mezzi Toyota le risorse arriveranno dal “Fondo Fiduciario per l’Africa” (EU Trust Fund), istituito dalla Commissione europea a fine 2015 con una dotazione di oltre 4 miliardi di euro. In particolare, dal progetto implementato dal Viminale e intitolato “Support to integrated Border and Migration Management in Libya – First Phase”, dal valore di oltre 46 milioni di euro e il cui “delegation agreement” risale a metà dicembre 2017 (governo Gentiloni, ministro competente Marco Minniti).

      Questo non è l’unico progetto finanziato tramite l’EU Trust Fund che vede il ministero dell’Interno italiano attivo nel continente africano. Alla citata “First Phase”, infatti, se ne sono affiancati nel tempo altri due. Uno è di stanza in Tunisia e Marocco (“Border Management Programme for the Maghreb region”), datato luglio 2018 e dal valore di 55 milioni di euro. L’altro progetto, di nuovo, ricade in Libia. Si tratta del “Support to Integrated border and migration management in Libya – Second Phase”, risalente al 13 dicembre 2018, per un ammontare di altri 45 milioni di euro. Le finalità dichiarate nell’”Action Document” della seconda fase in Libia sono -tra le altre- quelle di “intensificare gli sforzi fatti”, “sviluppare nuove aree d’intervento”, “rafforzare le capacità delle autorità competenti che sorvegliano i confini marittimi e terrestri”, “l’acquisto di altre navi”, “l’implementazione della rete di comunicazione del Maritime Rescue Coordination Centre” di Tripoli, “la progettazione specifica di programmi per la neocostituita polizia del deserto”.

      La strategia di contrasto paga, sostiene la Commissione europea. “Gli sforzi dell’Ue e dell’Italia nel sostenere la Guardia costiera libica per migliorare la sua capacità operativa hanno raggiunto risultati significativi e tangibili nel 2018”, afferma nel lancio della “seconda fase”. Di “significativo e tangibile” c’è il crollo degli sbarchi sulle coste italiane, in particolare dalla Libia. Dati del Viminale alla mano, infatti, nel periodo compreso tra l’1 gennaio e il 7 marzo 2017 giunsero 15.843 persone, scese a 5.457 lo scorso anno e arrivate a 335 quest’anno. La frontiera è praticamente sigillata. Un “successo” che nasconde la tragedia dei campi di detenzione e sequestro libici dove migliaia di persone sono costrette a rimanere.

      È in questa cornice che giunge il nuovo “avviso” del Viminale dei 30 veicoli, pubblicato come detto il 5 marzo. Quello stesso giorno il vice-presidente del Consiglio e ministro dell’Interno, Matteo Salvini, ha incontrato a Roma il vicepremier libico Ahmed Maiteeq. Un “cordiale colloquio”, come recita il comunicato ministeriale, che avrebbe visto sul tavolo “i rapporti tra i due Paesi, in particolare su sicurezza, lotta al terrorismo, immigrazione e stabilizzazione politica della Libia”.

      Ma l’immagine ostentata dal governo Conte di una “Libia sicura” è offuscata dagli stessi atti di gara del ministero dell’Interno. Tra i quesiti presentati al Viminale da parte dei potenziali concorrenti al bando dei 20 battelli da destinare alla polizia libica, infatti, si trovano richieste esplicite di “misure atte a garantire la sicurezza dei propri operatori”. “Laddove si rendesse strettamente necessario effettuare interventi di garanzia richiesti in loco (Libia)”, gli operatori di mercato hanno chiesto alla Direzione centrale dell’immigrazione e della Polizia delle frontiere “che tali prestazioni potranno essere organizzate a patto che le imbarcazioni si trovino in città (Tripoli, ndr) per garantire la sicurezza degli operatori inviati per tali prestazioni”. Il ministero dell’Interno conferma il quadro di instabilità del Paese: “Le condizioni di sicurezza in Libia devono essere attentamente valutate in ragione della contingenza al momento dell’esecuzione del contratto”, è la replica al quesito. “Appare di tutto evidenza che la sicurezza degli operatori non dovrà essere compromessa in relazione ai rischi antropici presenti all’interno dello Stato beneficiario della commessa”. Per gli operatori, non per i migranti in fuga.

      https://altreconomia.it/appalti-libia-frontiere-terra
      #Libye

  • #Iterations # 2: Open call for a research and collaborative artistic production residency in Hangar
    http://constantvzw.org/site/Iterations-2-Open-call-for-a-research-and-collaborative-artistic-produc

    Hangar launches an open call to participate in the second iteration of the European project Iterations. The call will select two artists: one artist living in Barcelona and another artist living outside Barcelona. The selected artists will join a group of other four artists and together will develop a collaborative art project during a 15 days residency at Hangar. The residency will take place between the 31st of October and the 14th of November 2018 in Barcelona. Interested? Send your (...)

    Iterations

    / #Call_for_Participation

  • Don’t Lose Your Head With #iterm2
    https://hackernoon.com/dont-lose-your-head-with-iterm2-4a6fafbca6b?source=rss----3a8144eabfe3--

    Don’t Lose Your Head With iTerm2iTerm2 is a #terminal app I use to run everything in my MacOS. iTerm2 is a replacement for Terminal providing a lot of features with variety of themes that changes the look and feel. I run everything in iTerm2, from #git commands to running live servers, searching texts end edit files. But one thing is always disturbing me— running long processes. Long processes alway hide the current prompt and with it the working directory. I installed Oh My Zsh and it added this nice prompt that displays the current working directory and the git branch I’m using, but when running long processes the prompt gets out of the buffer zone an I’m left clueless.Everything loses context in the terminal once you run a process — the status bar shows the running task and if the task is (...)

    #lifehacks #productivity

  • Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c’est la promesse, longtemps sabotée par les lobbies de l’énergie et de la défense, que brandissent les partisans du #thorium. Ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle, représente-t-il une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/050775-000-A/thorium-la-face-gachee-du-nucleaire
    98 min.
    Disponible du 08/02/2018 au 09/05/2018

    Une énergie nucléaire « verte » ? Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l’exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique. Si le #nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La surexploitation de l’énergie fossile aurait probablement cessé beaucoup plus tôt, et le changement climatique se révélerait moins alarmant qu’il ne l’est aujourd’hui…

    La Chine à l’avant-garde ?
    Pour réaliser ce scénario, qui semble aujourd’hui utopique, il aurait peut-être suffi de s’intéresser vraiment aux travaux visionnaires du physicien américain Alvin Weinberg qui, après avoir participé à la fabrication de la bombe atomique, a voulu travailler sur une utilisation civile et pacifique de l’atome. Il s’est acharné de 1945 à sa disparition, en 2006, à inventer les conditions d’une #énergie nucléaire propre reposant sur des #réacteurs révolutionnaires et sur l’extraction du thorium. Mais les intérêts liés aux lobbies de l’énergie et de la défense en ont décidé autrement. Les États qui ont opté pour l’énergie atomique ont longtemps cherché à étouffer l’éolien et le solaire, et aucun n’a voulu prendre en compte les problèmes bien connus d’enfouissement des matières fissiles. Aujourd’hui, pourtant, l’idée d’un recours à des combustibles nucléaires liquides et à des réacteurs à sels fondus refait surface, défendue par le monde de la recherche et même par des écologistes combattant l’industrie nucléaire. Le gouvernement chinois a décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. La Fondation de Bill Gates s’y intéresse aussi. L’Europe va-t-elle rester à la traîne ? Un voyage teinté d’espoir vers la face gâchée du nucléaire.

    • Le nucléaire, avec ou sans thorium, implique une production centralisée et commandée, confiée aux états ou à des entreprises dont les conditions d’existence sont garanties par des états et leur police. Cette technique engage les sociétés dans une activité productive non réappropriable, reconduisant la soumission des sociétés à la production (d’énergie) pour la production. L’écologie se résume pas aux becquerels.

    • Le choix d’une production nucléaire centralisée n’est pas une fatalité.
      • au tout début de l’énergie nucléaire, il a été envisagé (brièvement…) des installations au niveau des unités d’habitation (je n’ai pas de référence sous la main)
      • un bon nombre de satellites possèdent des sources d’énergie nucléaires (on n’en entend parler que quand ils retombent sur terre…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Générateur_thermoélectrique_à_radioisotope

    • Quelques références, en fouillant un peu…

      • à tout seigneur, tout honneur, WP[en] sur le réacteur aqueux homogène
      https://en.wikipedia.org/wiki/Aqueous_homogeneous_reactor


      avec un premier modèle en 1952 à 150 kW électriques

      • une belle image du National Geographic de l’époque (numéro à préciser)

      • en France aussi, des réflexions du CEA en 1958, Idées sur un projet de réacteur homogène
      les dernières figures présentent des schémas d’un réacteur à 80 kW et d’un autre à 500 kW (j’imagine thermiques, on s’arrête à l’extraction de vapeur, donc à diviser par 5 pour l’électrique)
      http://www.iaea.org/inis/collection/NCLCollectionStore/_Public/38/063/38063230.pdf

      • (nettement) plus contemporain, les projets de la NASA pour une nouvelle génération de réacteur pour satellite
      KRUSTY - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/KRUSTY

      As of September 2017 a test reactor has been constructed. It is designed to produce up to 1 kilowatt of electric power and is about 6.5 feet tall (1.9 meters). The prototype Kilopower uses a solid, cast uranium-235 reactor core, about the size of a paper towel roll. Reactor heat is transferred via passive sodium heat pipes, with the heat being converted to electricity by Stirling engines. Testing to gain TRL 5 started in November 2017 and continued into 2018.

      (TRL5 : entre technologie en développement et technologie en démonstration, quand c’est à TRL9, c’est que c’est déjà en fonctionnement)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_readiness_level
      (ou en anglais)

      • nettement plus prospectif, les technologies dite de #fusion_froide (qui, comme chacun sait, n’est dit de la fusion ni froid…)
      p. ex. tout frais (janvier 2018) la technologie LENR
      https://steemit.com/news/@csulip/nasa-s-cold-fusion-tech-could-put-a-nuclear-reactor-in-every-home-car-and-p

      ou, un peu plus ancien (septembre 2017) annonce de dépôt de brevet sur le sujet par la NASA
      http://e-catworld.com/2017/09/19/lenr-at-nasa-new-patent-application-for-methods-and-apparatus-for-enhanc

    • Lorsque j’avais 12 ans, j’aimais beaucoup la fusion nucléaire pour sa promesse d’abondance infinie et pour ainsi dire gratuite, mais j’en suis revenu.
      La pollution de l’espace d’origine « humaine » peut sans doute être plus nucléarisée, tant que cela amuse du monde qui en a le pouvoir mais je ne vois vraiment pas l’intérêt (sauf pour certains et pour un certain « ordre ») de passer sur terre d’une dépendance séculaire au capitalisme fossile à un développement toujours plus fondé sur le nucléaire, selon une temporalité mesurable cette fois en (dizaine de) millénaires.
      edit : Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse
      http://www.sortirdunucleaire.org/Le-reacteur-au-thorium-une-nouvelle-impasse

      Seul, le thorium n’est pas un combustible. L’intérêt est de le transformer en uranium 233. Pour cela, il doit être bombardé de neutrons. Par capture de neutrons, le thorium 232 se transforme après plusieurs étapes en uranium 233, qui est un élément fissile [7] performant, ce qui facilite les réactions en chaîne. [...]
      Le réacteur à sels fondus (RSF) est conçu pour être surgénérateur, c’est-à-dire générer plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. [...]

      Le démarrage du RSF : une difficulté majeure

      Le RSF est conçu pour produire plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. Encore faut-il pouvoir d’abord le charger en quantité suffisante de cet élément. L’uranium 233 n’existant pas à l’état naturel, les chercheurs proposent diverses solutions pour obtenir les 3,6 tonnes [16] nécessaires au démarrage :
      Tapisser le cœur d’un REP d’une couverture de thorium, puis récupérer l’uranium 233 produit. Des dizaines d’années seraient nécessaires pour obtenir la quantité requise au démarrage d’un 1er RSF [17]. Et avec un retraitement de 40 litres de sels par jour (cf. infra), il faudrait 56 ans pour démarrer un 2ème RSF avec l’uranium 233 extrait de ce 1er RSF.
      Ou encore démarrer un RSF où le thorium serait transformé par un mix : plutonium et actinides mineurs des REP, mélangés avec de l’uranium 233 ou avec de l’uranium enrichi à 13 %.
      Il n’est possible d’utiliser ni le plutonium seul (il en faudrait 13 tonnes, quantité non suffisamment soluble dans les sels), ni l’uranium enrichi seul, qui devrait être trop enrichi (à 25 %).

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs qu’il faudrait traiter, stocker, surveiller pendant des centaines d’années, des milliers d’années pour certains.
      Ce seraient des produits de fission, en natures et quantités similaires à celles des réacteurs actuels. Hautement radioactifs pendant des centaines d’années, ces déchets sont classés dans la catégorie des plus dangereux : HAVL, Haute Activité à Vie Longue. Absorbeurs de neutrons, les produits de fission entravent la formation d’uranium 233, d’où la nécessité de les retirer. Gazeux, ils seraient extraits en continu par bullage d’hélium. Pour les autres qui sont solubles, 40 litres de sels seraient pompés chaque jour, d’où ils seraient extraits.
      Les actinides seraient remis dans le cœur sauf 0,1 % qui sortiraient en déchets, n’ayant pu être séparés des produits de fission. Le thorium produit un actinide mineur très radiotoxique, le protactinium 231 (période : 33 000 ans), qui n’existe qu’à l’état de traces dans la nature.
      Peu d’actinides mineurs sortiraient en déchets réguliers, mais le circuit primaire en contiendrait une forte quantité.
      Petit calcul… Un RSF d’une puissance de 1000 MWe requerrait une charge initiale d’environ 3,6 tonnes d’uranium 233 et 26 tonnes de thorium. En fonctionnement, à l’équilibre, il y aurait près d’1 % d’actinides mineurs, soit environ 300 kg. À comparer avec les 960 kg d’actinides mineurs compris dans les combustibles usés déchargés des REP chaque année, soit 17 kg par REP (960/58).
      La présence d’uranium 233 implique celle d’uranium 232 et de ses descendants (cf. supra). D’autres éléments se forment également. Le thorium n’est pas fissile, mais fissible, il peut fissionner sous un flux de neutrons rapides et générer des produits à période radioactive longue, comme le technétium 99 de période 215 000 ans.
      Il est avancé que le RSF nous débarrasserait des déchets nucléaires les plus difficiles à gérer. Mais une grande partie de ceux déjà produits sont vitrifiés et ne sont pas extractibles. En revanche, le RSF créerait des déchets radioactifs supplémentaires.
      De plus, la surgénération n’est possible qu’avec l’uranium et le thorium. Si le RSF était alimenté avec du plutonium ou d’autres actinides produits par le REF, il ne pourrait plus être surgénérateur. [...]

      Un réacteur surfait, qui n’est encore qu’un concept théorique

      Ce n’est que depuis 2008 que le RSF à neutrons rapides fait partie des 6 systèmes retenus par le Forum International Génération IV. Étudié au Laboratoire de Physique Subatomique de Grenoble, ce type de réacteur « n’existe aujourd’hui qu’à l’état de concept théorique » [25]. Les récentes publications du CNRS [26] l’attestent. Aucun réacteur de démonstration de ce type, même de faible puissance, n’a encore fonctionné. Sont ressassées les qualités de ce réacteur… mais technologiquement, le RSF est-il faisable ? Dans quel délai ? À quel coût ?
      Délai – « en partant du principe que la décision de passer au cycle thorium est prise vers 2040 – hypothèse prenant en compte la durée de vie des réacteurs actuels – le MSFR (RSF à neutrons rapides) est introduit à l’échelle industrielle en 2070 » estime Daniel Heuer [27], directeur de recherche au CNRS.
      Coût – « Nous avons l’espoir qu’il soit moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée (...) Cela reste à vérifier » poursuit-il [28].
      En France, ni EDF-Areva, ni le Commissariat à l’Énergie Atomique ne semblent beaucoup s’y intéresser. Les premiers souhaitent avant tout rentabiliser les infrastructures industrielles de la filière uranium. Le second développe un prototype de surgénérateur au sodium (Astrid, 600 MWe) qui a bénéficié de 650 millions d’euros dans le cadre du grand emprunt national de 2010. Ce réacteur est l’axe prioritaire de recherche et développement. Est juste assurée « une veille technologique » pour le RSF [29], d’où les faibles crédits alloués à son étude.
      L’Ademe [30] a publié le 22 octobre 2015 le rapport « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 » [31]. Il est montré que le scénario 100 % renouvelable est tout à fait réalisable, pour un coût raisonnable. Le RSF ? Le Réacteur où Se Fourvoyer, encore une impasse.

      #thorium #réacteur_à_sels_fondus #achtung #apologie

    • Au sujet de la fusion nucléaire après celui de la fission. Je me souviens d’un point de vue beaucoup plus optimiste qu’original par un maître de la SF. Monsieur Spinrad , sans boire ses paroles, j’attache plus d’importance à son avis sur ce sujet qu’à celui des scientifiques. ( je crois presque que la SF est une science ). Surement que ce qu’il dit est plus compréhensible et aussi parce que j’aime beaucoup ce que fait ce monsieur.
      Voici ce qu’il dit et pense de "La Crise de Transformation"

      Des hommes qui, au sens biologique, ont a peine plus évolué que les habitants des premières colonies humaines parvenues à maîtriser le feu.
      Et qui maintenant, pour le meilleur ou pour le pire, tiennent la puissance nucléaire entre leurs petites mains fébriles.
      Ce qui nous ramène au point où nous nous trouvons aujourd’hui.
      Tout aussi sûrement que le Big-Bang a impliqué la formation des planètes, tout aussi sûrement que la chimie organique a mené au développement de la vie et tout aussi sûrement que la conscience émerge de l’évolution de la bio-masse, toute espèce sensible qui évolue vers la science et la technologie va inévitablement un jour ou l’autre mettre les mains sur la puissance de l’atome et inévitablement se trouver en possession du moyen de détruire la biosphère qui lui a donné naissance.
      La destruction atomique n’est certainement pas le seul moyen de détruire la vie sur la Terre, mais c’est un moyen suffisant,ce qui veut dire que notre espèce est entrée dans sa Crise de Transformation parvenue à maturité avec les premières explosions nucléaires de 1945.

      Aussi, en fin de compte, I’étape suivante de notre évolution, celle que nous devons franchir si nous voulons traverser la #Crise_de_Transformation qui est la conséquence de ce qui s’est passé auparavant, n’est de nature ni biologique, ni scientifique, ni technologique, ni même politique.
      Nous devons atteindre le niveau de sensibilité morale et de conscience spirituelle indispensable pour parvenir à la viabilité à long terme de notre espèce. Il ne s’agit pas d’un voeu pieux désinvolte, mals d’impératif dur et froid de notre évolution. Toute espèce incapable de l’atteindre se détruira tôt ou tard en même temps que sa biosphère. Celles qui l’atteindront survivront. Il n’y aura pas d’autres survivants.
      Tandis que le progrès technologique capable de mener à une civilisation Transformationnelle stable à long terme se trouve dans l’avenir, c’est dans notre présent qu’existe le pouvoir de détruire notre espèce et notre biosphère.
      Aussi ne pouvons-nous laisser la responsabilité d’accomplir cette indispensable transformation spirituelle et morale à nos hypothétiques descendants.
      Nous sommes les générations de la Crise de Transformation.
      Faisons le travail comme il faut, ou bien nous n’en aurons plus aucun à faire.

      Ce ne sont que deux extraits, le texte entier est disponible avec ce lien : http://generationsf.ucoz.com/index/0-29

      Quelques liens pour aller plus loin avec #Norman_Spinrad
      La Spirale.org un site précieux pour moi et référencé ici sur @seenthis #laspirale
      https://laspirale.org/texte-152-norman-spinrad-pop-culture-chaos.html
      2 autres : http://www.nova.fr/novamag/8283/reve-de-fer-de-norman-spinrad
      https://sitamnesty.wordpress.com/2006/12/05/la-der-des-der-norman-spinrad


      Norman Spinrad qui aujourd’hui est un vieux monsieur a exploré cette question sur la crise transformationnelle de bien des façons. De lire ce texte aujourd’hui me met la larme à l’œil. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites monsieur Spinrad.

    • Je vais dans le sens de ce que dit @colporteur et c’est ce genre de réflexions que pousse @pmo depuis des années que ce soit sur les OGM, les téléphones mobiles, les nanos, Linky, etc : oui il y a très sûrement des problèmes sanitaires, des débats scientifiques, mais ça veut dire une bataille d’experts permanentes entre technocrates : « cette étude montre que c’est dangereux », « mais cette étude montre que non », « mais ensuite cette nouvelle étude montre que si », etc à l’infini. Alors que le débat doit être avant tout politique et social, est-ce que c’est appropriable, est-ce que ça nous rend plus libres, plus autonomes dans une communauté (pas individuellement !). Réflexions issues entre autre d’Illich et Ellul évidemment (pour ce qui concerne PMO).

    • Du côté de la science-fiction ...

      « L’accident, qui n’était que de la routine aux yeux de ceux qui travaillaient à la centrale,
      pouvait apparaître à d’autres personnes comme la preuve irréfutable que tout ce qui avait trait à l’énergie nucléaire était dangereux et que les centrales devaient être exilées le plus loin possible des centres urbains.« 
      Pure journée pour Doc Ferrel, médecin d’entreprise auprès d’une usine nucléaire. La présence d’une commission d’enquête rend les hommes nerveux et favorise les accidents. La peur règne en ville. Et Jorgenson, le plus qualfié des Ingénieurs, le plus irascible aussi, entreprend une réaction qui, mal dirigée, peut conduire au déchaînement de l’isotope R.
      Soudain, c’est la catastrophe...
      Dans ce roman, tiré d’une nouvelle initialement publiée en 1942, Lester del Rey a développé avec une prescience remarquable quelques-uns des problèmes soulevés depuis par l’industrie nucléaire.
      Un dossier concernant drains aspects sociaux de l’électronucléaire vient compléter cette œuvre exceptionnelle qui prend aujourd’hui valeur de document.

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=355

      Crise, c’est un accident nucléaire dans le futur antérieur, car le roman, écrit en 1956, est issu d’une nouvelle publiée en 1942 dans Astounding #science-fiction. Dans sa préface et dans son article au dossier, Gérard Klein conjugue le nucléaire à la forme interrogative, et c’est une interrogation lucide, profonde et angoissée. Le scénario d’accident d’André-Clément Decouflé (dossier) est naturellement pensé au conditionnel ; mais il est rédigé au présent, avec brio. Georges Morlat représente dans ce débat le Commissariat à l’Energie Atomique et l’Electricité de France, c’est-à-dire peu ou prou le pouvoir. Pour le gouvernement de la France et ses agents, le #nucléaire est un impératif...
      Gérard Klein a écrit pour son dossier Les temps du nucléaire. Il ne s’agit plus ici de temps grammaticaux, mais d’une réflexion sur les temporalités distinctes mises en jeu par le projet #électro-nucléaire. Et c’est certainement la réflexion la plus intelligente et la plus passionnante que j’aie jamais lue sur ce sujet.
      Le livre, dans son ensemble, laisse apparaître nettement les qualités et les défauts de la science-fiction comme moyen d’appréhender la réalité. Négligeons le côté prophétique du roman de Lester del Rey qui est secondaire et, d’ailleurs, peu convaincant. Le récit, intense et captivant de bout en bout, illustre une célèbre réflexion d’André Maurois, que nos techniciens refusent obstinément de prendre en considération : toujours l’inattendu arrive. Et Lester del Rey montre avec précision et ingéniosité comment cet inattendu peut se glisser dans un programme de sécurité très serré.
      L’intégration du temps dans les mentalités, l’aptitude à imaginer l’avenir lointain sont aussi, pour une part, des conquêtes de la science-fiction. Dans le long terme, les spécialistes de science-fiction sont souvent plus convaincants que les futurologues. Et ne parlons pas des gouvernants ! « ... L’électro-nucléaire apparaît comme entrecroisant des temporalités distinctes, parfois contradictoires, et pour la plupart non maîtrisables en l’état actuel des connaissances théoriques et de la pratique, » écrit Gérard Klein page 259 (dossier). Il distingue ainsi le « temps technicien » qui correspond « à la durée nécessaire pour concevoir, réaliser, faire fonctionner et finalement démanteler une installation » ; le temps économique, « haché, imprévisible » ; le temps social, « celui dans lequel évoluent et s’affrontent les classes et catégories sociales », le temps historique qui « introduit l’échelle du siècle et (...) les relations internationales » ; le temps géologique, enfin, mis en cause par la durée de vie de certains produits de #fission (la période du plutonium est de 24000 ans).
      Chaque mot de ce texte est à lire et à peser. S’il fallait en extraire une seule phrase, je choisirais celle-ci : « Nous ne devons jamais rien léguer à nos descendants qui puisse les menacer et les détruire s’ils se retrouvaient ignorants et nus sur la surface de la Terre, » (p. 274). Je n’ai jamais rien entendu, jamais rien lu de plus fort, de plus définitif sur la question.
      Mais c’est une idée de science-fiction que nos descendants puissent se retrouver un jour ignorants et nus, et comme telle absolument inconcevable pour les technarques qui nous mènent. Un père de l’Eglise aurait mieux admis peut-être un monde sans Dieu qui n’eût été pour lui, après tout, que l’enfer. Voici donc un défaut de la science-fiction, qui tient à sa qualité même : ses visions, ses rêves et ses avertissements ne touchent que très peu d’humains, et pour ainsi dire jamais les hommes de pouvoir, rivés au présent.
      Un autre défaut du genre, sensible celui-ci dans le roman, c’est que la science-fiction, par nature et par vocation, fait le plus souvent la demande et la réponse. L’usine atomique de Kimberly, où se sont produits la crise et l’accident que décrit Lester del Rey avec un immense talent, est plus une fabrique d’isotopes « lourds » qu’une centrale nucléaire productrice d’énergie. La nouvelle, à l’origine, avait été classée document secret, et cela souligne le coté prophétique de l’œuvre. Néanmoins ou par conséquent, je ne sais, les problèmes spécifiques de cette #centrale, l’auteur les a, pour une large part, inventés, ce qui lui permet d’inventer du même coup la solution. Une solution technologique, naturellement. Détail romanesque, ce sera un jeune médecin, physicien amateur, qui sauvera l’usine, la ville et peut-être la moitié du continent nord-américain menacés de destruction par le redoutable « isotope R ». Les lecteurs de science-fiction admettront que ces choses-là sont possibles ; qu’il est même probable que l’on rencontre un jour un isotope infiniment dangereux, ou n’importe quoi de ce genre. Ils reconnaîtront que la technologie pourrait dans ce cas juguler la menace créée par elle ; mais ils sauront que ce n’est pas une certitude et que le risque est grand.
      Les #technarques et leurs peu humbles serviteurs s’estimeront non concernés. L’hypothèse sera pour eux méprisable : de la science-fiction.
      Quoi qu’il en soit, le #roman de Lester del Rey est extrêmement intéressant. Le décor est décrit avec une précision hallucinante. Les personnages secondaires sont vivants et vrais, au point de rejeter parfois dans la grisaille le personnage central, le brave docteur Ferrel. Le suspense est maintenu jusqu’à la dernière ligne, ou presque. La conclusion rappelle que le roman a été écrit en 1956 : domestiqué, le méchant isotope R servira à fabriquer un carburant pour les #fusées. Le ciel était au fond de l’enfer.

      Michel JEURY
      Première parution : 1/6/1978 dans Fiction 291

      #anthologie #post_catastrophe


      Mines et Mineurs #anthologie

      Mines, mineurs et géologues

      Chaque année, depuis 1974, les professionnels français de la Science-fiction ont l’occasion de se rencontrer lors de leur convention annuelle. En 2006, celle-ci est organisée à Bellaing, dans le Nord (France) du 24 au 27 août. Les nouvelles rassemblées dans ce volume ont été pour la plupart spécialement écrites par des auteurs participants à la manifestation.
      Tous les auteurs de science fiction ne sont pas des géologues, et toutes les planètes ne seront sans doute pas vouées à l’exploitation minière. Mais il n’empêche que plusieurs auteurs de SF sont ou furent effectivement des géologues (Ivan Efremov, Francis Carsac, etc.), et que le thème minier revient dans de nombreuses œuvres du genre.
      Cela, joint au fait que la convention 2006 se tient à deux pas d’un des derniers sites historiques d’exploitation minière du bassin du Nord-Pas-de-Calais, a fourni à l’organisateur, qui reçut lui-même une formation de géologue, le thème de ce recueil.
      Merci à tous ceux qui auront participé à la convention de Bellaing 2006. à tous ceux qui l’auront rendue possible, à tous ceux qui à un titre ou à un autre, ont donné leur coup de pioche pour que cette mine produise !

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146572818

      Dans le monde diplomatique et ses livres du mois @mdiplo
      "Enquêteurs galactiques et communauté stellaires"
      « 2312 », de Kim Stanley Robinson
      https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/MELAN/58365

  • Itérations #1 : Trasformatorio Résidence
    http://constantvzw.org/site/Iterations-1-Trasformatorio-Residence.html

    Cet appel à participation au Trasformatorio international hacklab est ouvert jusqu’au 11 février 2018. Trasformatorio est un laboratoire temporaire qui aura lieu en Sicilie du 20 avril au 1er mai 2018. Il est organisé par Dyne.org en collaboration avec la Ville de Scaletta Zanclea. Trasformatorio est la première résidence dans le cadre du projet Itérations , une collaboration entre Hangar,Constant, Esc et Dyne.org entre 2017 et 2019. Itérations est une série d’activités de recherche, de (...)

    #Iterations / #Open_Call

    « http://www.trasformatorio.net »
    http://iterations.space
    « https://hangar.org »
    http://constantvzw.org
    « http://esc.mur.at »
    « http://dyne.org »
    « http://iterations.space/index.php/2018/01/04/iterations-1-call-for-projects-in-trasformatorio »
    « http://www.trasformatorio.net/?p=2680 »

  • #Iterations #1 : Trasformatorio Call
    http://constantvzw.org/site/Iterations-1-Trasformatorio-Call,2913.html

    The call for participation in the Trasformatorio international hacklab is open until 11 february 2018. Trasformatorio is a temporary laboratory that will take place in Sicily between April 20th to May 1st, 2018. It is organised by Dyne.org in collaboration with the City of Scaletta Zanclea. Trasformatorio is the first #Residency in the framework of the Iterations project, a collaboration between Hangar,Constant, Esc and Dyne.org running between 2017 and 2019. Iterations is a series of (...)

    Iterations / Residency

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    « http://www.trasformatorio.net/?p=2680 »