• #Italie - Loi du 15 décembre 1999, n° 482 « Les normes en matière de protection des minorités linguistiques historiques »
    http://www.pressefederaliste.eu/Italie-Loi-du-15-decembre-1999-no-482-Les-normes-en-matiere-de-pro

    Art. 1. 1. La langue officielle de la République est l’italien. 2. La République, qui valorise le patrimoine linguistique et culturel de la langue italienne, promeut aussi la valorisation des #Langues et cultures protégées par la présente loi. Art. 2. 1. En application de l’article 6 de la Constitution et en harmonie avec les principes généraux établis par les organismes européens et internationaux, la République protège la langue et la culture des populations albanaises, catalanes, germaniques, (...)

    #Numéro_169_-_Septembre_2015

    / Italie, Langues, #Charte_européenne_des_langues_régionales_ou_minoritaires

  • Qu’est-ce qu’une langue mineure ?
    http://revueperiode.net/quest-ce-quune-langue-mineure

    Le conflit entre une langue hégémonique et des langues subalternes est un moment à part entière de la lutte des classes. En prenant appui sur l’essai de #Deleuze et #Guattari Pour une littérature mineure, Jean-Jacques Lecercle s’attache à en faire la démonstration. Il propose dès lors une théorie des langues en lutte au sein d’une même « formation #linguistique ». Cette perspective autorise un regard renouvelé sur l’impérialisme linguistique de l’anglais devenu langue globale et sur les résistances opposées de l’intérieur même de cette langue. Elle révèle que l’assujettissement à une langue produit des variantes, des dialectes, des syncrétismes, qui en contestent l’hégémonie. Pour Lecercle, la littérature est donc un lieu de production de langues mineures : en cela, elle met en œuvre la lutte des classes au (...)

    #Uncategorized #Althusser

  • Le mot de l’emploi : « Deadline », mort aux anglicismes…
    http://lemonde-emploi.blog.lemonde.fr/2015/12/24/le-mot-de-lemploi-deadline-mort-aux-anglicismes

    Emmanuel Jaffelin, dans sa Petite philosophie de l’entreprise (François Bourin, 2012) parle de « babélisation de l’entreprise », où le « vocabulaire place l’entreprise en situation d’insularité au regard du reste de la société » et où « le mélange des langues concourt à la confusion des esprits ». Il explique que « le recours aux vocables anglomorphes couperait le salarié de sa famille et de la société, en l’immergeant dans un imaginaire de pacotille censé lui donner l’impression d’appartenir à une autre famille, l’entreprise ». Et il suggère d’utiliser « maïeutique » plutôt que brainstorming.

    #français #langues #vocabulaire #entreprise

  • Alors que la plupart des internautes technophiles jargonnent en globish, il en est d’autres qui s’offusquent d’une fôte d’ortografe ...

    D’où vient l’expression « jeu vidéo », et pourquoi elle ne prend pas de « s » au pluriel
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/12/24/d-ou-vient-l-expression-jeu-video-et-pourquoi-elle-ne-prend-pas-de-s-au-plur

    « Ouvrir l’article. Lire “jeux vidéos” (avec un “s”). Fermer l’article », commente laconiquement un confrère sur Twitter. « Ça existe encore donc des journalistes professionnels qui font encore la faute sur jeux vidéoS ? », s’interroge un internaute stupéfait. « Je suis contre la déchéance de nationalité… enfin, sauf pour ceux qui écrivent jeux vidéoS avec un “S” bien évidemment », ironise un troisième .../...
    D’abord en concurrence avec vidéo-jeu – que Philips continue d’employer pour ses produits jusqu’en 1982 –, l’expression « jeu vidéo » finit par s’imposer définitivement au milieu des années 1980.

    Depuis, son pluriel invariable s’est imposé presque partout, mais tel un serpent de mer, l’accord ressurgit à intervalles réguliers, au grand dam des passionnés. Si certains respectables dictionnaires de la fin des années 1970 acceptent encore le pluriel en « s » de jeux vidéo, et que l’Office québécois de la langue française va jusqu’à le conseiller – suivi par Le Petit Robert 2015 –, l’usage en français métropolitain est d’écrire « jeux vidéo ». C’est notamment la recommandation du Larousse et du Trésor de la langue française.

    Quant à moi, bêtement, j’aurais mis un "s" à vidéo (puisqu’on lui met bien un accent aigu). Ô l’insoutenable légèreté de l’Académie française (avec un trémolo sur la dernière syllabe).

    cc @comptoir

    Allez, joyeux Noël, les "gamers" ou "gameurs" et "gameuses" !

    #orthographe #langues #jeux

  • Quand la République ressort le coup des langues régionales pour faire oublier qu’elle coule
    https://blogs.mediapart.fr/james-costa/blog/211215/quand-la-republique-ressort-de-coup-des-langues-regionales-pour-fair

    Recette pour utiliser le terrain du langage comme cure de jouvence : option 1, vous n’avez aucun régionaliste ou immigré sur lequel taper. Vous prenez alors ‘lalanguefrançaise’, et vous rappelez, au choix, sa clarté, son universalité, ‘notrelanguecommune’, etc. Succès garanti, vous aurez droit à un article dans le Figaro au moins, et peut-être à la caution d’un académicien (toujours bon à prendre, l’académicien). Option 2 : vous avez la chance d’avoir sous la main un débat sur les langues que vous pourrez appeler ‘régionales’ (variante : les patois), et dans ce cas, vous pouvez vous en donner à cœur joie. Personne n’ira vous porter la contradiction dans les media nationaux, pour une simple raison : personne n’en est capable. Les connaissances sociolinguistiques du journaliste parisien moyen étant proches de zéro, vous ne risquez rien. Variante de cette option, si vous êtes d’#extrême-droite (version FN ou Lérépublicains) : vous défendez les ‘languesrégionales’ face à ‘l’arabeàl’école’, mais au fond, l’argument est le même : suraffirmer votre propre légitimité en délégitimant un Autre qui n’aura pas les moyens symboliques de se défendre.

    Dernier épisode d’un feuilleton qui dure depuis plusieurs siècles, et dont on aurait pu penser qu’on se serait lassé : le discours en corse de J.G. Talamoni. Très pratique le corse : ça permet de faire plein de choses en même temps. Parler de la générosité de la métropole envers ses dépendances, rappeler les inégalités fiscales supposées dont bénéficie l’île, en filigrane opposer l’industrieux nordiste au fainéant du sud, et par dessus tout, donc, attirer sur soi les bénéfices moraux liés à la républicanité supposée que confère le culte de la langue française. Culte unique, cela va sans dire, ‘lalanguefrançaise’ est une déesse jalouse. Chevènement est choqué. Mais c’est normal, il est facilement choquable, et puis la question des langues c’est son dada depuis longtemps. Mélenchon est choqué aussi, mais là encore, pas de surprise. Et puis, Mélenchon est choqué par tellement de choses, que ça ne choque plus. Il devrait faire attention : à force d’être trop choqué, on finit, effet Pierre et le Loup, par ne plus choquer. L’UPR (who’s that ??), m’apprend Google, est choquée du discours ‘séditieux’ de Talamoni. Florian Philippot est choqué aussi. Que du beau monde, en somme. Bernard Debré est choqué. Mais c’est normal, il défend l’héritage de l’Amer Michel, also known as ‘Papa’. Jerôme Guedj est choqué, sans doute pour faire bonne mesure — laissons lui le bénéfice du doute (et puis personne ne sait qui c’est, il a besoin de paraître républicain). Et bien sûr l’inénarrable Guéant est choqué.

    On aimerait que cette plaisante compagnie fût choquée par tellement d’autres choses. L’#évasion_fiscale. La non-tenue des promesses électorales de Hollande. La stratégie guerrière de la France au Moyen Orient. Les ventes d’armes françaises. La #pauvreté en France. Les #inégalités. Le fait que des gens dorment dehors. Le #racisme face aux réfugiés syriens. Mais non : ils sont choqués parce qu’un président de région n’a pas parlé français dans son assemblée régionale. Notez que c’est exactement ce que ledit président de région espérait : on a là une chorégraphie soigneusement huilée, répétée, qui vise à provoquer l’indignation et à utiliser le terrain linguistique pour faire passer des revendications politiques autres, en particulier territoriales. Pour affirmer sa propre légitimité face à un pouvoir central qui ne reconnaît qu’une source de légitimité, la sienne, et qui laisse mourir les territoires dont il a la charge depuis des siècles, les transformant en mouroir ou en colonies de vacances, renforçant les inégalités territoriales etc. Tout cela, on le sait. Nihil novi

    Alors à quoi rime ce bal des choqués ? A rien. Pour les choqués, à affirmer leur irréprochable républicanité — et le terrain est chargé, il y a concurrence : surtout ne pas laisser l’autre être plus républicain que soi. Pour les choquants, à déplacer le terrain du débat, à affirmer qu’il y a d’autres sources de légitimité, et, dans un acte de magie sociale, à les faire advenir petit à petit.

    Mais au-delà, cette petite farce en deux actes souligne une chose particulièrement tragique : la France est incapable de concevoir la différence autrement que comme un élément à faire disparaître. Elle n’a jamais su, assimilant toujours le différent à l’ennemi. Du coup, face à la différence, à son expression, à son affirmation, les politiciens français ne savent pas débattre, ne savent pas argumenter. Ils sont choqués, à la manière de poules découvrant un œuf. On aurait attendu une réflexion politique, sociale — culturelle à la limite. Mais comme toujours, elle ne viendra jamais, et le choc face à la question linguistique ne vient que pour masquer une incompétence crasse par rapport à toutes ces questions. Des poules devant un œuf, mais des poules républicaines. Et pour les media qui benoîtement répercutent leurs outrages, c’est sans doute tout ce qui compte.

    #langues_sans_frontières #sociolinguistique #état #uniformisation #assimilation
    #médias

  • Hello amis de seenthis, je sollicite votre bienveillance pour un éclaircissement

    J’ai écrit dernièrement un billet qui me tenait à coeur, issue d’une soudaine prise de conscience à la veille des attentats, amplifiée par la réalité atroce du lendemain.
    En gros la question de l’intégration des populations d’origine maghrébines, qui ont un « capital culturel » que la France snobe délibérément, par exemple par le fait que la langue arabe n’est quasiment pas enseignée dans les écoles de France, alors qu’elle est bcp plus parlée que l’Allemand par exemple (et je ne parle pas du latin..), et que la France a des relations historiques avec les pays du Maghreb.

    Ce billet n’ayant reçu absolument aucun feedback, cela me perturbe car je doute de la pertinence de mon raisonnement.
    Aussi si des âmes charitables veulent bien me consacrer un peu de temps pour m’éclairer, je vous en serais reconnaissant.
    Je souhaite récupérer des éléments de réponses pour comprendre en quoi ce texte ne suscite que de l’indifférence, en quoi il n’est pas digne d’intérêt. Cela me permettra de progresser en n’apportant aux discussions publiques que des apports plus pertinents.
    Est-ce un problème de forme, de manque de clarté dans l’expression, de propos illisibles ?
    Ou bien sur le fond, est-ce que j’enfonce des portes ouvertes ? Suis-je confondant de naïveté ? Est-ce une réflexion inutile ?
    Ai-je une posture agaçante qui me rend antipathique ?
    Je manque de légitimité, de notoriété, cela décrédibilise mon raisonnement ?

    Je suis incapable de privilégier la moindre hypothèse.
    Je suis donc preneur de tout éclairage franc et sincère.
    Voilà voilà, je surmonte mon orgueil en venant mendier votre sollicitude, et comme un mendiant honteux, j’espère ne pas vous déranger :-)
    J’ai ce besoin de partager le fruit de mes réflexions pour progresser dans ma compréhension du monde par échanges mutuels. Si je fais des monologues dans le vide, la logique voudrait que j’en tire des conclusions implicites et m’arrête d’écrire, ce dont je ne parviens pas à me résigner.

    • Je fus enseignant d’arabe, et je répondrai juste sur ce point même si le terme « intégration » mériterait plein d’autres commentaires.
      Je reprends quelques uns de tes mots :
      « La question se pose, alors que près de 3 millions de français sont arabophones, » : non, ils sont d’origine arabophone pour la plupart, sachant qu’une bonne partie des populations concernées sont berbérophones aussi. En plus, au regard des origines sociales, rarement éduqués, par rapport à une langue dont la maîtrise du code écrit est un terrible marqueur social. Intégrés justement, ces populations le sont jusqu’à un certain point puisque la/les langue(s) d’origine ont été perdues en grande partie (certes, pour un français mal maîtrisé dans le cadre d’une institution scoalire clivante).

      « Pourquoi l’arabe arrive si loin dans le classement des langues vivantes du baccalauréat ? Pourquoi un tel tabou, pour ne pas parler d’indifférence ou de mépris ? »
      Question complexe là encore. Prof d’arabe en banlieue, il m’arrivait de me tirer une balle dansle pied en suggérant aux familles de mettre leurs enfants brillant scoalirement an allemand plutôt qu’en arabe où ils allaient couler scolairement avec le reste du bateau ! Les familles d’origine arabophone ne font pas forcément (loin de là) le choix de l’arabe à l’école (classes ghetto, choix de l’enseignement religieux de l’arabe, choix de l’intégration comme les auters, etc.) mais surtout les « Gaulois » ne vont, sauf à être suicidaires scolairement, sauf dans de rares lycée d’élite en fin de parcours, jamais choisir l’arabe (alors que le chinois, hein !)
      « Comment les français d’origine arabe peuvent-ils ressentir cela ? »
      Autant de réponses que d’individus...
      « Et pourquoi ces jeunes bilingues ne peuvent pas ou si peu faire valoir cette compétence dans le système scolaire français ? » parce qu’ils ne les ont pas, précisément, ces compétences... N’oublie pas que l’arabe « littéral » n’est la langue naturelle de personne (sauf Allah et encore ;-)) et que les éventuelles "avantages"qu’ils possèderaient par rapport à d’autres candidats scolarisés (vocabulaire, investissement personnel, maîtrise des phonèmes...) sont réduits à néant au regard du statut social de cette langue.

      Parmi les multiples trahisons de la gauche socialiste, celle de Miterrand en l’occurrence, qui a enterré, en 1983 je crois, une réforme préconisée par l’arabisant (génial) jacques Berque préconisant, pour TOUS les élèves de la République, des cours obligatoires de sensibilisation à TOUTES les cultures immigrées... Son rapport s’appelait « Les enfants de l’immigration à l’école de la République » (mais il consistait à mettre la République à l’école de l’immigration aussi).

      Voilà, on est 35 ans plus tard...

    • Depuis ton appel à contribution je réfléchis à une réponse. Ce qui a laissé le temps à @gonzo d’en proposer une à laquelle, bien que n’ayant pas autant d’expérience, je ne peux que souscrire vivement.

      J’ajouterai quelques remarques. D’abord, me semble-t-il une dimension que l’on retrouve pour les langues régionales françaises et, en l’espèce, le breton. Où les stratégies d’intégration aboutissent à ne pas valoriser, voire à rejeter complètement, la langue d’origine. Et pour lisser tout ça, le rouleau compresseur linguistique de la télévision.

      Pour l’arabe, on peut rajouter le racisme effréné qui régnait dans l’enseignement universitaire et tout particulièrement à l’égard des « arabophones cultivés », dénigrant absolument tout validité à une connaissance de l’arabe littéral acquise en dehors de l’établissement universitaire occidental. En gros, heureusement que les européens se sont penchés sur cette langue merveilleuse qu’est l’arabe, parce que les bougnoules sont bien trop bornés pour en comprendre l’esprit. Je caricature à peine…

      Ajoutez à ces considérations « scientifiques » une pratique discriminatoire avérée. Aux Langues O, il y a plus de trente ans, les étudiants au patronyme arabe disparaissaient extrêmement rapidement. À l’époque (je ne sais pas si c’est toujours le cas) le premier cycle (DULCO) se faisait en 3 ans avec la possibilité de suivre la première et la deuxième année simultanément conditionnée à un examen en fin de premier trimestre universitaire dit autorisation de cumul. J’ai passé cet examen à côté d’un bon copain algérois, j’ai fait la version, il a fait le thème. Je l’ai eu, pas lui… Idem, pour mon autre copain syrien d’origine tcherkesse…

      Du coup par la suite, le public étudiant était composé majoritairement (de l’ordre de 60%) de jeunes filles de bonne famille dont c’était la seule formation universitaire, quelques militaires, en général à 3 galons, venant acquérir un bagage permettant d’accompagner l’exportation des belles productions françaises dans les pays concernés et des atypiques qui réalisaient là un deuxième voire un troisième cursus, en complément à d’autres formations supérieures.

    • Apres lecture de ton texte @petit_ecran_de_fumee, que j’ai trouvé plein de questionnement interessant. Je ne trouve bien sur rien d’aussi pertinant que ce que disent @gonzo, @simplicissimus, @remi et @odilon. Je vais voir si j’ai des choses intéressantes a mettre en lien sur la question de l’intégration, histoire de pas trop écrire pour ne rien dire.
      –---
      Édit :
      Sur « les mots sont importants » il y a pas mal de choses :
      http://lmsi.net/Integration-et-assimilation
      http://lmsi.net/Integration-piege-a-cons
      http://lmsi.net/L-integration-contre-l-egalite
      http://lmsi.net/L-integration-contre-l-egalite,407
      En fait il y a meme une rubrique « intégration »
      http://lmsi.net/-Integration-

    • Tiens, une illustration de cette aberration...
      Ne pas connaitre le langage de l’adversaire c’est par définition la cause originelle qui a donné naissance à cet adversaire.

      http://www.20minutes.fr/societe/1839175-20160504-special-investigation-gendarmes-traquent-vraiment-djihadi

      La séquence a de quoi interroger. Dans le documentaire « Les soldats d’Allah » diffusé lundi soir sur Canal + pour Spécial Investigation, le colonel Nicolas Duvinage, patron du Centre de cybercriminalité de la gendarmerie nationale (C3N), expliquait qu’il ne disposait d’aucun agent arabophone : « On utilise des outils en ligne type Google Translate. La traduction est de qualité assez approximative. Ça pourrait être mieux d’en avoir mais encore une fois, nous ici on se contente de ce qui est visible sur internet ».

      (...)

      Si au sein de cette unité spécifique, composée de 43 gendarmes, aucun ne parle arabe, ce n’est évidemment pas le cas dans la totalité des services amenés à effectuer des recherches et des missions de surveillance sur internet et les réseaux. Les besoins existent et les ressources sont faibles reconnaît toutefois un agent de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), qui dépend de la Direction Centrale de la Police Judiciaire : « Nous n’en avons pas énormément et lorsque nous n’avons pas la chance d’avoir un policier arabophone, il arrive que nous faisions appel à des traducteurs de façon ponctuelle ou d’affiner avec des agents qui appartiennent à d’autres unités ».

  • When languages die, ecosystems often die with them | Public Radio International
    http://www.pri.org/stories/2014-07-15/when-languages-die-ecosystems-often-die-them

    The study, from the World Wildlife Fund, measured the threat to languages using a scale that tracks how threatened species are. Not only are many languages steadily losing speakers, says co-author Jonathan Loh, but "the rate of decline, globally, is actually very close to the rate of decline in populations of wild vertebrate species. [...]

    And that’s no coincidence. Loh explains that languages have a lot of specific local knowledge built in. “The cultures have evolved in a particular environmental context, so they have an extraordinary amount of traditional ecological knowledge — knowledge of the local species, plants, animals, the medicinal uses of them, the migration patterns of animals behavior,” he says.

    So when the languages die off, much of that knowledge goes with them. “Then children stop learning the language, they also stop acquiring that traditional knowledge,” Loh says.

    #écologie #écosystèmes #culture #langues #langage #peuples_tribaux

  • La révolution démocratique et féministe du Rojava, source d’espoir parmi l’horreur
    article original : http://www.telesurtv.net/english/opinion/Rojavas-Democratic-Revolution-a-Source-of-Hope-among-Horror-20151119-0040

    Entre les bombes occidentales et les fondamentalistes sauvages prêts à mener leur guerre au cœur de l’Europe, la #Syrie peut sembler un trou noir de misère sans fin. Mais la région nord, en grande partie kurde, de #Rojava, est également le théâtre d’une révolution profondément démocratique et humaniste, qui place en son centre les droits des minorités ethniques et la libération des femmes.

    Ironiquement, étant donné l’horreur qui l’entoure, Rojava est, avec les projets révolutionnaires d’Amérique latine, le lieu des expériences les plus profondes menées sur la base de la #démocratie_participative. Comme au Venezuela, l’idéal de « la commune » est au cœur de la démocratie naissante du Rojava.

    La révolution Rojavane s’est faite connaître au monde en grande partie par la résistance héroïque des combattant·e·s des Unités de Protection Populaire (#YPG) et Unités de Protection des Femmes (#YPJ) en ayant mis fin à un siège de l’Etat islamique sur la ville Rojavane de #Kobane en Janvier. Mais beaucoup ont remarqué l’idéologie profondément révolutionnaire qui anime les combattants de la liberté du Rojava - et qu’ils cherchent à mettre en pratique au milieu de grandes menaces.

    Rojava est une "zone libérée" dans le nord de la Syrie, qui fait partie du territoire historique du #Kurdistan. Le parti politique majeur est le Parti de l’Union Démocratique (#PYD), qui est idéologiquement aligné avec l’aile gauche du Parti des travailleurs du Kurdistan (#PKK), basé en Turquie.

    En 2011, le PYD a soutenu le soulèvement qui a éclaté contre Assad. Cependant, il était préoccupé par l’excessive #militarisation du conflit par l’opposition. Au départ cette militarisation fut une réponse à la répression par Assad de protestations non armées, mais elle fut par la suite alimentée par les services de renseignement de l’Occident et ses alliés régionaux.

    Ajouté à cela, le chauvinisme ethnique et religieux croissant d’une opposition majoritairement Sunnite et Arabe se définissant de plus en plus comme Sunnite et Arabe a amené le mouvement kurde à rester à l’écart de l’opposition armée au régime.

    En Juillet 2012, la présence militaire du gouvernement Assad au Rojava a été affaiblie par l’aggravation de la guerre civile dans d’autres régions. Il y avait un danger croissant que le Rojava devienne un champ de bataille entre des forces opposées hostiles aux Kurdes et d’autres #minorités ethniques.

    En réponse, un soulèvement majoritairement non violent a été lancé, déclarant Rojava zone libérée. Cette insurrection populaire a permis aux idées de « confédéralisme démocratique » du PKK et des PYD, fondés sur la démocratie participative et l’autonomie locale, de commencer à être apliquées.

    Le PYD joue un rôle idéologique dans la transformation démocratique du Rojava, mais pas de nature institutionnelle. Il a aidé à établir le Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM), qui organise et mobilise la population mais qui est organisationnellement indépendant du PYD.

    Le pouvoir institutionnel est basé sur un système appelé "autonomie démocratique". Le blog Ecology or Catastrophe rapportait en Janvier que le représentant du TEV-DEM Çinar Salih a déclaré à une délégation universitaire en visite "Notre système repose sur les communes, composées de quartiers de 300 personnes. Les communes ont co-présidents, et il ya des co-présidents à tous les niveaux, de la commune à l’administration du canton."

    "Dans chaque commune, il y a cinq ou six comités différents. Les communes agissent de deux façons. D’abord, elles résolvent les problèmes rapidement et tôt - par exemple, un problème technique ou un problème social. Certains travaux peuvent être effectuées en cinq minutes, mais si vous l’envoyez à l’Etat, il est empêtré dans une bureaucratie. Donc, nous pouvons résoudre rapidement les problèmes. La deuxième façon est politique ", a déclaré Salih.

    "Si nous parlons de vraie démocratie, les décisions ne peuvent pas être fabriquées en haut [par les élites] et descendre vers le peuple, elles doivent être prises en bas et ensuite monter dans les différents niveaux. Les co-présidents sont un homme et une femme ... La représentation des femmes est garantie à tous les conseils populaires. On n’autorise pas un des deux genres à avoir plus de 60% de représentation. En outre, il existe en parallèle des structures non-mixtes pour femmes", a-t-il expliqué.

    "Les conseils de #femmes existent en parallèle à tous les niveaux, la commune, le district, la ville et le canton. Les conseils de femmes ne décident pas pour les questions générales - c’est le rôle des conseils populaires. Ils discutent de questions qui portent spécifiquement sur les femmes ... Ils ont un droit de veto sur les questions concernant les femmes".

    L’accent mis sur la libération des femmes se reflète dans la forte visibilité des femmes combattantes dans les groupes armés révolutionnaires du Rojava.

    Salih a fait valoir que la révolution du Rojava est une « révolution des femmes", expliquant qu’elles sont impliquées dans tous les domaines de la vie. « Nous croyons qu’une #révolution qui n’ouvre pas la voie à la libération des femmes n’est pas une vraie révolution. Il y a eu des révolutions en Libye et en Egypte et en Tunisie ... mais le même statut des femmes a persisté ".

    Du fait de la guerre, de la dévastation et de l’isolement auxquels le Rojava est soumis, son économie est largement orientée vers la survie. Toutefois, son orientation socialiste s’attache en priorité à fournir pour tous un logement, un approvisionnement alimentaire, un accès aux soins, la garde des enfants et l’éducation - aucun de ces éléments n’ayant été fourni par le gouvernement syrien en temps de paix.

    La révolution dans le Rojava est explicitement une révolution multi-ethnique. Dans son préambule, la constitution de cantons autonomes du Rojava décrit les cantons de Rojava comme "une confédération de Kurdes, d’Arabes, de Syriaques, d’Araméens, de Turkmènes, d’Arméniens et de Tchétchènes".

    Il poursuit : « Dans la construction d’une société libérée de l’autoritarisme, du militarisme, du centralisme et de l’intervention de l’autorité religieuse dans les affaires publiques, la Charte reconnaît l’intégrité territoriale de la Syrie et aspire à maintenir la #paix nationale et internationale."

    L’accent est mis au Rojava sur la construction de structures multi-ethniques plutôt que simplement kurdes. Tout, depuis les plaques de rue aux médias en passant par l’éducation est fourni dans la langue de la communauté concernée.

    Comme pour le genre, la participation des différentes ethnies aux conseils communaux et autres est facilitée par des quotas. Il y a aussi des organismes parallèles pour les minorités ethniques.

    Du fait de telles politiques, la révolution a rapidement gagné le soutien de minorités non-kurdes. Cela se reflète dans la participation non-kurde dans les structures et organisations, ainsi que des alliances faites avec des groupes politiques et armés non-kurdes.

    La révolution du Rojava est confrontée à des menaces constantes de nombreux côtés - et doit naviguer parmi des forces complexes et en compétition qui cherchent à imposer leurs intérêts dans la région. Mais pour tout ce qu’elle a réalisé contre vents et marées, la révolution du Rojava mérite notre solidarité - le monde a besoin du Rojava.

    #féminisme #municipalisme #auto-organisation #émancipation #langues_sans_frontières

  • Languages Are Products of Their Environments - D-brief
    http://blogs.discovermagazine.com/d-brief/2015/11/04/langauge-environment-acoustics

    The characteristics that make each language unique may actually be adaptations to the acoustics of different environments.

    Language is a universal hallmark of humanity, but it sounds different in different parts of the world. On most Pacific islands and throughout Southeast Asia, words use more vowel sounds than consonants, and they’re spoken in simple syllables, made up of a vowel sound and a consonant or two. Meanwhile, Georgian, a language of the Caucasus Mountains, is heavy with consonants, often strung together into clusters, creating syllables too complex for many foreigners to pronounce. The physical surroundings of Georgians and Southeast Asians are just as varied as the words they use, and linguists say they’ve found a relationship between the types of sounds in a language and the climate and landscape in which it evolved.

    #langues

  • #Bosnie-Herzégovine : parlez-vous bosnien, bosniaque, herzégovinien, serbe, monté ou négrin ?

    Quelle langue parle-t-on en Bosnie-Herzégovine ? Le croate, le serbe et le « bosnien » ou le « bosniaque » ? Dans un pays ravagé par le chômage et la corruption — et où tout le monde parle en fait la même langue — cette subtile querelle sémantique est devenue la question politique la plus brûlante du moment. Décryptage.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/controverses-linguistiques-la-bosnie-rejoue-le-sketch-des-nadreal

    #langues #Balkans

  • La sinisation du Xinjiang ouïghour - La Revue des Ressources
    http://www.larevuedesressources.org/la-sinisation-du-xinjiang-ouighour,2852.html

    L’actualité jette périodiquement un coup de projecteur sur des révoltes meurtrières à Kashgar, à Urumqi, à Guldja, mais très vite le livre se referme sur ces contrées de la lointaine Asie centrale chinoise. L’annonce des tragédies qui égrènent le nombre des victimes, les rares images volées de ces révoltes qui nous parviennent, relèguent au second plan la destruction des villes qui inexorablement se déroule depuis de longues années. Peu de gens savent qui sont ces Ouïghours qui, périodiquement, secouent le joug que les Chinois font peser sur eux, sur leur culture et de quelle nature est ce joug [1].

    #Chine #minorités

    voir aussi http://seenthis.net/messages/407210

  • Non à la #Charte_des_langues_régionales

    Derrière la question des langues dites régionales se cache très souvent un nationalisme agressif. La Catalogne en offre un très bon exemple : on y est passé en quelques décennies d’une revendication légitime d’expression en catalan à un leadership de cette langue puis à des mesures de rétorsion contre l’espagnol dans l’espace public (dont la loi dite d’immersion scolaire en catalan est l’une des facettes) et l’on en arrive depuis quelques années, comme c’était tout à fait prévisible – et cela fait un bail que nous le disons - à la revendication d’un Etat purement catalan. C’était l’objectif initial de la bourgeoisie locale.

    Au moment où Hollande menace de signer la « Charte des langues régionales et minoritaires » chacun doit avoir présent à l’esprit que cette question n’est pas « folklorique », que dans la réalité, il ne s’agit pas de culture mais de politique, et d’une politique qui peut changer assez radicalement la vie de chacun. Or, au lieu de poser le débat franchement et ouvertement (après tout, pourquoi pas !) les nationalistes régionaux avancent masqués derrière des revendications linguistiques et « culturelles », d’une manière insidieuse, perverse.

    Dans un premier temps, nous invitons tout un chacun à lire tranquillement cette fameuse charte en se posant à chaque article la question « Qu’est-ce que cela implique ?, qu’est-ce que cela peut changer (en positif ou en négatif) dans ma vie  », sans se laisser endormir par les commentateurs ad hoc. Nous reviendrons, en fonction de l’actualité, sur ce sujet.

    @anarchosyndicalisme ! n°146

    ---- #Nationalisme -------------------

    • – La bourgeoise catalane instrumentalisme le mouvement indépendantiste pour ses intérêts. Sur quoi en fait-on reposer ici la responsabilité ? Non pas sur les intérêts bourgeois mais sur la langue et la culture catalanes. Bravo. Au passage, rien n’est dit sur la CUP, ni sur le fait que ses membres, dont son porte-parole David Fernández, sont en grande partie descendants d’immigrants d’autres provinces d’Espagne (Extremadura, Castille, Andalousie...) et n’en sont pas moins Catalans pour autant.
      – On qualifie l’enseignement immersif de « mesures de rétorsion contre l’espagnol ». J’en rirais si ce n’était pas du simple déni de privilège. Ce serait intéressant de transposer aux rapports de force sociolinguistiques les concepts de male tears et de mecsplication développés dans le féminisme. Langue-hégémonique-tears, langue-hégémonique-splaining.
      Est-ce utile d’expliquer ici la différence entre égalité formelle et #équité ? D’expliquer que quand une langue pâtit d’un rapport de force sociolinguistique défavorable, l’absence de contre-poids (comme l’enseignement immersif) la condamne à se cantonner à la sphère privée puis de ce fait à s’éteindre ?
      @monolecte c’est dans un petit nombre d’offres dans des domaines bien précis alors, parce-que dans la grande majorité des annonces ce n’est pas le cas. Les nouveaux arrivants sont toujours nombreux et aucunement gênés par leur non-connaissance de l’euskara.
      Demander de savoir parler euskara c’est le cas en revanche pour les postes publics dans la communauté autonome d’Euskadi, où l’euskara est officiel.
      Si on veut qu’une langue vive il faut lui donner une existence dans la sphère publique, c’est à dire aussi dans les services publics. Et pour ce faire, il s’agit que les fonctionnaires connaissent un minimum la langue en question. En symétrique, pas grand monde n’interroge le fait qu’un·e bascophone ou catalanophone natif·ve doive apprendre le français ou l’espagnol pour bosser à Paris ou à Madrid, là où les francophones et hispanophones natif·ve·s n’auront pas à faire ce travail d’apprentissage d’une autre langue.
      Prenons un autre exemple : la Belgique, où sont parlées une langue locale (le flamand) et une langue devenue internationale par l’existence d’un empire colonial, à savoir le français. Si en Wallonie on trouve des offres d’emploi exigeant la connaissance du flamand, possible que certains portent des accusations de communautarisme et d’exclusion des Wallons. Si en revanche en Flandre on trouve une annonce demandant de parler français, ça ne sera probablement pas perçu différemment d’une annonce demandant de savoir parler anglais, car le français est (comme l’anglais même si quantativement dans une moindre mesure) un outil de communication internationale.
      Certaines langues sont celles d’anciens empires coloniaux et sont de fait internationales, et leur connaissance est ainsi devenue une compétence professionnelle au même titre qu’une autre. Il ne faut pas oublier que c’est une situation historiquement et politiquement (et militairement) construite, et nullement « naturelle ».
      D’autres langues n’ayant jamais prétendu à aucune hégémonie planétaire n’ont pas cet avantage, et quand on essaie de mettre en place des outils pour contrebalancer les rapports de force en leur défaveur, cela suscite des accusations de nationalisme, et ce de la part de qui ? En premier lieu de la part des langues hégémoniques qui ont contribué à l’invisibilisation et à la disparition de nombre de langues locales, et qui ne sont nullement menacées d’extinction, elles. Paille poutre. Quand j’entends ça, ça me fait toujours penser aux chouineurs masculinistes qui s’insurgent dès que les femmes revendiquent deux millimètres de droits en plus.
      #langues_sans_frontières
      edit : quelques coquilles typo

    • C’est assez amusant de lire que quand il s’agit de n’employer que des basques en pays Basque c’est pour la défense d’une culture mais que dès qu’on critique un peu le régionalisme on est traité de « jacobin » ce qui revient à traiter les gens de raciste...

    • En symétrique, pas grand monde n’interroge le fait qu’un·e bascophone ou catalanophone natif·ve doive apprendre le français ou l’espagnol pour bosser à Paris ou à Madrid, là où les francophones et hispanophones natif·ve·s n’auront pas à faire ce travail d’apprentissage d’une autre langue.

      Ta remarque est mensongère car de fait, que ce soit en France ou en Espagne, les gens apprennent le français ou l’espagnol dès l’enfance et ne sont donc pas pénalisés. Par contre dans le système communautariste que tu défends et qui multiplie les zones à langues officielles différentes tu crée des étrangers de l’intérieur qui eux seront en effet pénalisés. D’ailleurs c’est déjà le cas avec les annonce qui ne sont que pour les basques et qui font penser au slogan « ici on est en France on parle français ».

    • Pour appuyer mon commentaire lire l’article « l’horreur linguistique » dans la brochure ci-jointe. Un extrait ici :

      Immigrés de l’intérieur
      Continuons à faire fonctionner notre ima-
      gination. Si vous perdez votre emploi à
      Toulouse et en trouvez un à Strasbourg ou à
      Rennes, il vous faudra apprendre l’alsacien ou
      le breton ! En pratique, vous deviendrez un
      immigré. Ceux qui ont vécu cette situation
      savent ce que cela veut dire : ne pas maîtriser
      la langue officielle, c’est être en situation d’ex-
      trême infériorité, à la merci du patron, du pro-
      priétaire, du flic, de l’administration ; c’est se
      trouver dans la plus grande difficulté pour
      défendre ses droits élémentaires, pour organi-
      ser une lutte collective. Quand on est propul-
      sé à l’âge mûr dans une nouvelle aire linguis-
      tique, on met cinq ans, dix ans, pour simple-
      ment se débrouiller. On reste à l’écart. Le
      ghetto linguistique, c’est le ghetto le plus effi-
      cace.

      http://www.cntaittoulouse.lautre.net/IMG/pdf/BROCHURE_NATIONALISME.pdf

    • Ta remarque est mensongère car de fait, que ce soit en France ou en Espagne, les gens apprennent le français ou l’espagnol dès l’enfance et ne sont donc pas pénalisés.

      Tiens donc, ravi d’apprendre qu’il n’y a personne dont la langue maternelle n’est pas celle de l’Etat, et donc personne qui ne doive apprendre une seconde langue pendant son enfance là où d’autres peuvent se contenter de n’en apprendre qu’une.
      Par ailleurs le fait que l’apprentissage du français ou de l’espagnol soit une obligation ne semble pas te déranger plus que ça. Mais quand on est du bon côté de l’hégémonie il est vrai qu’on s’accommode facilement de ce genre de petits détails.

      Par contre dans le système communautariste que tu défends

      Allez, taxation de communautarisme, ça faisait longtemps. Va falloir que tu m’expliques en quoi le bilinguisme (ça te parle comme concept ?) est plus communautariste que le monolinguisme.

      Tu crée des étrangers de l’intérieur qui eux seront en effet pénalisés

      Il va falloir que tu m’explique comment un système bilingue pénalise ceux qui parlent l’une des deux langues concernées.

      Si vous perdez votre emploi à Toulouse et en trouvez un à Strasbourg ou à Rennes, il vous faudra apprendre l’alsacien ou le breton !

      Complètement fantasmatique. Comme s’il s’agissait de remplacer une langue par une autre, et comme si tout le monde postulait dans la fonction publique.

    • le système communautariste que tu défends

      (tu la sens bien la bonne foi là ?)

      Mais sinon à part ça, concrètement, le principe c’est de défendre une unique langue mondiale pour que personne ne soit pénalisé⋅e nulle part ? Genre l’esperento ? Ou l’anglais ?

      La langue française, dans ce contexte, c’est comme le masculin à l’intérieur du français : c’est neutre : HAHA. #francosplaining

      Bon allez, une proposition un peu moins manichéenne, tant qu’à faire…
      Proposition de généralisation à tous les Français d’une éducation à toutes les langues indigènes de France
      http://www.nationalisation-langues-de-france.net/?post/proposition

      Les uns nient, au nom de l’unité nationale, toute pluralité culturelle interne (vantant la « diversité » pour le reste du monde) ; les autres, au nom de la « diversité » culturelle, en viennent à remettre en cause la solidarité nationale. Les uns et les autres ont quelques chose en commun : ils confondent l’ordre culturel et l’ordre politique (« une nation, une langue ») (comme autrefois « un royaume, une religion »), et savent si peu ce que la langue est à la pensée qu’ils placent la culture et les œuvres derrière la langue de communication. Leur débat occupe tout l’espace, comme s’il n’y avait pas d’autre voie.

      […]

      1. organiser une éducation pour tous les Français à toutes les langues/cultures indigènes de France. Ce qui renforcera la solidarité nationale.
      2. organiser, contre la « diversité culturelle » (chacun sa petite langue/culture dans son coin, dans sa « communauté »), l’aventure de la pluralité culturelle (émulation entre les œuvres) qui, libérant toutes les imaginations, mobilisera tous les Français dans l’invention d’un avenir commun.

      Quel incroyable communautarisme !

    • Proposition de généralisation à tous les Français d’une éducation à toutes les langues indigènes de France

      l’indigénisme est un concept d’extrême droite, en France elle est portée par Riposte laïque entre autre.
      Ton intervention introduit l’idée que les particularisme régionaux comme le bretons ou le basque sont des particularismes ethniques donc raciaux.

      Sinon tu évitera de me faire dire ce que je n’ai pas dis merci.

    • lol.
      Je t’ai juste cité.

      Et pas lol : si en lisant le lien précédent, tu comprends que ces gens disent que la culture bretonne ou basque sont ethniques et raciales, je ne peux plus faire grand chose. On peut difficilement plus éloigné des concepts élaborés par le Carrefour Arnaud Bernard, Sicre et Meschonnic…

      Ou bien tu fonctionnes avec des mots-clés, et sans même comprendre leur sens, si tu les as entendu prononcé par une méchante personne, le mot devient facho…

      (Rappel : « indigène » veut dire « qui est né sur un territoire déterminé », ici on parle du territoire géographique français ; les langues et cultures indigènes étant celles qui sont nées dans ce périmètre géographique.)

      (lol : ces Bombes2Bal quelles bandes de sales fachottes !


      )

    • Quand bien même tu ne parlerais que de langues et tu défendrais une conception constructiviste de l’identité http://seenthis.net/messages/355705, le grand truc de certains c’est d’arriver à dire que tu défends une conception ethniciste de l’identité, pour mieux te reprocher ensuite ladite conception http://seenthis.net/messages/331938 et s’en féliciter en s’autodésignant progressistes universalistes. À ce point du débat, inutile de gaspiller son énergie.

    • Le « bal indigène » : ce qui reviens si je traduis à « le bal des gens nés sur un territoire déterminé » , en l’occurence ici en Occitanie. Il n’y a que moi que ça dérange un bal ou ne seraient invités que les gens nés ici en Occitanie ? Transposez ça avec « bal de gens nés en France » et vous comprenez mieux.
      Blague à part les Bombes de bal sont dans la revendication identitaire, elle diffusent donc des concepts réactionnaires, tout comme Sicre et les autres.

    • C’est fou ces biais d’interprétation même sur des trucs secondaires.

      Le « bal indigène » : ce qui reviens si je traduis à « le bal des gens nés sur un territoire déterminé »

      Le qualificatif se réfère au bal, non aux gens. De deux, même s’ils avaient écrit « bal des indigènes » (ce qui n’est pas le cas), rien n’y indique que les non indigènes en seraient exclus. Pour en arriver à ton interprétation ça fait beaucoup de suppositions, et d’étapes sautées.

      Bombes de bal sont dans la revendication identitaire, elle diffusent donc des concepts réactionnaires

      Réduire l’identité à un concept réactionnaire, là aussi ça fait un sacré paquet de suppositions et d’étapes sautées.
      Une de ces étapes est le lien entre identité et état-nation (la question de savoir si ce concept est présent chez toutes les identités n’est pas posée), entre peuple et Etat.
      Ceux qu’on appelle actuellement « identitaires » (je parle ici de l’extrême-droite française islamophobe) défendent une identité liée à un Etat, une identité homogène (par la force) et délimitée par des frontières. On est là extrêmement loin des concepts de Castan, Lubat, Sicre etc. ou d’autres qui défendent des identités plurielles dont le passage de l’une à l’autre est loin de correspondre à une limite fixe.
      Que cette différence fondamentale échappe à des gens se réclamant de l’anarchisme (donc critiques vis à vis de l’Etat et de la façon dont celui-ci modifie les rapports entre les gens et entre les peuples), que ceux-ci entretiennent des biais d’interprétation aussi état-nation-centrés, c’est pour le moins surprenant.

    • Bon pour le titre c’était une blague, je rentrais dans le jeu de la provocation marrante de rasta.

      Par contre je suis pas d’accord sur le fait que le seul vecteur d’idées réactionnaires soit la revendication identitaire liée à l’état nation. Ou plutôt je pense que les revendication identitaires linguistiques sont la porte d’entrée vers des revendications plus dures. Que la langue est ce qui cache la revendication nationaliste et raciale.

    • Par exemple que penses-tu de cet autocollant que j’ai vu dimanche dernier dans un quartier populaire de Toulouse et qui disait : « aqui se parla occitan » (je me trompe peut_être dans la retranscription mais tu m’aura compris). Ce slogan lie bien la revendication linguistique et nationaliste.

    • Ou plutôt je pense que les revendication identitaires linguistiques sont la porte d’entrée vers des revendications plus dures.

      Tu peux le penser, mais ça n’a rien de fondé.
      Dire « la langue est ce qui cache la revendication nationaliste et raciale. » n’est absolument pas fondé. Cf ce que je disais plus haut sur les identités constructivistes, qui en se fondant sur la langue sont justement à l’opposé des conceptions raciales.
      Idem « aci parlam occitan », est-ce que ça empêche qui que ce soit de parler français anglais ou coréen ? Pourquoi le bilinguisme n’existerait-il pas, pourquoi plusieurs langues ne pourraient-elles pas coexister en un même espace ? Pourquoi toujours entendre qu’il s’agit d’en imposer une au détriment d’une autre ?

    • Imposer une langue unique au détriment des autres c’est justement ce qu’ont fait le français ou le castillan dans le cadre de l’établissement de leurs états-nations respectifs, en mettant en oeuvre des moyens implacables (administration, école, armée) au service de leurs élans hégémoniques. Dans le même temps se développaient des empires coloniaux.
      Taxer de nationalisme ceux qui questionnent l’héritage de ces politiques-là, c’est ne voir le monde que comme des conflits entre nationalismes, c’est croire que la seule façon de faire vivre une langue c’est d’en imposer l’usage par la force. C’est vraiment triste de ne pas pouvoir envisager l’humanité autrement.

    • Pour développer une telle paranoïa, pour se persuader de la toute-puissance de gens minoritaires et dominés, pour se sentir constamment insulté, bafoué, provoqué, menacé, il faut forcément être devenu inconsistant et transparent à ses propres yeux ; il faut ne plus se percevoir soi-même, ne plus percevoir sa propre force.

      http://www.peripheries.net/article335.html
      (sujet différent mais le constat se transpose assez bien aux peurs irrationnelles que certains locuteurs de langues hégémoniques ont vis à vis des langues minorisées)

    • 1) « Bal indigène », sans blague, ça veut clairement (si si, clairement) dire « bal conçu à la manière indigène », c’est-à-dire : un bal conçu à partir du patrimoine linguistique et culturel de là où il est fait. Par exemple (c’est le cas pour elles), un bal avec des chants en occitan (et la moitié est en français, OH BIZARRE), et des danses traditionnelles occitanes (il y a un danseur et une danseuse pro à chaque concert, qui apprennent au public, dont la fille de Sicre). Le terme n’a donc AUCUN rapport avec qui est invité⋅e au bal ! C’est absolument tout le monde, d’autant plus qu’elles tournent dans toute la France et qu’elles invitent chacun à mélanger sa danse aux leurs (il y a certains morceaux et rondes exprès pour ça). C’est juste totalement l’inverse de ton interprétation.

      2) « Aqui parlem occitan », ça veut juste dire « ici on parle occitan », ni plus ni moins : ici il y a des gens qui parlent occitan. En soi, hors contexte (donc sans savoir qui l’a écrit), en aucun cas ça n’a de rapport avec « ici TU DOIS parler occitan » (la phrase serait différente !)

      3) Il y a, sans aucun doute possible, des occitanistes tout à fait régionalistes (et donc mini-nationalistes), je n’ai jamais dit le contraire, je l’ai même évoqué plus haut ! Et je suis en total désaccord avec leur point de vue, et c’est totalement opposé aux idées constructivistes ("je peux choisir de devenir occitan, basque, etc") et pluri-lingues, de Castan, Lubat, Meschonnic, Sicre, et celleux qui diffusent leurs idées.

      4) La phrase du 2), si on sait qu’elle est prononcée ou écrite par un du 3), là on peut l’interpréter de manière nationaliste. Mais uniquement dans ce cas. La phrase toute seule sans aucun contexte n’a strictement rien de nationaliste, raciale, ou que sais-je.

  • La question #Ouïghour

    Les Ouïghours vivent dans la province du Xinjiang ou Turkestan oriental à l’extrême ouest de la #Chine. Ils sont un peuple d’environ 10 millions d’âmes, turcophone et musulman sunnite.

    Minorité officiellement reconnue par Pékin, les Ouïghours n’en sont pas moins dans le collimateur du gouvernement chinois. En raison du recours au terrorisme pour combattre les #discriminations dont leur peuple est l’objet.

    https://www.rts.ch/espace-2/programmes/babylone/6866740-babylone-du-09-07-2015.html#6866739
    #minorités

  • See the world’s most spoken languages in one eye-opening infographic

    Around the world there are a total of 7,102 known languages, of this gargantuan amount twenty-three remain popular enough to be considered the most spoken languages of the world.

    These 23 languages are considered the mother tongue for more than 50 million people and the native tongue for more than 4.1 billion people. To put this into perspective there are currently around 7.2 billion people living on planet earth.

    The circle represents the 4.1 billion people around the world that speak one of the 23 most spoken languages. The graphic further breaks down these numbers by the amount of people that speak a given language according to country.

    Infographic artist Alberto Lucas Lopez created this interesting breakdown for the South China Morning Post.

    Click on any of the images to see a larger version and read all of the details.

    The colors marked by the countries show the interesting development of languages in different regions. You will notice different countries are placed throughout the graphic, highlighting the language diversity in singular countries as well as across the globe.

    The most widely used language is Chinese, which is considered a macrolanguage that includes different dialects such as Gan, Min Dong, Cantonese, Hakka, Jinyu, Min Bei, and more.

    “The reason why English, French and Spanish are among the world’s most widespread languages has its roots in the imperial past of the nations where they originate.”

    Chinese is the most widely used language, but English remains the number of language currently being learned with 1,500 million English learners. French is the second most widely learned language with 82 million learners. Chinese is the third most popularly learned language with 30 million learners.

  • Répartition et dynamiques spatiales des langues créoles dans la Caraïbe - Cairn.info

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EG_441_0001&WT.mc_id=EG_441

    C’est payant, mais c’est du Romain Cruse et donc ça vaut largement le prix :)

    L’objet de cet article est de montrer la structure géo-linguistique commune des langues créoles caribéennes, de représenter la répartition des différentes variétés de ces créoles, et de proposer une modélisation des espaces du créole caribéen et des dynamiques spatiales à l’œuvre. Ces mouvements de création et de destruction, d’expansion (créolisation) et de replis (décréolisation), à l’intérieur des territoires comme à l’échelle régionale, ont donné naissance à une complexe Caraïbe créolophone. Cette zone possède un centre et des périphéries (à plusieurs échelles) et réunit plus de 14 millions de locuteurs dans des espaces linguistiques aux caractéristiques variées.

    #caraïbes #créole(s) #langues #créole #créoles

  • UNESCO Atlas of the World’s Languages in danger

    http://www.unesco.org/languages-atlas/index.php?hl=en&page=atlasmap

    UNESCO Interactive Atlas of the World’s Languages in Danger

    The online edition of the Atlas is complementary to the print edition It does not reproduce the regional and thematic chapters of the print version, but it offers additional information on the listed endangered languages. Via this interface, you can browse through them, using combinations of search criteria and/or zooming in the map below (see Browsing functionnalities ). For more detailed information, please consult the Languages mapping

    #cartographie #langues #languages

  • Metaphor map charts the images that structure our thinking | Books | The Guardian

    http://www.theguardian.com/books/2015/jun/30/metaphor-map-charts-the-images-that-structure-our-thinking

    Huge project by Glasgow University researchers plots thirteen centuries of startling cognitive connections

    Metaphor is not the sole preserve of Shakespearean scholarship or high literary endeavour but has governed how we think about and describe our daily lives for centuries, according to researchers at Glasgow University.

    Experts have now created the world’s first online Metaphor Map, which contains more than 14,000 metaphorical connections sourced from 4m pieces of lexical data, some of which date back to 700AD.

    While it is impossible to pinpoint the oldest use of metaphor in English, because some may have been adopted from earlier languages such as Germanic, the map reveals that the still popular link between sheep and timidity dates back to Old English. Likewise, we do not always recognise modern use of metaphor: for example, the word “comprehend” comes from Latin, where it meant to physically grasp an object.

    #cartographie #langues #languages #cognition

  • Mapping the world’s linguistic diversity—scientists discover links between your genes and the language you speak

    http://phys.org/news/2015-07-world-linguistic-diversityscientists-links-genes.html

    Academics at the University of York have discovered a correlation between genetic and linguistic diversity and concluded that at least in Europe people who speak different languages are also more likely to have a different genetic make-up.

    The study, led by Professor Giuseppe Longobardi in York’s Department of Language and Linguistic Science, in collaboration with geneticists and linguists at the Universities of Ferrara and Modena and Reggio Emilia in Italy, has discovered that language proves a better predictor of genetic differences than the geographical distribution of population.

    #cartographie #langues #languages

  • See The World’s Most Spoken Languages In One Eye-Opening Infographic

    Around the world there are a total of 7,102 known languages, of this gargantuan amount twenty-three remain popular enough to be considered the most spoken languages of the world.

    These 23 languages are considered the mother tongue for more than 50 million people and the native tongue for more than 4.1 billion people. To put this into perspective there are currently around 7.2 billion people living on planet earth.

    The circle represents the 4.1 billion people around the world that speak one of the 23 most spoken languages. The graphic further breaks down these numbers by the amount of people that speak a given language according to country.


    http://themindunleashed.org/2015/06/see-the-worlds-most-spoken-languages-in-one-eye-opening-infographi
    #langues #infographie #visualisation

  • Le Ministère de l’Éducation du Pérou officialise les alphabets de 24 #langues_originaires · Global Voices en Français
    http://fr.globalvoicesonline.org/2015/06/22/187312

    Le Ministère de l’Éducation du #Pérou a officialisé les #alphabets de 24 langues originaires, suite à un travail technique développé par le ministère en lien avec les peuples originaires. Les instruments ont été approuvés par consensus et ils serviront à la préservation et l’utilisation de ces langues de manière écrite, comme orale.

    De cette façon, les 24 alphabets devront être utilisés par les pouvoirs publics lors de l’émission d’informations écrites destinées à ces groupes ethniques, en accord avec les dispositions de la Loi 29735 qui régule l’usage, la préservation, le développement, la récupération, la promotion et la diffusion des langues originaires du Pérou.
    […]
    De cette manière, le droit des enfants et adolescents à recevoir une éducation dans leur langue maternelle sera respecté. Il est assuré qu’ainsi ils apprennent mieux puisqu’ils se sentent plus motivés et parce que leur identité culturelle est respectée, renforçant ainsi leur estime de soi.

    #éducation #langues

  • Je connaissais pas le mirandais. C’est marrant ces séparations linguistiques pile à la frontière, qui s’arrêtent aussi net qu’un nuage de Tchernobyl devant une frontière française. Alors que la plupart des langues sont séparées par des zones de transition un peu floues, fortement influencées par les frontières naturelles et la forme de la moindre petite vallée, au Portugal les cartes sont toujours pareil : dès l’instant où tu as passé un pied d’un côté de la frontière, instantanément le portugais s’appelle galicien, et quand tu repasses ton pied de l’autre côté tout de suite l’asturien s’appelle mirandais.


    http://www.publico.pt/culturaipsilon/noticia/portugueses-e-espanhois-assinam-protocolo-para-promocao-das-linguas-mirandes

  • Ethnorégionalisme et ultralibéralisme | #Françoise_Morvan
    http://francoisemorvan.com/ethnoregionalisme-et-ultraliberalisme

    « #Ethnorégionalisme et #ultralibéralisme : la Bretagne pour laboratoire », tel était le sujet de la conférence qui m’était demandée. Elle a été suivie d’un débat avec la salle, puis, le lendemain, d’un débat avec d’autres invités, dont #Éric_Fraj, professeur et chanteur de langue d’oc, au cours des « #journées_iconoclastes » organisées par la CNT à #Toulouse. Le débat était très intéressant et il est intéressant de noter que le débat impossible en Bretagne peut avoir lieu en des endroits où se rencontrent des situations à divers égards assez semblables.

    • #langues_sans_frontières

      « Quel bénéfice de récupération sociale peut-on espérer du fait d’enseigner une langue artificielle en vase clos ? Et qu’est-ce qui est finalement visé : l’instauration d’un idiome propre à quelques happy few (fussent-ils quelques milliers), l’établissement arbitraire d’une novlangue de l’entre-soi occitaniste, ou la revivification d’une langue historique et populaire, mal en point, certes, mais encore réellement existante ? »

      En Bretagne, la question ne se pose plus : sous la direction de Lena Louarn et de l’Office de la langue bretonne, le ministère de la novlangue impose sa loi. Et les militants de s’en féliciter. L’un d’eux me disait qu’on parlerait enfin un bon breton quand le dernier paysan bretonnant aurait disparu.

      Quelle horreur. #élitisme #hors-sol

      « Mes pérégrinations de chanteur et de professeur de langue d’oc m’ont mené en mains lieux d’enseignement de notre langue : j’ai souvent pu y constater que je ne comprenais rien, ou peu, aux questions de certains élèves tellement la prononciation était défaillante ; que l’enseignant ne reprenait pas les erreurs pour les rectifier ; que le professeur lui-même — pourtant titulaire d’un CAPES d’occitan — ne maîtrisait pas vraiment la langue, au point de faire des fautes d’accord grossières, basiques… »
      En Bretagne, on forme en six mois des instituteurs pour enseigner le breton surunifié, prononcé avec l’accent français, à la mode de Roparz Hemon.

      http://seenthis.net/messages/194392

      Or, voilà qu’en juin 2013, le lobby patronal breton fédéré par l’Institut de Locarn décide de ne pas payer l’écotaxe : destructions de portiques écotaxe, manifestations organisées par le lobby autonomiste en jonction avec le lobby patronal et transformées en manifestations identitaires avec bonnets rouges en acrylique et drapeaux noirs et blancs… Conclusion de cette pseudo-révolte des Bonnets rouges http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/070314/les-bonnets-rouges-une-double-manipulation : le Premier ministre accourt et promet un Pacte d’avenir pour la Bretagne, étrange prime à l’incivisme clôturant des actions qui, au total, auront coûté un milliard d’euros à l’État http://www.sudouest.fr/2015/02/20/transports-l-abandon-de-l-ecotaxe-coutera-pres-d-un-milliard-d-euros-a-l-et

      http://seenthis.net/messages/210649

  • La charte européenne des langues régionales et minoritaires déchaîne les chauvinismes
    http://www.taurillon.org/la-charte-europeenne-des-langues-regionales-et-minoritaires-dechaine-les

    Plus d’un siècle après le passage du rouleau compresseur jacobin qui a méthodiquement éradiqué les cultures locales sur les territoires continentaux et d’outre-mer dominés par la bureaucratie française, voilà que celle-ci envisage désormais de ratifier la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Évidemment, l’annonce de la ratification peu avant les élections régionales – alors même que l’État français mène actuellement une réforme territoriale avec le même zèle centralisateur et autoritaire que d’habitude indépendamment du respect de la subsidiarité – peut susciter quelques interrogations sur la considération que porte le gouvernement vis-à-vis de l’intelligence de ses administrés. Mais concédons pour une fois l’absence de manœuvre politicienne dans un souci de fair-play.

    #Opinions

    / Conseil (...)

    #Conseil_de_l'Europe #Multilinguisme
    http://fr.wikisource.org/wiki/Rapport_sur_la_n%C3%A9cessit%C3%A9_et_les_moyens_d%E2%80%99an%C3%A9an
    http://www.vie-publique.fr/focus/vers-ratification-charte-europeenne-langues-regionales.html
    http://urmis.revues.org/304
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_en_voie_de_disparition#France
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/06/04/charte-des-langues-regionales-et-minoritaires
    http://www.frontnational.com/contre-la-charte-europeenne-et-la-balkanisation-de-la-france-signons-
    http://www.contrepoints.org/2013/11/19/146659-le-nationalisme-une-insulte-a-la-raison
    http://conventions.coe.int/Treaty/fr/Treaties/Html/148.htm
    https://www.contrepoints.org/2013/01/06/110421-comme-pour-la-presse-la-subvention-a-massacre-le-cinema-francai
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_sp%C3%A9cialis%C3%A9e_de_terminologie_et_de_n%C3%A9ologie
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005616341
    http://www.lopinion.fr/16-fevrier-2015/honni-soit-qui-mal-y-pense-21413
    http://www.csa.fr/Radio/Le-suivi-des-programmes/La-diffusion-de-chansons-d-expression-francaise/Le-fondement-juridique-des-quotas

  • Design & graphisme par Geoffrey Dorne » Visualisez les langues dans le monde
    http://graphism.fr/visualisez-les-langues-dans-le-monde

    Dans la visualisation de données présente ci-dessous, on découvre qu’il y a au moins 7102 langues vivantes connues dans le monde en 2015. Vingt-trois de ces langues sont la langue maternelle de plus de 50 millions de personnes. Ces 23 langues sont donc le socle du langage de 4,1 milliard de personnes.

    #langues