• Le Macronisme, cette praxis de l’irresponsabilité absolue :
    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/fonds-marianne-decivilisation-freres-musulmans-les-confidences-de-

    Toute l’islamosphère est active à mon encontre, nous révèle cette forte tête. Retranchée dans son ministère, Marlène Schiappa vit, depuis quelques semaines, les moments les plus délicats de sa carrière en politique.

    […]

    Le financement et les sommes versées à certaines entreprises interrogent sérieusement la réelle utilité du projet, mais celle-ci fait une tout autre lecture de la polémique : « Le fond du problème, ce sont mes prises de position passées sur la laïcité et l’islamisme. »

    • Étant donné qu’en 2023, un vol de canette de redbull à 1,5€ est passible de 10 mois de prison ferme, Marlène Schiappa est passible de 194444 années de prison pour le détournement de 233333 cannettes d’argent publique.
      ..
      Mais ca sera plutot doux comme que ce qui est arrivé à Laetitia Avia
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/laetitia-avia-ancienne-deputee-lrm-condamnee-a-six-mois-de-prison-avec-sursi

      Laetitia Avia, ancienne députée LRM, condamnée à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour harcèlement moral

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      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/laetitia-avia-ancienne-deputee-lrm-condamnee-a-six-mois-de-prison-avec-sursi

      L’ex-députée et porte-parole de La République en marche (LRM), Laetitia Avia, a été condamnée, mercredi 5 juillet, à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour le harcèlement moral de quatre anciens assistants parlementaires, selon une information de Mediapart, pour laquelle Le Monde a obtenu confirmation.

      Mme Avia, 37 ans, redevenue avocate après sa défaite aux élections législatives en 2022, a, en revanche, été relaxée des poursuites concernant trois autres ex-collaborateurs.

      L’ancienne élue a également été condamnée à verser 2 000 euros à chacun des quatre ex-assistants parlementaires et à rembourser leurs frais de procédure.

      Lors du procès, qui a eu lieu en deux temps, au début de mai puis le 1er juin, le ministère public avait requis un an d’emprisonnement avec sursis, 10 000 euros d’amende et une peine de cinq ans d’inéligibilité contre l’ex-députée.

      D’anciens assistants parlementaires accusaient, dans un autre article de Mediapart publié en mai 2020, celle qui était alors députée de Paris d’humiliations et d’abus de pouvoir à l’égard de ses collaborateurs. Etaient également cités des propos sexistes ou homophobes dans ses échanges avec les membres de son équipe, comme lorsqu’elle a écrit en 2018, après le vote d’un amendement pour les droits des LGBT + : « On a voté l’amendement des PD », dans une capture d’écran reproduite par Mediapart.

    • Madame Engagez-vous-rengagez-vous te rappelle l’élément de langage du moment : il ne faut pas oublier la « fond du sujet », c’est dire la disparition des tranches de jambon dans les banlieues…

      « Je ne veux pas que les questions autour du #FondsMarianne éludent le fond du sujet : la lutte contre l’islam radical »

      Marlène Schiappa, une « ministre engagée » selon Sarah El Haïry.

  • L’activation à distance des téléphones « mouchards » adoptée par l’Assemblée nationale
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/l-activation-a-distance-des-telephones-mouchards-adoptee-par-l-assemblee-nat

    L’article 3 prévoit d’autoriser le déclenchement à distance des caméras ou micros des ordinateurs et autres appareils connectés, comme les téléphones, à l’insu des personnes visées, avec deux finalités différentes. D’une part, la géolocalisation en temps réel pour certaines infractions. D’autre part, l’activation de micros et de caméras pour capter son et images, qui serait, elle, réservée aux affaires de terrorisme et de délinquance et criminalité organisées.
    [...]
    Dans ce vaste article 3 du texte, sont aussi prévues l’extension du recours aux perquisitions de nuit et la possibilité de recourir à une téléconsultation pour un examen médical lors d’une prolongation de garde à vue. (...) la possibilité pour un juge, dans certaines conditions, de placer sous assignation à résidence avec surveillance électronique une personne qui a été libérée de sa détention provisoire en raison d’une erreur de procédure.

    #surveillance #lois_liberticides #rouleau_compresseur

  • A Marseille, témoignages contradictoires après le passage à tabac de deux policiers au début des émeutes
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/a-marseille-temoignages-contradictoires-apres-le-passage-a-tabac-de-deux-pol

    « Ils ont été battus par terre comme des chiens, il n’y a pas d’autres mots », a réagi le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, interrogé sur TF1 vendredi. Le syndicat Alliance, lui, a estimé sur Twitter que les deux fonctionnaires avaient été « lynchés par des sauvages ».
    Si le passage à tabac a été d’une extrême violence, deux témoignages amènent un autre éclairage sur les instants qui l’ont précédé. Coincées dans un VTC qui les ramenait après leur nuit de travail, deux jeunes femmes ont assisté à une partie de l’altercation et ont, elles-mêmes, contacté le parquet de Marseille pour raconter ce qu’elles ont vu. Car, écrivent-elles dans un courrier à la procureure Laurens, que Le Monde a pu consulter lors d’une rencontre avec elles, « ce qui est décrit dans les médias ne correspond pas à ce qui s’est réellement passé ».

    « En arrivant à l’intersection, une voiture bloquait la rue et un autre véhicule était déjà arrêté derrière », retrace l’une d’elles. Ni l’une, ni l’autre ne se souvient d’avoir remarqué un feu de poubelles actif. Depuis l’habitacle de leur véhicule, elles observent deux hommes qu’elles décrivent comme « baraqués, vêtus de tee-shirts blancs et très agités ». « Ils insultent un groupe de sept ou huit jeunes. On n’a pas pensé une seconde qu’il s’agissait de policiers », racontent-elles. Alors que leur chauffeur verrouille les portes et remonte les vitres du VTC, elles disent avoir été choquées par l’attitude d’un des deux hommes « très agressif et rentre-dedans ». « Il ciblait en particulier un des jeunes… Il l’a poussé violemment sur la poitrine deux ou trois fois avec les deux mains. A ce moment-là, on a eu l’impression que les autres essayaient de les séparer », poursuivent-elles.

    Entendues au siège de la police

    Si elles assurent ne pas avoir vu qui a porté le premier coup, elles témoignent ensuite d’une scène extrêmement brutale « après que l’homme baraqué a poussé une nouvelle fois le même jeune ». « Très vite, un des gars se retrouve à terre entouré de cinq ou six personnes qui lui donnent des coups. J’ai appelé la police à 3 h 04 mais personne n’a décroché », explique une des témoins, en montrant, pour preuve, le récapitulatif des appels sur son téléphone. Le VTC enclenche alors la marche arrière, dégage la voiture et rejoint le Vieux-Port par un autre chemin. En remontant la rue Breteuil quelques minutes plus tard, une des deux passagères dit reconnaître à terre « l’homme très costaud qui provoquait les jeunes », placé en position latérale de sécurité ainsi que l’autre policier, avec le visage tuméfié, et voir des CRS arriver.

    Ces deux témoins ont été entendues au siège de la police marseillaise mercredi. Le parquet n’a pas souhaité préciser au Monde, alors que la procédure est en cours, si ces nouveaux éléments correspondent aux images captées par la vidéosurveillance. De source proche de l’enquête, on se contente d’évoquer la possibilité d’une « vue parcellaire d’une scène qui a duré longtemps ».

    contrairement aux mis en cause par la police, eux n’ont pas besoin de ne rien déclarer, il leur suffit, en général, de mentir, épaulés par les média (ici, le journal illustre d’un feu de poubelle, un article où est justement mis en doute qu’il y en ai eu un lors des faits évoqués)

    #police #falsification

  • #Yassine_Bouzrou, #avocat : « Il n’y a pas de problème policier en France, il y a un problème judiciaire »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/yassine-bouzrou-il-n-y-a-pas-de-probleme-policier-en-france-il-y-a-un-proble

    Pour moi, il n’y a pas de problème #policier en France, il y a un problème #judiciaire. Tant que la justice protégera d’une manière aussi flagrante les policiers, ils n’auront aucune raison de modifier leur comportement. La responsabilité est d’abord judiciaire. Si, demain, la justice décidait, comme elle le fait en matière de #violences_policières, de prononcer des non-lieux dans toutes les affaires de stupéfiants par exemple, on risquerait d’avoir une explosion du trafic de stupéfiants en France. Dans les faits, comme il y a une #impunité_judiciaire presque complète, il est logique que les actes de violences policières se multiplient. Or, il y a eu une #aggravation des violences policières illégitimes ces dernières années, avec l’impunité totale dans les dossiers de « #gilets_jaunes » éborgnés au #LBD [lanceur de balles de défense], avec l’augmentation du nombre de morts du fait de la loi de 2017 sur les refus d’obtempérer. La justice n’a jamais été aussi radicale dans l’#exonération des policiers.

    Pour moi, l’#IGPN, c’est un faux problème. Conduire des enquêtes pénales suppose de faire appel à des officiers de police judiciaire, eux seuls peuvent placer en garde à vue et conduire des investigations importantes. Remplacer l’IGPN signifiera qu’on changera de nom, c’est tout. Le problème, c’est que l’IGPN ne travaille pas pour les #avocats, mais pour les procureurs, et travaille surtout pour le ministère de l’intérieur. Comme l’IGPN a la double casquette, administrative et judiciaire, ils disent, dans leurs conclusions, s’il y a eu ou non une faute commise, donc ils portent un jugement. Ensuite, il est très facile pour un magistrat de se ranger derrière l’avis de l’IGPN, en expliquant qu’aucune faute n’a été commise, et donc de classer sans suite ou de rendre un non-lieu.

    • En quoi c’est un faux problème puisque dans pas mal de pays l’IGPN locale ne dépend pas du même ministère, c’est vraiment indépendant. C’est bien une énorme différence que juste le nom, de pas dépendre de la même hiérarchie du tout et d’avoir un organisme plus indépendant (dans la mesure du possible, ça reste le même gouvernement).

    • Des premières communications des parquets jusqu’à l’utilisation de l’#IGPN ou des expertises, tout est fait pour criminaliser nos clients et protéger les forces de l’ordre. Nous avons un mal fou à obtenir les dossiers des policiers. Cela serait pourtant important. Ont-ils déjà fait usage de leurs armes ? Ont-ils déjà été l’objet de plaintes ? D’enquêtes ? Dans l’affaire Traoré, il a fallu cinq ans pour obtenir, non pas les dossiers, mais une synthèse de l’#IGGN [inspection générale de la gendarmerie nationale] sur leur parcours. Dans l’affaire Zineb Redouane, nous n’avons rien. Dans un dossier de tir de LBD dans la tête d’une enfant à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), nous avons demandé que l’ADN soit prélevé sur le projectile – que la famille avait remis à la police. La justice a refusé. Puis elle a conclu à un classement sans suite pour défaut d’identification du tireur.

      Nous sommes aussi confrontés à des faux sur les procès-verbaux. Dans un dossier à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), par exemple, d’un homme tabassé par un policier, ce dernier avait rédigé un PV – complètement faux – sans savoir qu’il était filmé. Il avait été renvoyé devant le tribunal correctionnel et non devant la cour criminelle. Il a fallu se battre pour obtenir qu’il soit jugé pour faux en écriture. Les peines, lorsqu’il y a un procès, sont aussi, très souvent, trop légères. Même lorsqu’ils sont convaincus de la culpabilité des policiers, les magistrats ont tendance à requérir du sursis. Le slogan « Pas de justice, pas de paix » a du sens. Or, il n’y a aucune justice en matière de violences policières illégitimes.

      https://justpaste.it/bnl4t

      #Police #justice #impunité #immunité

    • ce qu’il dit, @rastapopoulos, c’est que si la justice ne sanctionne pas ces fonctionnaires (au moyen de peines diverses, y compris des interdictions d’exercer, des interdictions d’utilisation d’une arme) il n’y aura - sauf exception et a minima -pas de sanction dont l’institution policière elle-même serait à l’origine en cas d’excès de pouvoir, d’abus, de délit ou de crime à l’encontre des justiciables, que c’est à la justice de protéger les justiciables et de traiter les fonctionnaires de policiers comme des justiciables.

      il essaie de creuser une brèche dans et contre la justice comme institution policière, de tordre ce bras de la police. c’est du moins -peut-être est-ce « optimiste » -ce que je comprends.

    • @rastapopoulos
      il me semble que le discours s’entende, voire est même stratégique. L’idée, comme détaillée par @colporteur, est que tant que la justice ne punit pas les mauvais élève, il n’y a aucune raison que cela change, quand bien même les enquêtes seraient menées sérieusement ou que l’IGPN serait un organisme indépendant (les juges sont libres ensuite de suivre, ou non, ses recommandations).

      Il est peut-être d’autant plus stratégique de raisonner ainsi, que les magistrats pourraient être sensibles à ces critiques, issues de praticiens des cours de justice. En tant qu’avocat impliqué depuis plus de 15 ans sur ces cas de violences policières (avec notamment Arie Alimi), il estime en tout cas que c’est par cette brèche qu’il est plus probable de pouvoir avancer sur ces questions dans le cas français... je lui fait personnellement confiance et suis plutôt heureux de la médiatisation des arguments de la défense, qui est souvent relayée en second ordre.

    • Mort de Nahel : la troublante fiche de police qui relance la piste du mensonge
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-nahel-la-troublante-fiche-de-police-qui-relance-la-piste-du-menso

      Versée à l’enquête judiciaire, une fiche d’intervention mentionne que l’adolescent a foncé sur le policier auteur du tir mortel. Un comportement depuis remis en doute par la vidéo des faits. La famille de la victime y voit la preuve d’un mensonge policier.

      #Paywall... #faux_en_écriture_publique

    • Un comportement depuis remis en doute

      Même face à l’évidence, notre journaliste ne parvient pas à écrire « ...depuis remis en cause... ». Parce que la parole policière ne doit pas être remise en cause. Remise en doute, à la limite, mais encore faut-il qu’un juge se laisse convaincre, et alors, alléluia, on pourra passer à autre chose et faire comme si la vidéo n’avait jamais existé. Ou l’inverse. L’important étant de passer à autre chose, avec sursis.

    • la presse se fait fort de souligner que la défense Nahel avait pointé un « faux en écriture publique » de manière erronée puisque les premiers éléments policiers ne résultaient que d’échanges radios et de leur résumé (et non de PV). or voici que ce crime spécifique ressurgit mécaniquement. le travail de défense juridique des policiers impliqués avait commencé. il fallait étayer un scénario mensonger qui ne pouvait reposer sur les seules déclarations des concernés par une parole assermentée (qui prend valeur de preuve).
      pas de bol. la défense police s’est effondrée et doit se reconstruire.

      l’expression police criminelle désigne une caractéristique générale de l’institution.

  • Chez les #policiers, de la #fatigue, peu de débats et la crainte que les #émeutes ne soient pas terminées
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/chez-les-policiers-de-la-fatigue-peu-de-debats-et-la-crainte-que-les-emeutes

    Après des révélations du quotidien La Marseillaise, le parquet de Marseille a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire pour « coups mortels avec usage ou menace d’une arme » à la suite de la mort d’un homme âgé de 27 ans dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, probablement à la suite d’un tir de Flash-Ball ou de lanceur de balles de défense (LBD). Et, à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), un homme circulant en voiture a été grièvement atteint, selon ses proches, par une munition antiémeute de type beanbag, un sachet de coton contenant de minuscules plombs, vendredi 30 juin, sans doute après un tir de l’antenne locale du RAID (unité de recherche, d’assistance, d’intervention et de dissuasion), l’une des unités d’élite de la police.

    [...]

    Cet avertissement n’a rien pour calmer la « fatigue intense des derniers jours après une longue séquence avec la crise des retraites, le tout dans un contexte de manque d’effectifs, analyse Patrice Caviggia, délégué syndical Unité SGP-Police-FO. Tout ça finit par peser. » Engagé avec la #CRS 45 à Cergy-Pontoise, ce policier expérimenté a découvert, ébahi, les modes d’action nouveaux, pensés, élaborés, des émeutiers. Des barricades pour bloquer des voies d’accès stratégiques. Des attaques sur les flancs. Des ballons de baudruche remplis de liquide inflammable et lancés dans les fourgons puis enflammés à distance par des tirs de #mortiers. « Ils ne craignaient pas du tout le contact, dit-il. Avec la volonté évidente de causer des #dégâts humains. » #Mobilité, #coordination : la #souplesse des assaillants a aussi contribué à épuiser les #forces_de_l’ordre.

    [...]

    Pour nombre d’entre eux, la rupture physique et nerveuse n’est pas loin. Au tribunal judiciaire de Lyon, lundi 3 juillet, comparaissait un jeune émeutier interpellé en possession d’un mortier d’artifice près de la médiathèque de Vaulx-en-Velin (Rhône). La procédure comporte la retranscription de l’enregistrement de la caméra piéton d’un membre de la compagnie d’intervention de Lyon. « J’en peux plus, j’en peux plus », souffle le policier à ses collègues, alors que la caméra tourne encore après l’arrestation. « Il a du mal à respirer et à reprendre sa respiration. Il semble très essoufflé. Au bord du malaise, un autre policier vient à son contact et l’aide à marcher », explique le rédacteur du procès-verbal. Le porteur de la caméra se tourne vers ses collègues et lâche : « Excusez-moi, j’en peux plus. »

    [...]

    Depuis le soir du 27 juin, début des heurts, 722 #fonctionnaires de police et gendarmes ont été blessés à des degrés divers – comme 35 sapeurs-pompiers. C’est près de cinq fois plus qu’en trois semaines d’incidents en 2005, après la mort de Zyed et Bouna, deux adolescents électrocutés dans un transformateur après une course-poursuite avec la #police.

  • Chez les policiers, de la fatigue, peu de débats et la crainte que les émeutes ne soient pas terminées
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/chez-les-policiers-de-la-fatigue-peu-de-debats-et-la-crainte-que-les-emeutes

    (...) une crainte parcourt l’institution : l’éventualité d’un nouveau cycle de tensions en cas de révélations tardives de graves blessures ou, pire, de mort, causées par les forces de l’ordre au cours des affrontements. Le risque est identifié depuis longtemps et des affaires émergent.

    Après des révélations du quotidien en ligne La Marseillaise, le parquet de Marseille a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire pour « coups mortels avec usage ou menace d’une arme » à la suite de la mort d’un homme âgé de 27 ans dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, probablement à la suite d’un tir de Flash-Ball ou de lanceur de balles de défense (#LBD). Et, à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), un homme circulant en voiture a été grièvement atteint, selon ses proches, par une munition antiémeute de type « beanbag », vendredi 30 juin, sans doute après un tir de l’antenne locale du #RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion), l’une des unités d’élite de la police.

    [...]

    Engagé avec la CRS 45 à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), ce policier expérimenté a découvert, ébahi, les modes d’actions nouveaux, pensés, élaborés, des émeutiers. Des barricades pour bloquer des voies d’accès stratégiques. Des attaques sur les flancs. Des ballons de baudruche remplis de liquide inflammable et lancés dans les fourgons puis enflammés à distance par des tirs de mortiers. « Ils ne craignaient pas du tout le contact, dit-il. Avec la volonté évidente de causer des dégâts humains. » Mobilité, coordination : la souplesse des assaillants a aussi contribué à épuiser les forces de l’ordre.
    https://justpaste.it/d5g08

    #révolte #émeutes #police #maintien_de_l'ordre

  • [LBD] À Marseille, un homme de 27 ans mort durant les émeutes
    https://www.lamarseillaise.fr/societe/a-marseille-un-homme-de-27-ans-mort-durant-les-emeutes-BF14447341

    Le parquet de Marseille contacté par La Marseillaise a indiqué avoir ouvert mardi une information judiciaire du chef « de coups mortels avec usage ou menace d’une arme suite au décès d’un homme âgé de 27 ans à Marseille dans la nuit du samedi 1er juillet au dimanche 2 juillet 2023

    Selon le parquet, les premiers éléments de l’enquête « permettent de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de « type #flash-ball » . À ce stade, le lieu de l’impact n’est pas déterminé. « Des événements de type émeutes et pillages se déroulaient cette nuit-là dans le secteur, sans qu’il soit possible de déterminer si la victime y avait participé ou même si elle avait pu circuler dans une telle zone », précise le parquet .

    #LBD #police

    • Emeutes urbaines : l’IGPN saisie après une mort suspecte en marge des violences à Marseille
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/emeutes-urbaines-l-igpn-saisie-apres-une-mort-suspecte-en-marge-des-violence

      Personne ne veut faire un lien entre les #émeutes et la mort d’un homme de 27 ans, dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, à Marseille. Mais c’est bien l’inspection générale de la police nationale (IGPN) que le parquet de Marseille a saisie après avoir ouvert une information judiciaire pour « coups mortels avec usage ou menace d’une arme ». (...)

      Ce soir-là, la préfecture de police avait considérablement renforcé son dispositif, qui, la veille, s’était montré inefficace pour empêcher la mise à sac de plusieurs dizaines de commerces. Des unités de CRS avaient été disposées sur les cours Belsunce et Saint-Louis (1er arrondissement) pour interdire l’accès aux principales rues commerçantes.
      Deux véhicules blindés et deux hélicoptères de la gendarmerie étaient également mobilisés, de même que des effectifs du #RAID et du #GIGN. Des commerçants avaient également recruté des équipes de #vigiles pour assurer la protection de leurs lieux. Certains de ces agents de sécurité arboraient, eux aussi, des armes de défense de type « gomm cogne ».

    • @r_chekkat
      https://twitter.com/r_chekkat/status/1676631893503008768

      La sœur de l’homme mort dimanche d’un arrêt cardiaque à #Marseille après avoir reçu un tir de LBD vient d’être condamnée à 1 an de prison (6 mois avec sursis) après avoir été interpellée avec une chaussure (même pas une paire) venant du Foot Locker pillé 3h plus tôt.

      Livreur en scooter, il filmait la police dans le centre de Marseille peu avant sa mort.