• Ah, j’ai oublié de vous faire le retour de notre passage annuel au Salon des jeux de #Montpellier avec les enfants (et cette année, le cousin).

    – On a commencé avec Vampire Village. C’est joli, mais on n’a pas vraiment accroché.
    https://www.youtube.com/watch?v=T9wKHJf_Nj8

    – Ensuite Story Box - Rêves et Cauchemars. Jeu d’ambiance coopératif, sur le principe de Alouette, gentille alouette : en tirant des cartes illustrées on invente une histoire (bien farfelue), et dans la seconde phase on doit retrouver les cartes dans le bon ordre en essayant de se souvenir de l’histoire. Principe très sympa, les gamins ont adoré.
    https://www.youtube.com/watch?v=TRBZxdhq1w0

    Quickshot. Un peu rapide où l’on se fait des coups en vache. C’est grosso modo le principe du choix des personnages de Citadelles, où chaque perso a une caractéristique qui va le protéger ou nuire à un autre joueur. Mais c’est uniquement sur cette phase, et c’est donc beaucoup plus rapide. Moi j’ai pas aimé plus que ça (je préfère les jeux avec un peu plus de construction de stratégie et moins d’aléatoire), mais les gamins ont adoré, on l’a acheté pour la grande qui l’emmène pour jouer avec ses potes.
    https://www.youtube.com/watch?v=1EN8L-CiLZw


    Note : c’est juste un peu de carte et ils auraient pu faire une boîte plus petite et moins fragile. Ça aurait été plus pratique à trimballer.

    L’Enclume, party game à base de jeux de mots lourdingues. Pas trop mon truc, mais surtout le gros souci, c’est que les gamins ne trouvent quasiment jamais rien (les jeux de mots pourris, c’est un goût acquis). Pour la promo, ils offraient des cartes postales avec des affiches de films : « Les chicots de la daronne » et « L’immense hématome ».
    https://www.youtube.com/watch?v=qNQGFktwckA

    Voilà, on n’est pas restés très longtemps cette année, parce qu’on est arrivés un peu tard dans l’après-midi. On a encore fait un petit escape game, avec une enquête présentée dans une enveloppe, mais je me souviens pas du nom, et on n’a pas totalement accroché.

    Bref, la grande a pris Quickshot et elle fait des parties rapides pendant la récré au lycée, ou dans les sorties le week-end avec ses potes, mais de mon côté, j’ai pas vu un jeu qui m’aurait emballé (ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas – le salon est immense).

  • OK, ne ricanez pas : avec les petits, on vient de voir la flemme olympique 3 fois à #Montpellier. Comme il fallait qu’on passe en ville leur récupérer des livres pour le collège, on l’a d’abord vue passer depuis le premier étage de Gibert Joseph. Ensuite dans la rue de la Loge juste à côté. Ensuite on a voulu rentrer, et en allant récupérer la voiture on est carrément tombé sur un passage de relais aux Arceaux.

    Maintenant dans la famille on a la réputation d’être super-sportifs…

    • J’ai dit à la petite « Allez, on appelle mami pour lui raconter, ça lui fera plaisir ». Et la petite illico de lui expliquer : « Oui, bon, en fait elle est toute petite, la flemme, c’est assez décevant ».

      Voilà, faites des enfants.

    • Nan mais tu verras, dans soixante ans, leur témoignage donnera l’occasion d’un grand moment de poésie dans la presse locale… Le témoignage d’un Montpelliérain porteur de la flamme pour les Jo de Grenoble
      https://www.midilibre.fr/2024/05/12/jo-paris-2024-jetais-emu-aux-larmes-le-temoignage-dun-montpellierain-porte

      Le souvenir éclaire la paillette dorée de son regard avec l’intensité d’un feu éternel.

      Hein, la paillette dorée de son regard, c’est pas ChatGPT qui te pondrait un truc pareil.

    • Bientôt une semaine que je zigzague pour éviter ce truc : ne pas foutre les pieds à Marseille tel jour, à Brignoles tel autre, ah mais merde elle repasse par Aix ensuite ! L’enfer ! Là ça y est elle s’éloigne, je retrouve ma sérénité ooOOoOOOmmmm...

    • Le centre-ville de Montpellier, c’est riquiqui, par rapport à Marseille c’est même pas un arrondissement. Alors si tu es en ville le jour où il se passe quoi que ce soit, ben tu y as droit. :-)

      Pour te dire, à chaque fois qu’il y a une manif, les enfants sont tout excités, parce qu’ils ont une grosse chance de tomber sur leur ancienne maîtresse de CM2 qu’ils adorent.

    • Haha, le coup des gamins en manif et l’instit-qu’ils-z-adorent j’ai connu ça il y a quelques années à Toulon (ça doit pas être plus grand que le centre ville de Montpellier à la louche). Mais j’y mets plus les pieds, donc là pas de risque de croiser la flamme au coin d’une rue, ouf.

  • Au rayon des privatisations « discrètes » de l’espace public à #Montpellier, il y a le parc du Chateau d’O, à côté de la maison.

    Le château d’O, c’est une folie avec un très beau parc, dans l’ouest de la ville. Le « château » est une grosse bâtisse pas trop raffinée (dans L’Emmerdeur avec Brel et Ventura, elle est utilisée dans la scène de la clinique à la fin du film), par contre le parc est vraiment magnifique.

    En fait, il y a deux parties : la partie « parc du château », dans les limites en rouge de mon illustration, avec le bâtiment et la plus grande partie du parc, qui « appartient » au département de l’Hérault (je mets des guillemets, puisque ça nous « appartient » à nous, pas à une personne privée), et la partie des salles de spectacle, de l’autre côté du point C, qui est gérée par la ville de Montpellier. Entre les deux, il y a le grille C qui relie les deux parties du parc.

    Il y a deux arrêts de tram à côté du parc : Château d’O (point A) et Malbosc (point M). Nous on est du côté « A ».

    Quand on est arrivés, on pouvait traverser le parc : on entrait par Chateau d’O (A), on marchait jusqu’à la grille C, on sortait de l’autre côté et on débouchait sur l’entrée du quartier de Malbosc (M). Promenade très sympa. Donc le parc était immédiatement accessible aux habitants de Malbosc, qui pouvaient entrer du côté des salles de spectacle puis par la grille C. Quand à moi, revenant en tram du centre-ville, il m’arrivait de descendre à Malbosc et de marcher pour revenir chez moi en traversant tout le parc.

    Sauf qu’il y a quelques années, ils ont fermé le grille C. On ne peut plus aller du rond point château d’O (A) vers Malbosc (M) par le parc, il faut passer à l’extérieur et longer la route. Cool. À l’époque, un gardien m’a dit que c’était un problème administratif, parce que les deux parties du parc appartiennent à deux administrations différentes. Bon, bref, toujours est-il qu’on ne peut plus traverser le parc de part en part.

    Mais plus récemment, nouvelle « innovation », les deux entrées proches du point A sont désormais fermées. Pour accéder au parc, il faut passer par le parking et entrer en « B ».

    Dans l’emmerdeur, l’entrée « Clinique psychiatrique », c’est justement ce point B, et de manière rigolote, dans le film c’est une entrée en bagnole… (en vrai c’est la fin du parking).

    Et il n’est pas possible d’accéder directement au point B depuis la route, il faut obligatoirement entrer en A et passer par le parking (qui, comme son nom d’indique, est la seule partie non piétonne du parc – bande de génies).

    Donc pour entrer dans le parc depuis Malbosc, il faut marcher un kilomètre sur du bitume à l’aller, et un kilomètre sur du bitume au retour. Alors que le quartier est juste au bord du parc et qu’il y a quelques années, on accédait directement. De mon côté (A), c’est moins grave, mais c’est bien chiant.

    Là on l’on gagne en confort, c’est que tu découvres qu’il y a un parking au chateau d’O. Du coup les familles se rendent au parc en bagnole, parce que c’est devenu chiant d’y aller à pied. Le progrès.

    Par contre, le Département ouvre grand toutes ces portes fermées quand le parc est privatisé pour un des festivals qui s’y déroulent (lesquels généralement, servent à faire la promotion du pinard local). Donc ça doit pas être un problème de rouille des grilles…

    Je suspecte que le département fait des économies de personnel en ne laissant qu’une seule entrée ouverte en temps normal, puisque quand l’espace est privatisé, on arrive à laisser les grilles ouvertes. Mais résultat, l’un des plus beaux parcs de Montpellier est devenu difficile d’accès pour les habitants qui habitent juste à côté, et l’accès en bagnole est devenu le meilleur moyen de s’y rendre pour les familles avec de jeunes enfants.

    • La presse locale dépend des collectivités locales pour vivre grâce à la publicité. Cette semaine donc, dans la Gazette, on a une pleine page vantant le formidable festival pour enfants qui s’est déroulé dans notre fameux parc du château d’O.

      Mais aussi une pleine page les secrets de la « Lecture rapide », avec le Montpelliérain vice-champion du cosmos en lecture rapide, qui te propose sa méthode en 12 jours sur internet à 697 €.

      Le même qui apparaît pourtant dans ce débunkage :
      https://www.youtube.com/watch?v=T1YZsP3rnOk

      Quant à l’autre presse locale (le Midi Libre), elle est très occupée à te raconter le dernier délit perpétré par un pas-de-chez-nous, histoire de bien traumatiser le retraité de Palavas avec des faits divers anxiogènes.

  • En ce moment à #Montpellier, comme tous les ans, c’est le FISE, le Festival international des sports extrêmes. Mais cette année il y a une nouveauté !
    https://my.weezevent.com/fise-montpellier-2024

    Ben oui : cette année c’est payant. Avant, l’accès était gratuit, maintenant il faut acheter un billet.

    Par contre ce qui ne change pas, c’est la privatisation de l’espace public (les rives du Lez de Montpellier, en pleine ville) et le recours aux bénévoles :
    https://fisemontpellier.com/devenez-benevole

    • Note : évidemment avant ce n’était pas réellement « gratuit ». (Puisque privatisation de l’espace public, ça signifie que l’événement utilise les infrastructures que les habitants ont payé en amont.) Mais surtout, une fois sur place, tu étais déjà très vivement encouragé à acheter à boire, éventuellement à manger, aux stands dédiés à l’intérieur, et ça ça a toujours été loin d’être cadeau. Ou à acheter un truc pour ton skate dans un des nombreux stands sur place. Et inévitablement les activités pour les gamins. L’entrée qui devient payante, ce n’est pas exactement la fin de la gratuité, c’est plus un déplacement de la dépense obligatoire sur place : les 40 euros que me coûteraient l’entrée seraient autant que je ne dépenserais pas en boissons, en t-shirts siglés et en activités pour les gamins, comme on faisait tous les ans au FISE.

    • Depuis que je suis à Montpellier, j’ai un peu le sentiment d’une accélération de ces privatisations de l’espace public qui deviennent de plus en plus payantes ou chères. Quand on est arrivés, l’impression d’un foisonnement d’événements et de festivals accessibles, pas trop chers et sympathiques ; mais depuis quelques temps, des tarifs qui explosent (jazz du festival Radio France au Domaine d’O), la bouffe hors de prix (festival Mamma Stock, Domaine d’O…), le parking de la plage qui veut devenir payant (le Grand travers) tout en continuant à limiter l’accès en transports collectifs, des accès qui deviennent payants (FISE)…

      En gros, l’impression détestable d’être à nouveau pris pour un pigeon dès que tu sors, d’autant plus un pigeon que tu as des enfants, alors que justement c’est une des raisons pour lesquelles tu as quitté Paris.

    • Je perse que c’est lié à l’austérité et au fait que les collectivités locales ont été privées de leur principale source de financement.

      Donc, t’as plus la taxe d’habitation (et j’ai l’impression que c’est ± arrivé au moment où les revenus étaient de + en + pris en compte) et donc tu te retrouves à tout payer.

      Bien sûr, contrairement à « l’impôt confiscatoire », t’est libre d’utiliser ou pas les espaces privatisés ou de rester chez toi pour « ne pas payer pour les autres ».

    • @monolecte : c’est mon hypothèse aussi. Ce qui me fait généralement assez chier en plus, c’est qu’à chaque fois on te donne une explication (sécurité, administratif, etc.) au lieu d’admettre « Y’a plus de sous ».

      Après, quand un festival sympa, où les gamins pouvaient bouffer un burger tout simple pour 5 euros, l’année suivante le truc le moins cher c’est une « crêpe-sucre bio » à 10 euros, ça fait quand même un peu mal au cul.

  • Mystère à #Montpellier : il gisait dans un musée complètement nu au sol en position foetale
    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/mystere-a-montpellier-il-gisait-dans-un-musee-completement-nu-au-sol-en-positio

    Que s’est-il passé ce mercredi, vers 17h30, dans une salle de Parcelle 473, quartier Malbosc, à Montpellier ? Un quinquagénaire gisait complètement nu au sol en position foetale.

    Alors je sais bien que plusieurs indices laissent supposer qu’il s’agit de moi. Mais non : hier, je n’étais pas au musée.

  • C’est pas le gros drame, mais ça me semble la suite du psycho-drame de Carnon qui veut faire payer le parking du Grand Travers, mais qui est (était ?) bloqué parce que le terrain ne lui appartient pas (ça appartient au Littoral)… : hier donc il faisait 28°, alors évidemment entre les vacances, le week-end et la chaleur, tout #Montpellier s’était donné rendez-vous à la plage. Et la plage familiale de Montpellier, c’est le Grand Travers, entre Carnon et la Grande Motte.

    Arrivé là, le parking du Grand Travers (le grand parking gratuit de 1000 places que la municipalité rêve de rendre payant) est fermé, depuis des mois, pour cause de « travaux ». Et l’autre parking (le payant, un peu plus petit), hé ben il est fermé aussi (pourquoi ? on ne sait pas).

    Donc hier, toutes les familles de Montpellier en train d’errer pour réussir tenter de trouver une place pour se garer. (Mission impossible : j’ai déposé la familia à la plage et je suis allé dessiner à La Grande Motte.)

    (Et pour les ceusses qui ne suivraient pas : Carnon, c’est aussi un de ces bleds qui ne veulent surtout pas faire partie de la Métropole de Montpellier et qui refusent absolument que le tram aille jusqu’à la mer. J’y ai habité pendant mes études : c’est même pas vraiment une ville qui existe avec des habitants : c’est une station balnéaire vide la plupart de l’année, avec des studios à louer l’été. Le reste du temps, c’était la même ambiance que dans 28 Jours plus tard. La seule raison d’être de ce truc, c’est de maximiser le pognon soutiré aux touristes, mais en ne vivant surtout pas là. Et donc, autant que possible, éviter que les habitants de Montpellier et la région viennent profiter de la plage, parce que ce ne sont pas les consommateurs captifs dont on veut.)

  • Bien manger, pour tout le monde : vers une #Sécurité_sociale_de_l’alimentation

    Pour donner accès à de bons aliments, produits localement et de bonne qualité, des initiatives essaiment à travers la France pour créer une #Sécurité_sociale de l’#alimentation. Le principe : donner accès à tout le monde au bien manger, en remboursant les aliments grâce à la solidarité. On vous emmène à #Saint-Étienne, dans un village du #Vaucluse et à #Montpellier, où citoyennes et citoyens montrent la voie.

    https://basta.media/bien-manger-pour-tout-le-monde-vers-une-securite-sociale-de-l-alimentation

    #SSA #sécurité_sociale_alimentaire

  • Avec les enfants, on sort du concert de Lo Barrut à #Montpellier. Hé ben en concert c’est une merveille l’équilibre et de finesse.

    Cette fois il n’y avait pas de percus, c’était uniquement a capella. Mais je peux pas comparer, c’est la première fois qu’on les voit en live.

    La grande n’a pas trop aimé, mais elle a été patiente (elle a 15 ans, alors elle a ses goûts plus affirmés). Les petits ont bien plus apprécié. Et j’ai absolument adoré, vraiment c’est une merveille, j’ai eu des frissons d’émotion tout le long.

  • La tournée d’adieu de Chanson + Bifluorée, qui est un groupe de #Montpellier :
    https://www.montpellier-tourisme.fr/agenda/tout-l-agenda/chanson-bifluoree-au-revoir-et-merci-castries-fr-4650615

    Et c’est à Castries, fief de Sylvain Richardot, que le groupe a créé la plus grande partie de ses albums et spectacles !

    Au revoir et merci ! est un best-of d’adieu de leurs plus grands succès, émaillé de nouvelles créations et de surprises…

    #y’a_d’la_vedette

  • Féminicide aujourd’hui à #Montpellier devant le tribunal.
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-homme-tire-sur-sa-compagne-et-se-tue-devant-le-tribunal-correctionnel-

    Deux personnes sont mortes devant le tribunal judiciaire de Montpellier ce mardi, a appris France Bleu Hérault. L’homme âgé de 73 ans s’est présenté devant le tribunal et a ouvert le feu sur son ex-femme de 66 ans qui est décédée, avant de retourner le revolver contre lui. Ils venaient pour une procédure de divorce en cours depuis une dizaine d’années.

    • Et donc je me mets vachtement à jour : MTP Bob a Lula de Set&Match, 2013 :
      https://www.youtube.com/watch?v=w6TKGZik1es

      Alors si si, je suis vieux mais j’ai la réf : il y a Rémi Gaillard en guest star dans le clip. Et un plan devant La Rose des sables, le kebab préféré des gamins.

      Ça devait être trop mignon, les cours de récré de MTP il y a 10 ans :

      On fout l’bordel dans ton anniv (bitch)
      On repeint ton caniche
      On fout l’bordel dans ton anus (pute)
      On repeint ton anus (haan)

    • « Plus d’argent pour les paysans » : à Montpellier, la colère agricole sur un chemin de crête
      https://lepoing.net/plus-dargent-pour-les-paysans-a-montpellier-la-colere-agricole-sur-un-chemi

      A Montpellier, l’ambiance était en demi-teinte ce 26 janvier. Des convois rassemblant des centaines de personnes et des dizaines de tracteurs ont convergé vers le péage de Saint-Jean-de-Védas et les autoroutes A9 et A7 ont fermé. Un palmier a aussi brûlé à Prés d’Arènes. Tout le monde s’est rejoint devant la préfecture de Montpellier, devant laquelle un grand brasier a été allumé. A noter qu’une milice néonazie lancée début janvier, « Le Bloc Montpelliérain », a patrouillé lors du rassemblement, ont expulsé un militant communiste et ont tenté d’intimider plusieurs personnes comme perçues d’extrême-gauche, dont un journaliste indépendant à qui il a été reproché de ne pas être un « vrai français » en raison de son accent… Plusieurs élus étaient présents, dont maire d’extrême-droite de Béziers Robert Ménard (mais aussi des élus PS, PC, LR…) Il a aussi été entendu une prise de parole estampillé FNSEA tenant à se dissocier des Soulèvements de la Terre, pour inviter le préfet à venir descendre discuter, « parce qu’ici on n’est pas anti-flic ». Le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch est effectivement descendu et il ne lui est rien arrivé, ce qui avait le don d’énerver les quelques gilets jaunes présents.

  • Le Noble Jeu de Mail de la ville de #Montpellier
    https://www.apgf.fr/patrimoine/le-noble-jeu-de-mail-de-la-ville-de-montpellier

    Alors certains Languedociens ont pu se demander si par hasard, il n’aurait pas existé dans cette province un jeu plus ou moins voisin, plus ou moins parent du golf ; les plus anciens ont répondu tout de suite ; ils avaient pratiqué ou vu pratiquer par leurs aînés le noble Jeu de Mail servi par Les chevaliers du Bois Roulant. D’autres ont découvert que le chanoine d’Aigrefeuille avait écrit dans son Histoire de Montpellier, éditée en 1730 que “le jeu de mail est plus ancien et plus particulier à la ville de Montpellier que le jeu de ballon, puisqu’on dit en proverbe que les enfants y naissent un mail à la main”.

    Le jeu consiste à pousser à l’aide d’un maillet, une boule en racine de buis pour atteindre un but déterminé constitué par une borne de pierre.

  • On a de la vedette à #Montpellier :
    https://www.midilibre.fr/2023/12/31/legion-dhonneur-les-artistes-montpellierains-mathilde-monnier-et-vincent-b

    Mathilde Monnier et Vincent Bioulès : deux artistes montpelliérains distingués dans l’ordre de la Légion d’honneur, à l’occasion de la traditionnelle promotion du 1er janvier, dévoilée ce dimanche 31 décembre et publiée au Journal officiel.

    Vincent Bioulès, on est assez fans, dans la famille, depuis qu’on a visité l’exposition qui lui était consacrée au musée Fabre en 2019 :
    https://musee.info/Vincent-Bioules

    #y’a_d’la_vedette

    • Toi qui croyais que Napoléon était un dictateur assoiffé de sang et de pouvoir, tu vas pourtant avoir l’insigne honneur grâce à lui de mettre tes filles ou tes petites filles ou même tes arrières petites filles (sauf si t’es pas français et dans ce cas tu dois demander au grand maitre) dans des écoles qui leur sont réservées pour qu’elles apprennent les manières honorables c-a-d à être de bonnes reproductrices mariées et croyantes et tout ça en uniforme uniforme. Faut avant accepter de te la faire accrocher à la boutonnière même si la liste des pourritures avec légion d’honneur ne donne vraiment pas envie d’en être décoré.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d'%C3%A9ducation_de_la_L%C3%A9gion_d'honneur

      L’Empereur, dans une lettre du 15 mai 1807, donna lui-même les grandes lignes de l’éducation qu’il voulait procurer aux jeunes filles : « Élevez-nous des croyantes et non des raisonneuses. » Il préconisait des études simples, visant à « maîtriser la vanité qui est la plus active des passions du sexe » et à faire en sorte que les élèves deviennent des mères de famille modestes.

      #sapin #foutaises #éducation #fillettes

  • A #Dunkerque, la gratuité des transports met tout le monde d’accord

    Depuis son entrée en vigueur en 2018, la mesure, vantée localement, a fait bondir les chiffres de #fréquentation des bus de la ville et a permis de fluidifier la circulation.

    Fin décembre, les 500 000 habitants de la métropole de Montpellier bénéficieront de la gratuité des transports dans les bus et les trams. Une mesure à imiter dans toutes les villes de France ? Rendez-vous le 21 décembre, à l’Opéra Comédie pour un débat sur les enjeux de la mobilité. Entrée libre sur inscription.

    « Le bus gratuit, c’est formidable ! » Au pôle d’échange Gare de Dunkerque, ce conducteur de DK bus résume l’avis général. Moins d’incivilités, estime-t-il, plus de respect pour les fauteuils et le mobilier, que du bonheur. Philippe, cadre à la retraite de 64 ans, a carrément revendu sa deuxième voiture. « Avec l’appli, on sait quand le bus arrive, on ne part qu’une minute ou deux avant de chez soi, on n’attend plus à l’arrêt », apprécie-t-il. Sonia, agente d’entretien, trouve l’idée « impeccable ». Elle vit à Mardyck, et avant, avec les correspondances, elle devait parfois acheter deux billets pour rejoindre sa destination quand elle mettait plus d’une heure. Alors, c’est une vraie économie pour elle.

    Les chiffres de fréquentation ont bondi, marque du succès populaire : 125 % d’augmentation en cinq ans, depuis septembre 2018. « Le bus est devenu un déplacement crédible, même pour les gens qui ne le prennent pas », se félicite Jean-François Montagne, vice-président de la communauté urbaine de Dunkerque, chargé de la transition écologique. Les progrès se voient à vue d’œil : la circulation est devenue plus fluide, et les parkings du centre-ville sont moins prisés. Il reste aujourd’hui à quantifier de façon plus formelle les changements d’habitudes : la communauté urbaine de Dunkerque a prévu de lancer en 2024-2025 une étude des ménages, dans laquelle sera posée la question des mobilités utilisées. « Les détracteurs du bus gratuit nous disent que nous ne mettons dans nos bus que les anciens cyclistes ou piétons, qui avant pédalaient ou marchaient », détaille Jean-François Montagne. Donc déjà des adeptes de déplacements décarbonés. « Nous savons que pour le vélo, c’est faux : nous avons des capteurs sur les aménagements cyclables qui nous disent que le trafic a augmenté de 32 % en deux ans, précise-t-il. Et si dix collégiens montent dans le bus pour un arrêt, cela ne me dérange pas : cela veut dire qu’ils ont déjà intégré ce mode de transport à leur jeune âge. »
    Choix politique

    Cette réussite est aussi due à un choc de l’offre : une refonte de la carte des transports et la création de cinq lignes chrono en 2018, six aujourd’hui, avec un bus toutes les dix minutes. A la différence de Montpellier, où la gratuité sera réservée aux habitants, à Dunkerque, chacun est libre de prendre le bus, touristes compris : la billettique a complètement disparu, comme les badgeuses. C’est aussi le choix de Calais et de Douai, deux autres villes des Hauts-de-France qui ont suivi le modèle dunkerquois. Avec à chaque fois le même satisfecit : 89 % d’augmentation de la fréquentation en trois ans à Calais, dans une agglomération urbanisée et littorale ; 30 à 40 % d’usagers en plus selon les lignes dans le Douaisis depuis le 1er janvier 2022, sur un territoire différent, de 220 000 habitants, mélangeant centres urbains et campagnes. « Nous avons fait l’achat de douze bus articulés, et au gaz, pour accompagner ce passage à la gratuité », note le directeur du Syndicat mixte des transports du Douaisis, Oriano Van Massenhove.

    Pour les trois villes, c’est un choix politique, avec une compensation des recettes de billetterie par les intercommunalités. A Calais et à Dunkerque, le versement mobilité demandé aux entreprises a aussi augmenté, pour financer la gratuité. Philippe Mignonet, divers droite, président du Syndicat intercommunal des transports urbains du Calaisis (Sitac), voit dans le billet un frein à la mobilité et vante une mesure sociale : « Il y avait des titres gratuits pour tous ceux qui dépendent des prestations sociales, mais par amour-propre, ils ne les demandaient pas. Maintenant, de la personne défavorisée au cadre supérieur, tout le monde prend de la même manière le bus à Calais. »
    Points nœuds

    La communauté urbaine de Dunkerque, en pleine réindustrialisation, veut aller encore plus loin dans sa logique bus. Les deux gigafactories de batteries électriques prévues dans le Dunkerquois seront sans parking. « Toutes les projections montrent un afflux de salariés dans la même zone, avec une augmentation du transport logistique. Ce serait l’enfer le matin », explique Jean-François Montagne. La solution imaginée passerait par des points nœuds, où les gens viendraient en voiture, des parkings accompagnés d’offres de services, de commerces aux horaires adaptés. Ils pourraient prendre gratuitement des navettes qui les emmèneraient à leur travail, sans que leur temps de transport ne soit rallongé de plus de 15 minutes par rapport à un trajet complet en voiture. « Sinon, ça ne prendra pas », conclut Jean-François Montagne.

    https://www.liberation.fr/forums/a-dunkerque-la-gratuite-des-transports-met-tout-le-monde-daccord-20231218
    #France #gratuité #transports_en_commun #transports_publics #villes #ville #urban_matter #bonheur #incivilités #bus #déplacement_crédible #parkings #Calais #Douai #choix_politique #mobilité

    • A la différence de Montpellier, où la gratuité sera réservée aux habitants, à Dunkerque, chacun est libre de prendre le bus, touristes compris

      Je ne sais pas quelle est la situation à Dunkerque, mais à Montpellier il y a quelques bleds à proximité immédiate de la ville qui ont refusé de faire partie de la Métropole, pour des raisons pas forcément nobles : pas envie de respecter les quotas de logements sociaux parce qu’ils ne veulent pas des pauvres, et/ou refus de participer au financement des tramways. D’où, je pense, la décision de ne pas les laisser profiter de la gratuité des transports.

      Après, la Métropole s’étend déjà loin :


      Mais parmi les récalcitrants notables (tout près de Montpellier) : les trous de balle du littoral (hé oui, le « Petit train de Palavas » qui allait de la place de la Comédie à la mer a été remplacé par un tram qui ne va pas à la mer…), et Saint-Clément de Rivière.

    • À Marseille c’est parti pour 2 ans de métro qui s’arrête à 21h, et pas gratuit bien entendu. En fait en paca ça donne l’impression qu’un aréopage de débiles finis se réunit tous les mois sur le thème : « qu’est-ce qu’on pourrait faire de plus pour que les gens utilisent moins les transports en communs ? » Et y’en a toujours un pour dire « j’ai une nouvelle idée ! »

      Dans la région il y a encore Aubagne et quelques communes alentours qui sont sur la gratuité des transports en commun. Et ça marche (et ça fait longtemps). Mais visiblement c’est l’exception.

      Chez moi, 60 bornes de Marseille, mais des tonnes de gens qui transitent tous les jours vers Aix ou Marseille pour bosser, eh oui, la conséquence d’avoir rabâché des dizaines d’années que la maison individuelle à la cambrousse c’est le bonheur assuré : 1 bus le matin pour aller à Marseille (Compter 2h, ce con passe par Gardanne, ce qui n’est pas exactement le plus court chemin, avant il y en avait un autre qui passait par Aubagne, plus rapide à priori, mais l’aréopage cité plus haut a décidé que celui-là s’arrêterait dorénavant à Aubagne), et un le soir pour rentrer, horaire tellement chargé en circulation que j’ose même pas imaginer le temps de trajet.

      Mais je suis content de lire qu’en dehors des attardés de PACA partout ça avance. Plus ou moins vite mais ça avance. Chez moi il y a des rails qui passent : feu la ligne Carnoules-Gardanne. On la garde en l’état à cause des militaires qui s’en servent une fois tous les 20 ans, en gros, où qui sont susceptibles de s’en servir, on sait plus, elle pourrait bien évidemment servir aux gens qui vont sur Aix ou sur Marseille (ou même sur Toulon), mais non. À part ça cette crevure d’Estrosi (la région), vient de faire la pub en fanfare de la concession donnée au privé pour la ligne de TER marseille-nice (et merde, j’arrête les majuscules), avec toujours les mêmes arguments moisis : l’efficience du privé, la concurrence qui profite au consommateur, le « haut niveau de service » blablabla, les fadaises mille fois battues en brèche en matière de service public.

    • La gratuité des transports : une idée payante ?

      La gratuité engendre-t-elle une moindre qualité de service et davantage d’incivilités ?

      Les bus gratuits sont-ils vraiment remplis d’anciens cyclistes ?

      Peut-on dire de la gratuité qu’elle constitue une mesure écologique ?

      La gratuité des transports a le vent en poupe. Après les historiques #Compiègne, #Aubagne et #Châteauroux, les agglomérations de Dunkerque, #Niort, Calais et tout récemment, #Douai, ont rejoint le club des villes du #transport_gratuit. En 2023, #Montpellier devrait être la toute première #métropole à passer le cap, démontrant que la gratuité n’est pas réservée à une poignée de villes petites ou moyennes.

      Actuellement, 36 villes françaises pratiquent une forme de gratuité dite totale de leur réseau de transport en commun : la gratuité y est effective tous les jours de la semaine, pour toutes et tous, sans critère d’âge, de lieu de résidence ou de situation financière.

      Alors que peu de candidats et d’élus osent remettre en cause la gratuité lorsqu’elle est effective ; chez les experts de la mobilité, on se déchire. Deux camps s’affrontent âprement : les anti et les pro-gratuité. Les arguments échangés sont aussi nombreux que les contre-vérités énoncées. Difficile d’y voir clair tant le débat est passionné, donnant davantage à voir dans les médias des schémas idéologiques solidement ancrés que des faits étayés…

      C’est dans ce contexte que les spécialistes de l’Observatoire des villes du transport gratuit ont rédigé cet ouvrage. Leur ambition ? Détricoter le fil des idées reçues les plus fréquemment entendues, aller au-delà du clivage « pour ou contre » et, enfin, considérer la gratuité pour ce qu’elle est : une politique publique comme une autre.

      Né en 2019 à l’initiative conjointe de l’Agence d’Urbanisme de Flandre-Dunkerque, la Communauté urbaine de Dunkerque et l’association de recherche VIGS, l’Observatoire des villes du transport gratuit réunit des experts des questions de mobilité ayant pour objectif de construire l’ensemble des facettes de la gratuité comme objet de débat public et d’investigation scientifique pour mieux comprendre les politiques publiques de transport gratuit.

      https://www.editionsbdl.com/produit/la-gratuite-des-transports-une-idee-payante

      #livre

    • Y’a longtemps que la gratuité des transports a été réclamée avec moultes argumentations intéressantes, depuis les années 70 environ. Je me souviens d’actions sympathiques d’ouverture des portillons du métro et distribution de croissant/café avec le Réseau pour l’Abolition des Transports Payants -> RATP.

      https://web.archive.org/web/20021204210921im_/http://ratp.samizdat.net/image/logo_ratp.gif

      https://web.archive.org/web/20021204210921/http://ratp.samizdat.net/article.php3?id_article=70

      Ah ben tiens, ils ont une page WP https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_pour_l%27abolition_des_transports_payants
      Donc, dans le genre d’arguments pour le métro parisien, il y avait le fait que le métro était déjà payé par les impôts de toute la population française, ou que les systèmes de contrôle (portillons contrôleurs et vendeurs de tickets) étaient équivalents à ce que rapportaient la vente des tickets.

      J’ai eu une prune il y a quelques années sur laquelle était noté en petit mais ça m’a fait éclaté de rire l’interdiction de prise en charge du PV par une mutuelle de voyageurs . Tu auras compris que la collectivisation ne plaisait pas, ni les cotisations à la mutuelle pour payer nos amendes et c’était bien et c’était bien.

    • Allez, je te colle le texte avant qu’il disparaisse

      Décembre 2002 RATP

      Une politique mercantile et sécuritaire

      Seulement 17% de nos voyages sont liés aux loisirs, c’est-à-dire que 83% de nos déplacements sont contraints (pour aller au travail, faire des courses…) Les entreprises et les grandes surfaces sont les premiers bénéficiaires des transports publics. Le remboursement de la moitié de la carte orange aux salarié-es, par exemple, montre la finalité des transports publics : le productivisme et la consommation. Les plus pauvres (chômeur-ses, précaires, etc.), déjà exclus géographiquement du centre ville et des quartiers riches, payent bien plus chers le droit de se déplacer (pour un service souvent moindre : absence de lignes inter-banlieues, fréquences inférieures…)

      Est également pauvre celui ou celle qui n’a pas la possibilité d’aller voir ses ami-es ou sa famille, de développer les liens sociaux qu’il souhaite. L’immobilisation forcée d’une partie de la population est un forme d’apartheid social où les plus pauvres sont maintenus dans leurs quartiers. Les dispositifs sécuritaires mis en place par la Ratp en sont la traduction : une milice privée - le Gpsr - nous encadre, plus de 5000 caméras disséminées sur l’ensemble du réseau nous surveillent, sans parler des portes anti-fraude toujours plus perfectionnées.

      Cette transformation de l’espace public en un espace policé criminalise les fraudeur-ses en situation d’autodéfense sociale. (la fraude est depuis peu passible de prison !) La liberté de circulation est sans cesse bafouée, les titres de transports servant à contrôler la population (en premier lieu les sans-papiers).

      Des transports collectifs gratuits pour transformer nos vies

      La gratuité aujourd’hui n’est pas un rêve, mais une réalité dans plusieurs villes : Hasselt en Belgique, 70 000 hab., Châteauroux, 70 000 hab., le centre-ville de Seattle, 500 000 hab. D’autres l’ont mis en place pour les chômeur-ses et précaires : Midi-Pyrénées, Caen…

      Au-delà de la gratuité, la réorganisation de l’espace urbain est aussi en jeu, par exemple, en offrant un service égal en centre ville comme en banlieue. La gratuité favoriserait et généraliserait l’utilisation des transports collectifs pour lutter contre les nuisances urbaines : accidents routiers, bruits, pollution, effet de serre, maladies respiratoires...

      Exiger la gratuité est aussi une manière de lutter contre la marchandisation de notre quotidien. Comme la santé et l’éducation, les transports sont un service collectif où chacun-e doit avoir un libre et égal accès. Pour se dégager de toutes pressions politiciennes et financières, leur gestion doit se faire par ceux et celles qui permettent de se déplacer, les salarié-es de la Ratp, et ceux et celles qui se déplacent, les usager-es. Cette gestion directe pourrait faciliter la réappropriation de l’espace, notamment en éliminant les pollutions visuelles comme l’agression publicitaire.

      Dès maintenant, il nous faut exiger des transports gratuits pour tout-es, demander l’arrêt immédiat des contrôles, amendes et poursuites.

      C’est maintenant qu’on veut vivre, alors prenons nos affaires en main ! ! !

    • Yan sur Mastodon:

      Eh, je suis tombé sur cet article (https://www.lemonde.fr/blog/transports/2023/12/21/la-gratuite-des-transports-une-fausse-bonne-idee) expliquant pourquoi la gratuité des transports serait une mauvaise idée, qui est une sorte de florilège des arguments qu’on croise habituellement. Je vais donc m’essayer au débunking du pauvre

      https://potate.space/@yan/111626309601775594

      Voici le «thread»:

      Tout d’abord, la tribune est en réaction à la mise en place de la gratuité totale des transports de l’agglomération montpelliéraine pour les habitants à compter du 21 décembre 2023, et dresse donc 7 arguments selon lesquels ça serait une « fausse bonne idée ».

      Le premier argument, c’est que c’est populaire, et permet de gagner des voix. C’est vrai. Mais c’est pas une raison en soi d’opposition. Une idée populaire n’est pas nécessairement mauvaise, comme une idée impopulaire n’est pas nécessairement bonne.

      Mais gardons en tête que : c’est apparemment populaire. On y reviendra plus tard 😉

      Deuxième argument : « se déplacer n’est jamais gratuit », ce qui est globalement vrai pour à peu près tout. Les transports, la santé, l’éducation, enfin bref, ce qu’on appelle « services publics », financés par les impôts. L’article parvient quand même à mentionner la marche à pied comme déplacement coûteux, ce qui n’est pas nécessairement faux, mais met en lumière la limite de cet argument, sauf évidemment si l’auteur défend l’idée de faire payer les gens qui se déplacent à pied.

      L’idée de la gratuité n’est pas celle de ne pas payer les transports, mais bien celle d’en faire un service public, au même titre que bien d’autres, et donc de les financer collectivement par l’impôt.

      Troisième argument : « Les gens n’en veulent pas », ce qui est curieux, étant donné que l’article affirme que c’est populaire, dans son premier point.
      L’article évoque une étude, à Clermont-Ferrand, selon laquelle le prix des transports n’est pas la principale raison de leur non-utilisation par les personnes interrogées.

      Les raisons qui arrivent, vraisemblablement en tête sont :
      46% des gens considèrent que leur trajet s’allongerait en prenant les transports
      39% considèrent les contraintes horaires trop importantes
      Et 20% que le prix des abonnements est trop élevé.

      Ce qui représente quand même une personne sur cinq. En outre, l’enquête est faite à Clermont-Ferrand, ville où les transports sont notoirement moyens, par rapport à son importance, notamment du fait d’un lobbyisme important de l’industrie pneumatique.

      Une enquête similaire à Lyon ou Strasbourg donnerait sans-doute des résultats assez différents. Et enfin : c’est pas incompatible. C’est un argumentaire fréquent, d’opposer l’amélioration du réseau et la gratuité, mais ils doivent aller de pair. Ce qu’aucun partisan de la gratuité ne nie. Donc, quand bien-même cela ne représenterait qu’un usager sur cinq, l’urgence écologique justifie de ne pas s’en séparer.

      Et au-delà de l’approche utilitariste, perso je défends une approche solidaire, permettant de faire des transports un service public comme les autres, quand bien même ça n’augmenterait pas son utilisation. Enfin, les exemples de réseaux dont la fréquentation a crû après la gratuité sont nombreux. Dunkerque, par exemple, en juin faisait état d’une hausse de fréquentation de 28% en 5 ans.
      https://www.bfmtv.com/grand-littoral/bus-gratuits-dans-le-dunkerquois-quel-bilan-apres-cinq-ans-apres-le-lancement

      Vient ensuite « Les usagers sont prêts à payer pour l’efficacité », ce dont je ne doute pas, mais ce n’est pas le sujet. On vit une période d’extrême inflation, où les gens sont de plus en plus précaires. C’est simplement hors-sujet.

      L’argument de la non-solidarité est, lui-aussi, pour le moins curieux, sachant que le concept est de littéralement financer par l’impôt.
      Comme l’article lui-même l’affirme, ce n’est effectivement pas gratuit, cela consiste en fait à faire peser davantage sur les plus aisé⋅es le poids du paiement des transports, ce qui est solidaire, presque par définition.

      En tout cas, ça l’est encore plus que les « abonnements solidaires » vantés comme une solution, qui font peser le même poids sur les usager⋅ères, indifféremment de leur niveau de revenu, une fois sorti des plus précaires.

      Vient ensuite : « Si c’est gratuit, c’est toi le produit ». Bon, là, j’ai rien à dire. L’hôpital est gratuit, explique-moi comment tu es le produit ?
      La raison est que l’élu local y gagne en popularité, ce qui est le même point que le premier, toujours aussi éclaté.

      Vient ensuite le dernier argument, celui de la suppression de lignes, en citant Niort comme exemple. Pendant ce temps, Aubagne a construit une ligne de tramway sous le régime de la gratuité.
      On peut citer de nombreux exemples de réseaux qui n’ont pas été affaiblis par la gratuité (Dunkerque, Luxembourg, Aubagne...).

      Je peux aussi citer des exemples de réseaux payants qui ont perdu des lignes, comme Chalon-sur-Saône (71), qui a vu son réseau perdre en substance d’années en années. Peut-être puis-je l’utiliser comme exemple que la fermeture de lignes est une conséquence inéluctable des transports payants.

      On voit aussi des arguments comme le fait que le report modal concerne davantage des piétons ou des cyclistes, ce qui n’est un argument que si on considère l’usage des transports comme un problème.

      On voit enfin un tweet qui prend l’exemple de Tallinn, en Estonie, où le trafic automobile a crû malgré la gratuité. Ce qui est une excellente illustration du fait que la gratuité ne doit pas être la seule mesure prise en faveur des transports, mais encore une fois, aucun partisan sérieux de la gratuité ne nie ce fait.

      Je me permets d’ajouter un complément d’information, déjà sur un exemple de réseau de transports payant mais qui se rétracte malgré ça :
      https://fadrienn.irlnc.org/notice/Ad6HhBfkiPzoRu6E3U

      Et aussi une information donnée par l’auteur de l’article : l’enquête citée plus haut a été faite, non à Clermont-Ferrand, mais en marge d’un évènement à Clermont-Ferrand. Après, j’ai pas pu trouver la source, donc l’échantillon précis.

  • [The Locomotion] #barrut
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut

    Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.

    Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.

    The Locomotion - épisode 22

    Barrut - Mascarada La Mal Coiffée - Pim Pam ! Barrut - Indigenas Barrut & (...)

    #occitan,barrut,montpellier
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16987__1.mp3

  • [The Locomotion] Agenda du 14 décembre - #barrut
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut/#16985

    Agenda du 14 décembre

    Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.

    Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.

    The Locomotion - épisode 22

    Barrut - Mascarada La Mal (...)

    #occitan,barrut,montpellier
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16985__0.mp3

  • [The Locomotion] #barrut « L’occitan est une langue de lutte » - Barrut
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/barrut/#16986

    Barrut « L’occitan est une langue de lutte »

    Lo Barrut est une entité chantante à 7 voix (et un percussioniste) basée plus ou moins dans les régions environnantes à #montpellier en France. Chantant en #occitan des morceaux modernes écrits par leur soin, Barrut a toute la latitude pour délivrer les messages qu’ils désirent. Leur dernier album en date, La part de l’orage, démontre le caractère épique et intemporelle de leur musique.

    Une interview enregistrée cet été avec Erwan Billon, capitaine de cordée, après un concert étrange dans une guinguette bordelaise où les gens mangeaient des steaks-frites en écoutant des chants anticapitalistes en occitan. On a parlé de luttes sociales, de langues minorisées et de leur luthier des voix.

    The Locomotion - épisode 22 (...)

    #occitan,barrut,montpellier
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/barrut_16986__0.mp3

  • Oyez oyez, braves gens de #Montpellier : à la librairie En traits libres, installée dans ses nouveaux locaux derrière l’église Saint Roch, tous les premiers mercredi du mois, c’est atelier fanzine de 17 heures à 20 heures. (On y était hier avec les petits.)

  • Léo Malet est né à #Montpellier. (C’est donc pour ça qu’on a un cinéma Nestor Burma qui appartient à la mairie.)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Malet

    En 1923, à la suite du suicide de Philippe Daudet, il découvre le journal Le Libertaire où il trouve, comme il le précise plus tard dans son autobiographie, « un écho de [s]es préoccupations ». À la suite de cette lecture, il rejoint le groupe libertaire de Montpellier : « c’est ainsi que je me suis intégré au groupe libertaire de Montpellier et que j’ai participé à leurs actions, vente de journaux, distribution de tracts, collage d’affiches. À ce moment-là, on menait une grande campagne pour l’amnistie des mutins de la mer Noire... »3. En 1925, André Colomer qui vient de fonder L’Insurgé vient à Montpellier pour traiter du thème : « Deux monstres, Dieu et la Patrie, ravagent l’humanité ». Léo Malet le rencontre à cette occasion. Il s’ensuit une correspondance entre les deux hommes. « André Colomer m’envoyait chaque semaine un paquet de L’Insurgé, que je distribuais dans quelques kiosques, et que l’on vendait à la criée, le dimanche, sur la place de la Comédie et l’Esplanade. »

    #y’a_d’la_vedette

    • Affaire Philippe Daudet
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Philippe_Daudet

      L’affaire Philippe Daudet, du nom de Philippe Daudet (1909-1923), fils de l’écrivain, journaliste et importante figure politique du mouvement nationaliste et royaliste Action française Léon Daudet, eut lieu en novembre 1923. Après avoir fait une fugue, Philippe Daudet se suicide à l’âge de 14 ansa,1. Sa mort a suscité de vives polémiques lancées par l’Action française et la famille Daudet contre les anarchistes, la police et le gouvernement républicain (Troisième République), s’opposant aux conclusions de l’enquête.

  • Nord de #Montpellier : un millier de personnes rassemblées contre la fin de la #construction du #LIEN
    https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/652bdcb7032a88002bbd6c39/un-millier-de-personnes-rassemblees-a-grabels-contre-la-fin-d

    Opération « Bloque ton périph » ce week-end pour les opposants au LIEN (Liaison Intercommunale d’Évitement Nord). Environ un millier de personnes, selon les organisateurs, se sont rassemblées sur la plaine du Mas de Gentil, entre Grabels et Saint-Gély-du-Fesc, avec au programme deux manifestations samedi et dimanche, une table ronde, une assemblée des luttes, mais aussi un concert le samedi soir. De nombreuses associations et collectifs écologistes ont participé à l’évènement sous l’impulsion du collectif SOS Oulala, dont Greenpeace, Extinction Rébellion, Alternatiba, la Ligue de protection des oiseaux, et le parti La France Insoumise. 

    Une mobilisation dans le cadre de la fin imminente du chantier routier. Les travaux de la dernière portion de 8 kilomètres sont sur le point de commencer dans le secteur de Bel-Air à Grabels. « Cette portion va créer un méga périphérique qui relie l’A750 et l’A9, et donc va augmenter le trafic notamment de camions, mais aussi l’artificialisation du Nord de Montpellier », explique Céline, de SOS Oulala. « C’est un projet irresponsable au vue de la situation climatique et économique dans laquelle on est », ajoute Anna du même collectif. Elles demandent l’arrêt des travaux : « l’échangeur est fait, ça doit s’arrêter là ». 

    Dans une ambiance bon enfant, les manifestants ont bloqué la route samedi, et investi le chantier du LIEN ce dimanche.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/bloque-ton-periph-des-dizaines-de-manifestants-mobilise

    #deroute_des_routes
    #oulala
    #zad
    #bloque_ton_periph

  • Ésotérisme, anthroposophie : les étranges « associations » dont la Ville de Montpellier fait la promo - Le Poing
    https://lepoing.net/esoterisme-anthroposophie-les-etranges-associations-dont-la-ville-de-montpe

    Lors de l’Antigone des associations du 10 septembre dernier, des stands qui promeuvent la naturopathie, la pratique du médium ou de « rituels de dégagement énergétique par le plomb » étaient présents. Et sur l’annuaire des associations du site de la Ville, figure une mouvance épinglée par la Miviludes pour potentielles dérives sectaires

    Médium, naturopathie, purification de l’aura… Cela aurait pu être un bout du programme du salon du bien-être de l’association MEET, qui a eu lieu en mai dernier à #Montpellier, mais non, il s’agit bien de stands de la journée des associations du 10 septembre, rendez-vous annuel montpelliérain qui se tient dans le quartier Antigone.

    #naturothérapie #anthroposophie