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Craignosse, les turlutosses !

  • Groupes de niveau au collège : Nicole Belloubet révise le projet de Gabriel Attal, rejeté par la communauté éducative
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/07/groupes-de-niveau-au-college-nicole-belloubet-amende-le-projet-de-gabriel-at
    https://archive.is/CCrGK

    Deux mois plus tard, le principe d’une organisation en « groupes » reste de mise pour ces deux disciplines, mais il n’est désormais officiellement plus question de « groupes de niveau » Rue de Grenelle. L’expression devrait d’ailleurs être retirée des textes à paraître sur la nouvelle organisation du #collège. Aux équipes de décider des regroupements d’élèves les plus pertinents, « en fonction de leurs besoins ». « Les groupes de besoins seront constitués en fonction des compétences à atteindre. Il n’y aura donc pas d’assignation à un groupe faible ou fort », affirme-t-on au ministère.

    Il devient surtout possible pour les chefs d’établissement et leurs équipes de préserver, à certains moments de l’année et « à titre dérogatoire », des « temps d’enseignement en classe entière » en mathématiques et en français, là où la mesure initiale faisait totalement disparaître les classes dans ces disciplines, qui pèsent pour un tiers du volume horaire hebdomadaire des collégiens.

    Loin de l’idée initiale de groupes permanents, le ministère ne prévoit pas de limiter le nombre de semaines durant lesquelles les équipes des collèges pourront conserver des classes hétérogènes, même s’il insiste sur le fait que les groupes doivent rester la règle. « C’est aux équipes de trouver l’organisation la plus fine à partir de la règle que l’on a fixée », fait-on valoir, insistant sur la « confiance » accordée par la ministre aux équipes et à leur « autonomie ». Cette « souplesse » d’organisation doit, selon le ministère, « favoriser les brassages », « permettre une flexibilité entre les groupes » et éviter la « stigmatisation » d’élèves cantonnés « toute l’année dans un même groupe ».

    #éducation