• Charles Taylor, philosophe de la culture
    http://www.laviedesidees.fr/Charles-Taylor-philosophe-de-la.html

    Charles Taylor n’a cessé de critiquer l’individualisme des sociétés modernes. La politique de la #reconnaissance qu’il prône entend respecter la singularité de chacun et son inscription dans une communauté morale ou politique – quitte à accorder une importance excessive aux convictions religieuses.

    Essais & débats

    / reconnaissance, #multiculturalisme, modernité

    #Essais_&_débats #modernité

  • Vendredi, je passe vite fait prendre rendez-vous pour le contrôle technique, je reste même dans ma voiture car on ne peut pas se garer, le type note sur un bout de papier mon nom et numéro de tel pour le rdv de lundi en matinée.
    Ce soir, dimanche, message SMS automatique sur mon téléphone, mode petit nègre :
    Pas bonjour, rien (p’têt il vaut mieux)
    TUV DCTA (hein ?) Autosur Ville Téléphone RDV CT auto 10 fevrier a (pas d’accent ?) 10h00. Venir 5 min a l’avance avec votre carte grise. Enlever siège BB/Rehausseur.

    Dois-je répondre que Brigitte Bardot n’a jamais emprunté mon véhicule ?

    #automatisation #données_personnelles #modernité #progrès

  • L’intime, un concept politique - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-intime-un-concept-politique.html via @bug_in

    L’enjeu du livre de Michaël Foessel est de dégager, délimiter et promouvoir, aux côtés des sphères publique et privée auxquelles se limitent les théories politiques modernes et contemporaines, la sphère de « l’intime ». S’il importe de prendre la mesure de cette sphère, c’est qu’elle met en jeu des expériences spécifiques quant au mode de #relation, de visibilité et de responsabilité entre les #individus. Dans le schéma dichotomique classique, ces expériences sont trop souvent confondues avec celles qui ont cours dans le champ du #privé, alors que ce dernier relève exclusivement du domaine économique et rend compte des relations individuelles sur le modèle de transactions entre des propriétaires (de soi, de son corps), y compris au sein du #couple et de la #famille. Au contraire, pris dans sa spécificité, l’intime nous permet de penser une autre approche du politique — selon une double dimension.

    Dimension normative d’abord : l’intime et le public partagent des structures et des normes communes qui les distinguent, ensemble, du privé : c’est notamment le cas, dans la « démocratisation de l’intime » (selon l’expression de Giddens), de la progressive imposition de l’idée selon laquelle la vie personnelle est un « projet ouvert » et non pas caché ou silencieux. Dans le couple pris comme « lieu d’élaboration éthique » (p. 39), les partenaires ne sont pas pensés comme des co-contractants aux liens d’abord sociaux et juridiques, mais comme les tenants de discours de soi qui ne font sens que dans la relation, en prenant le risque de la désappropriation de soi. De ce point de vue, s’attacher à penser la spécificité de l’intime permet de se délivrer de l’erreur qui consiste à replier le politique sur l’économique. Ainsi peut se dégager une autre manière de penser le politique et ses acteurs, les individus affectifs et non pas seulement les individus performants, pris dans un « vivre ensemble » dont les modalités, sentimentales et morales, sont elles aussi renouvelées.

    De là découle la seconde dimension, pratique et positive : l’intime nous donne accès à un pan trop ignoré de la démocratie, la démocratie « sensible » (p. 138) — au double sens d’une démocratie des sentiments et d’une démocratie vulnérable, qu’il s’agit précisément de protéger contre l’intrusion du privé ou contre l’interprétation exclusivement sociale des #identités et des interactions.

    nous sommes invités à nous méfier de la mise en scène des sentiments par les acteurs politiques professionnels, qui jouent des confusions conceptuelles et des dénis de reconnaissance qui affectent les individus dans leur vie quotidienne pour promouvoir leur propre carrière publique, pensée comme celle d’entrepreneurs d’eux-mêmes. Ils font étalage d’un amour « réussi », performant, légitimés dans cette pratique par la dissolution générale de l’intime dans la #rationalité stratégique. C’est au nom d’une recherche de l’authentique que l’attitude politique de la méfiance, à la fois philosophique et engagée, doit être adoptée.

    la « pipolisation » est cette pratique de mise en scène de soi contrôlée et contractuelle dans laquelle M. Foessel voit le paradigme de la tendance néolibérale à dissoudre le public et l’intime dans la sphère du privé.

    Le second intermède poursuit l’interrogation sur la nature du « moi » de l’homo œconomicus que thématise l’individualisme libéral, à partir d’une lecture d’Adolphe de Benjamin Constant, « roman de la disparition de l’intime dans le “privé” » (p. 100). Adophe, confondant l’idéal d’authenticité et l’impératif de réussite, rate ses amours et sa vie en demeurant étranger auprès des autres, incapable d’engagement — ce qui selon M. Fœssel, est le pendant inévitable de la liberté négative des Modernes. En effet, la #modernité libérale arrache l’intime à la contrainte normative de la tradition, mais commet dans le même mouvement l’erreur de le conceptualiser en termes de « droit à la vie privée » ; or « le privé nous appartient alors que l’intime nous concerne » (p. 111). Se joue ici la confusion essentielle qui nous conduit à oublier d’agir selon le souci authentique de soi. Nous sommes ainsi amenés à prendre pour « moi » ce qui s’expose comme moi et qui se trouve seulement pris dans une logique stratégique : la transparence donnée en spectacle remplace l’authenticité d’un échange intime de regards.

    #vie_intérieure #réciprocité #privatisation #marchandisation #narcissisme #néolibéralisme

    de quoi enrichir aussi les discussions sur la #prostitution

    et comme on parlait dernièrement (notamment @aude_v) de la perte de la réciprocité, je dirais que le commerce et l’idée de « ne rien devoir à personne » sont un mode d’échange correspondant à la sphère du privé, tandis que la #logique_du_don et la non-comptabilité correspondraient à l’authenticité et à l’intime, prenant en compte les liens non mesurables de tout un chacun avec le monde.

  • Le crime contre l’humanité des temps modernes

    http://www.marianne.net/Le-crime-contre-l-humanite-des-temps-modernes_a234961.html

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977591-1158605.jpg?v=1389004195

    Le crime contre l’humanité – aujourd’hui en 2013-2014 – consiste à ce qu’une des parties du monde censée être la plus riche et la plus confortable assiste à l’exclusion et à la misère du quart de sa population dans une indifférence totale. (...)

    #économie #politique #mondialisation #schizophrénie #modernité #progrès #inégalité

  • Beaubourg réécrit toute l’histoire de l’art - La Libre.be

    http://www.lalibre.be/culture/arts/beaubourg-reecrit-toute-l-histoire-de-l-art-52bd03cd35701baedaaa1ed0

    Arts visuels Ré-accrochage culotté au Centre Pompidou, à Paris, avec « Modernités plurielles » pour la période 1905-1970. Les immenses collections du musée sont revues selon de nouveaux critères, une nouvelle histoire de l’art, mettant en lumière les mouvements artistiques des autres continents, trop négligés. (...)

    #art #histoire_de_l'art #culture #modernité #Beaubourg

  • À l’ombre des majorités silencieuses ou la fin du social (double extrait)
    http://www.larevuedesressources.org/a-l-ombre-des-majorites-silencieuses-ou-la-fin-du-social-doubl

    Voici un double extrait de la plume même de #Jean_Baudrillard, pour clôturer la semaine éditoriale que La Revue des Ressources lui a consacrée durant la première semaine de décembre, dans le cadre des manifestations pour la parution de l’ouvrage de Valérie Guillaume, Jean Baudrillard et le Centre Pompidou, une biographie intellectuelle. Nous avons rendu compte par une recension de l’événement organisé à la Bibliothèque nationale le 28 novembre et nous avons re-publié l’entretien de 1977 pour la revue (...)

    #Carte_blanche

    / #France, Jean Baudrillard, #XXe_siècle, #Histoire, #Philosophie_politique, #Sociologie, #Éditions_Descartes_et_Compagnie, #Politique, #Les_masses, #1978, modernité, #éditions_Utopie, Sens & (...)

    #modernité #Sens_&_Tonka

  • De la fausseté des variétés anciennes de #légumes
    http://www.dumieletdusel.com/archives/2013/11/06/28376387.html

    Cependant il existe vraiment des variétés anciennes, me rétorquerez-vous, avec raison. Prenons par exemple les fameuses tomates cœur de bœuf. Cette variété est effectivement ancienne, c’est une grosse tomate très irrégulière, très charnue et parfaitement invendable dans la grande #distribution car elle ne supporte pas les chocs une fois qu’elle est à maturité. Comme il y a un regain d’intérêt du public pour ces tomates ayant beaucoup de goût, que croyez-vous qu’’ont mijoté les industriels, les petits malins Savéol et compagnie ? Eh bien ils ont recréé une pseudo tomate cœur de bœuf, qui ressemble vaguement à l’autre parce qu’elle est côtelée, mais un œil averti la reconnaît tout de suite car trop régulière. Elles ont toutes la même tête et la même taille. De plus, à la coupe, on voit qu’elle est creuse alors que la vraie est pleine et charnue. Et au goût... c’est tout simplement lamentable. La cœur de bœuf industrielle est une menteuse !

    #agriculture #consommation

    • @aude_v oui et derrière cette approche libertarienne Kokopelli c’est aussi pas mal de business, c’est assez triste.
      Leur gros bouquin « les semences de kokopelli » (que j’avais acheté dans mon enthousiasme de l’époque), mi catalogue, mi manuel de production de semences avec 2-3 conseils de culture, dont rien ne justifie le prix.
      Les marges énormes de leurs sachets de graines rémunérés quelques centimes à leurs producteurs respectifs.
      Les nombreux voyages annuels de leur président (à vie ?) en Inde (que je mets en lien aussi avec les positions de ce dernier quant au réchauffement climatique).

      Depuis quelques années, pour ce que je n’autoproduis pas je me fournis chez Biaugerme http://www.biaugerme.com, chez qui l’adéquation discours-pratique est d’un autre ordre.
      Et deux réseaux non commerciaux plus locaux que je connais un peu directement ou indirectement : http://www.haziensarea.org/index.php/eu.html au Pays Basque et http://biodiva.free.fr/spip2/index.php3 dans le Quercy-Rouergue.

    • Ce qui me dérange c’est la sacralisation des anciennes variétés de légumes ou de fruits. Ces variétés ne sont pas forcément meilleures ou plus résistantes parce qu’elles sont anciennes.

      Ca se voit dans la critique de Kokopelli où les travaux de Tom Wagner sont snobé alors qu’il fait un travail peut être capital pour créer des variétés de pommes de terre fertiles qui peuvent être reproduites par graines pour supprimer les virus au lieu d’utiliser des techniques high-tech de laboratoire.

      Maintenant on comprend mieux comment tout ça marche et il y a des techniques pointues accessibles aux amateurs (voir Breed your own vegetables varieties de Carole Deppe). Il serait dommageable de croire qu’on ne peut pas faire mieux que les anciens. Des tas d’amateurs tentent de rendre fertiles des ails ou des tubercules des Andes, de transformer les scorsonères en des salades vivaces, de rendre les pastèques vivaces ...

    • @nicolasm

      Ces variétés ne sont pas forcément meilleures ou plus résistantes parce qu’elles sont anciennes.

      Y’a quand même quelques chances si elles ont survécu qu’il y ait de bonnes raisons gustatives productives ou pour la résistance aux maladies. Sinon cultiver la diversité ne nuit jamais, les différences entre deux tomates comme la Crimée et la St Pierre ou la productivité de la petite poire jaune te permettent aussi différents usages culinaires.

      Tant mieux si on assiste à un effet de mode ’graines anciennes’, pourvu que cela dure et s’étende car la règle dans les potagers de campagne est plutôt roundup, engrais, tue-limaces et graines de supermarché…
      Un conservatoire de graines n’est pas forcément rempli de conservateurs et les conserves de légumes anciens peuvent même être fraîches :)
      L’un n’empêche pas l’autre, on peut tester de nouvelles plantes et utiliser des anciennes.

      L’inquiétude de perdre des graines anciennes a des fondements réels, ne serait-ce que la disparition de la paysannerie et faire mieux que les anciens est un terme curieux, de quels anciens parles-tu ? Vers quel progrès tendre ?
      J’aimerais connaitre l’Histoire du potager et savoir pourquoi en si peu de temps on a perdu la connaissance des plantes et de leur culture. En moins d’un siècle, on a bousillé la culture du sol, le vin des égyptiens était un remède aujourd’hui c’est plutôt du poison.

      #progrès #modernité

    • @touti, je ne suis pas contre les variétés anciennes hein, surtout pas. Mais je vois dans les milieux #écologie, #bio et #permaculture une sorte de filtre où ancien = bien, et moderne = mal.

      Les variétés anciennes sont importantes en tant que telles, et en tant que base génétique pour de nouvelles variétés. Les variétés anciennes n’ont pas forcément étaient sélectionnées pour le meilleur goût, ne sont pas forcément résistantes aux maladies ayant muté récemment ou importées, et pour certaines espèces les variétés traditionnelles étaient « juste » le résultat de sélection des plus performantes et des traits dominants dans les croisements (pour les cucurbitacées par exemple). Et elles ont été sélectionnées dans (et pour) des conditions de cultures certes non industrielles mais à l’ancienne, et il pourrait y avoir des variétés (à développer) plus adaptées à une culture en permaculture (sol paillé, polyculture d’espèces ...).

      En bref, je voulais dire que les variétés anciennes sont une bonne base, mais pas forcément le Graal.

    • moderne=mal
      Oui, tout à fait, et je pense que cette méfiance se justifie. La notion de modernité n’est pas constituée du respect du cycle naturel, de la vie, de la lenteur, de la capacité d’observer avant d’agir. L’idée même de progrès est aussi à remettre en cause parce qu’il y a tellement de choses à (ré)apprendre avec humilité.
      Tu parles de permaculture, mais ce n’est pas un point de vue théorique, c’est une pratique longue et laborieuse avant de porter ses fruits, un état d’esprit assez éloigné de la technicité moderne au rendu immédiat. #Emilia_Hazelip racontait comment avoir des abricotiers de 800 ans, pourtant ils ne peuvent exister que si on a la capacité d’envisager que ce que l’on plante aujourd’hui est pour un futur inconnu.

    • @touti
      La modernité et le progrès portent en eux tout un bagage idéologique fort justement analysé par la #décroissance. Cela dit il serait très dommageable de se priver de ces deux notions pour envisager un futur meilleur :
      – Modernité : nos actions s’inscrivent dans un cadre, des connaissances, une urgence, des techniques, des matériaux qui n’étaient pas les mêmes que dans les générations précédentes
      – Progrès : oui on peut faire mieux que nos ancêtres, et j’espère qu’on le fera car la vie n’était pas spécialement rose. On peut organiser d’autres formes de (non-)gouvernance, redéfinir la propriété de la terre, mettre en place de meilleurs systèmes agricoles (#permaculture, #keyline_system, #élevage_leader_follower, l’#holistic_management, #restoration_agriculture), on a encore la technologie pour faire du terrassement, facilement pour mettre en place des systèmes d’#aquaculture, peut être bientôt des #céréales_vivaces, le meilleur des espèces et variétés de tous les continents. Alors oui il faut regarder en arrière et prendre tout ce qu’il y a pu y avoir de bon pour notre futur post pétrole (et il y en a eu des tas, bien obligés), mais surtout faire un hybride avec ce qu’il y a de bon dans nos sociétés modernes (y en a) et chez les #sociétés_primitives. Sinon je ne suis pas sûr qu’on y arrive, et surtout que ce soit un truc enthousiasmant pour les jeunes générations. #blabla

    • @nicolasm monter des salades pour permettre aux jeunes générations de croire que l’avenir est enthousiasmant c’est pas trop ma tasse de thé, sur qu’il faudrait un truc plus fun que Fukushima.
      Quand tu dis modernité et progrès et que tu cites derrière tous ces modes de culture qui permettent de restaurer la terre parce qu’elle est devenue désert, de la respecter, d’éviter de la gorger de saloperies, d’être en harmonie avec les autres, je ne vois pas bien ce qu’il y a de moderne à part que cela se passe aujourd’hui. Je suis bien d’accord qu’il faut réparer les conneries et tenter de faire un peu mieux que FNSEA et PACA réunis…
      mais c’est pas de la modernité, c’est juste une nécessité essentielle.

    • Si tu ne vois pas ce qu’il y a de moderne à faire reculer le désert et vivre en harmonie avec les autres, je t’encourage à regarder l’histoire de la dernière centaine de siècles, tu pourras y déceler un cycle récurent de montée d’une civilisation, de déforestation, d’érosion des sols, de dégradation des voies navigables et d’irrigation, de salinisation, et de crash de la civilisation en question.

      Et si tu te renseignes mieux sur les techniques que j’ai citées, tu verras quelles sont des avancées, parfois révolutionnaires, et qu’elles datent d’un siècle maxi, souvent de moins de 50 ans.

      Et tu peux utiliser un ton plus courtois au passage, ça pourra pas faire de mal

    • Je suis moi aussi très réservée sur les vocables « progrès » et « modernité » qui revoient véritablement à tout un tas de technologies ou de pratiques qui n’ont pas apporté le bonheur, loin s’en faut. Je préfère parler d’#agriculture_heureuse, non pas parce que les paysans s’éclatent en désherbant mais parce qu’elle est vertueuse à tout point de vue. Pour les rendements, l’environnement, le paysans, les animaux, etc. Que se soit « nouveau » ou pas, comme dans le marketing, on s’en fout, et on s’en fout d’autant plus que les techniques agricoles s’appuient le plus souvent sur des pratiques antérieures. L’agriculture est le premier logiciel libre et qu’elle le reste.

    • Mais il ne s’agit pas de sacraliser des variétés anciennes parce qu’elles sont anciennes, mais de pérenniser celles d’entre elles qui ont fait leurs preuves parce qu’elles sont délicieuses au goût, faciles à reproduire et à s’adapter.

    • @nicolasm il n’y a rien de méprisant dans mes propos, si ce sont les salades qui te gênent, désolée si ça t’a perturbé, mais elles me font rire. Il y a tellement de croyances dans la modernité et le progrès, même s’il y a peut-être mésentente sur le vocabulaire, que je me méfie de ce que cela véhicule.
      J’ai regardé avec intérêt les modes agricoles que tu dis modernes, certaines dont j’ignorais le nom sont très intéressantes mais je ne vois rien qui n’ait été pensé et fait auparavant. Les techniques modernes ne sont pas pour moi de cet ordre, le pourcentage de terres en permaculture ou en bio est mineur, la modernité pousse le bio vers l’industrialisation et bien loin de la pensée de l’écologie politique. L’#ethnobotanique est une science passionnante, elle permet de comprendre les interactions entre les sociétés humaines et les plantes.
      Si la modernité nous permettait de vivre les uns avec les autres plus harmonieusement et de faire reculer le désert j’y adhèrerai volontiers, malheureusement notre lien avec la nature est de plus en plus lointain. Tu as la chance d’évoluer dans un milieu qui requestionne ces rapports et tente de se rapprocher de cette connaissance, profites en bien.

    • @odilon on est d’accord sur les anciennes semences, même si je pense que les grainetiers les trouvent très peu performantes, et veulent plus contrôler les flux de distribution que le patrimoine génétique des anciennes variétés (dont ils ont un accès complet).

      @touti je t’assure que ces concepts n’existaient pas avant, et que du coup ils méritent toute notre attention car sinon on retournera dans une agriculture à l’ancienne qui avait aussi beaucoup de défauts.

      Par exemple l’Holistic management est une stratégie qui peut être mise en place très facilement grâce à une technologie moderne (les clôtures électriques facilement bougées par une seule personne + batterie + panneau solaire éventuel).


      Faut-il rejeter cette méthode d’élevage à cause de cette technologie moderne, voir de pointe ?

    • @nicolasm

      Faut-il rejeter cette méthode d’élevage à cause de cette technologie moderne, voir de pointe ?

      Mazette, tu penses que poser des piquets électriques solaires est une technologie moderne de pointe ?

      Respect du cycle de la terre, association de plantes, méthodes d’irrigation, jachère, culture en terrasses, sans labour, mulch, restauration des terres ne sont ni modernité ni progrès, ou nous n’avons pas la même définition du mot, tout cela existe depuis longtemps, le seul progrès est que l’on admet tout juste la nécessité de repenser notre rapport destructeur avec la nature, c’est bien l’essentiel.
      Avant les clôtures électriques existaient d’autres séparateurs pour les terres, par exemple pour effectuer les rotations de pâturages, comme des murets ou des haies, ou les fils de fer barbelé.

      Pas d’inquiétude, l’agriculture à l’ancienne ne reviendra jamais, #Goldsmith de la revue « The Ecologist » disait que cultiver en marge du monde agricole actuel sans prendre position globalement était impossible car nous subissons les pluies acides, les engrais des voisins, les ogms et les marchés boursiers.

      La modernité permet d’aller vite, d’accélérer des cycles, de réduire la main-d’oeuvre, de rentabiliser des investissements en les planifiant et d’étudier rationnellement et scientifiquement le possible futur. Cela conforte même, nécessité humaine oblige, l’idée que l’on fait mieux qu’avant.
      Sous ce prétexte de modernité et de progrès qui reste toujours aussi vendeur (sauf dans le milieu que tu décris en bio et permaculture qui doute de la modernité en elle même) on a acculé les agriculteurs à s’endetter, à déverser des pesticides, des engrais et, entre autres, à supprimer les haies pour aboutir à l’inverse de l’#agriculture_heureuse, au point que les suicides sont légions et que la paysannerie disparait. Par contre on peut employer un seul mexicain qui en une journée pourra poser 3ha de clôtures.

      Nature pas moderne :

    • @nicolasm, seenthis n’est vraiment pas un lieu pour la parano, ici on apprend à se connaitre, ou pas.
      Je pense défendre dans la vraie vie, par mes actes, des modes de vie plus écologique, au sens politique et pratique du terme. Je me heurte régulièrement à ceux qui dénigrent les semenciers de graines anciennes, aux artisans qui refusent d’utiliser la chaux à la place du ciment, aux villageois qui détruisent des murs de 300 ans d’âge pour construire des parkings, aux jeunes qui se disent ébénistes et qui coupent des poutres en chêne pour en faire des buches.
      Tous ces gens ont en commun de faire cela au nom de la modernité et du progrès et de persévérer en méprisant ouvertement ceux qui font autrement, pire parfois je tombe sur des industriels qui défendent ces méthodes ’modernes’ coûte que coûte, là, je sais plus facilement que c’est pour le fric.
      C’est pour cela que je te disais que tu as de la chance d’évoluer dans un milieu sensible à ces questions, parce que c’est une petite minorité en face de modes barbares.
      Tu n’as pourtant pas l’air de parler de modernité de la même façon, tant mieux, mais qui me le dit, sinon toi même lorsqu’on te pousse dans tes retranchements ;)

  • L’art rouge sort de sa réserve | A...

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4009630636/l-art-rouge-sort-de-sa-reserve?hash=2cca6bf3-76c2-4960-b3de-afcf7ba8195d

    « De la scène au musée, les jeunes créateurs autochtones font vibrer Montréal entre revendications et modernité...

    Culture autochtone, culture moderne. Culture arrivée au XXIe après un long voyage à travers le temps. Transformée, mais bien vivante. C’est à cette culture bigarrée et tenace, unique, que le Musée d’art contemporain de Montréal rend hommage cet automne avec la grande exposition Beat Nation : art, hip-hop et culture autochtone. Dans d’autres coins de la ville, les festivals Phenomena et Mundial résonneront aussi d’échos d’art autochtone contemporain, mêlé de revendications politiques. Regard sur ces artistes qui font l’air du temps. (...) »

    #art #politique #culture #Québec #Montréal #coutumes #modernité #histoire #tradition #changement #Artpol_Scoop-it #vangauguin

    • Effectivement. Et c’est moi qui ne l’ai pas vu qui la relaye... La vie est injuste ;-) ...Comme l’intuition que ça devait être original et intéressant. Alors ? Et mon billet n’empêche pas d’en faire un autre, plus vécu. Il y a bien deux plumes sur sa tête :-)

  • Culture populaire & Révolution française

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4008615757/culture-populaire-revolution-francaise-xxe-et-xxie-siecles-exposition-temporai

    Culture populaire & Révolution française XXe et XXIe siècles. Quelle est la place de la Révolution française dans nos sociétés mondialisées ? Quel souvenir en conservent nos contemporains, loin de toute histoire savante ou officielle ?

    Telles sont les questions soulevées par l’imaginaire de la Révolution qui s’exprime à travers le monde depuis la naissance d’une société de consommation et de communication il y a un peu plus d’un siècle. La circulation de récits, d’images, de spectacles ou d’objets rend sensible la confrontation entre des conceptions opposées : exaltation ou dénégation, admiration ou condamnation.

    (...)

    La Révolution française trouve sa place dans les arts, discours et pratiques populaires de nombreux pays : ils se la réapproprient et en détournent l’héritage national en déclinant ses grandes figures et en jouant avec son mythe fondateur. De la sorte, cette référence historique établit un rapport à la fois ludique et polémique avec notre monde contemporain sans pour autant perdre totalement sa force libératrice qui peut à tout moment redevenir d’actualité.

    #culture #Révolution_française #peuples #changement #société #modernité #mondialisation #histoire #France #art #politique #histoire_de_l'art #libération #Artpol #vangauguin

  • En Bretagne, le pari de l’#économie_circulaire
    http://lemonde.fr/planete/article/2013/09/20/en-bretagne-le-pari-de-l-economie-circulaire_3481705_3244.html

    Le #compost est produit à partir des #déchets_ménagers collectés auprès des 40 000 habitants – et autant de touristes en été – de 34 communes rassemblées au sein du Syndicat mixte intercommunal de traitement des ordures ménagères (Smitom) de Launay-Lantic.

    #recyclage

    • Ah hum, Le Monde veut ignorer que ça existe depuis longtemps cette technique, bien sur, ça dépend de ce qu’il y a dans les déchets ménagers. Mais en Sarthe, j’ai vu des plastiques, des morceaux de jouets ou des têtes de poupées enfouis dans la terre des champs, c’est une insulte à la nature et à l’écologie.

    • Enquête menée, il apparait que les anciens renvoyaient tout leurs déchets à la terre, cela avant qu’il n’existe les déchetteries et le ramassage des ordures (Il y a 15 ans).
      Tout, même les sacs qui n’étaient plus en papier, les emballages plastiques, les médicaments ou les vêtements synthétiques comme les jouets qui n’étaient plus en bois et fer, ce qui expliquerait ces découvertes. Bref, ce n’était pas à proprement parlé une organisation collective rationalisée.

      #modernité #écologie

    • Il y a quinze ans, il n’y avait pas de ramassage des ordures ménagères dans le village ? Mmmm... Il fallait peut-être les porter au bout d’un chemin, sur la route où passe les éboueurs, et cette famille de malpropres aura décidé de faire autrement.

    • Si,si, il y avait une collecte mais le système de tri en amont du dispositif de compostage laissait un peu à désirer, les agriculteurs du coin chargés de l’épandage avaient même menacé de ne plus prendre ce compost de piètre qualité.
      Depuis le centre de tri s’est équipé d’un « bioréacteur » un joli nom qui sent bon le greenwashing de la grosse industrie, (illustration ici : http://www.lechosarthois.fr/2012/04/19/ecorpain-le-tube-du-smirgeomes-arrive-en-sarthe-ce-jeudi )
      Mis en service en 2013, je ne sais pas encore précisément ce qui en sort, ce qui est sûr c’est que pour affiner le compost il faut tamiser fin (pour éliminer les petits indésirables, type piles boutons par ex.) il y a fatalement beaucoup de refus...qu’il faut enfouir ou bruler (ici c’est l’enfouissement)

    • Faut-il encore qu’il y ait eu une collecte des ordures ménagères, ce qui a parfois justifié la création de communauté de communes à partir de la fin des années 90. Le passage en force à la modernité à coup de #PAC destructrice à surajouter au droit d’abuser de la terre celui de la souiller.
      J’ai pris ces photos en 2009 à Mouthoumet, un coin sauvage avec une décharge de même nom…

      [Edit] Je répondais au message de @odilon
      mais je n’avais pas vu ta réponse @vazi, donc tu confirmes bien que c’était une récupération normalisée des déchets pour les remettre dans les champs sous forme de « compost » d’où les petis bouts de jouets dans les maïs, c’est bien mon souvenir, quel choc ça avait été !

  • #Berlin, ville de la « domestication » et de la « normalisation » de la « société » par la « culture » selon le philosophe #Francesco_Masci dans son essai "L’ordre règne à Berlin" (titre emprunté à un article de #Rosa_Luxemburg) paru aux éditions Allia

    Extrait de Berlin Babylon de Hubertus Siegert
    http://www.youtube.com/watch?v=opA73140gA4


    http://www.lerideau.fr/francesco-masci/6983
    Francesco, quel est le point de départ de ce livre ? Pourquoi la ville de Berlin ?

    Parce que la nouvelle théorie de la #modernité que j’ai essayé de construire dans mes livres précédents était très bien illustrée par cette #ville. L’Ordre règne à Berlin est différent de mes autres livres, surtout le premier (Superstitions, NDLR), dans lequel il y a encore des échos un peu littéraires presque #postromantiques, surtout dans sa composition par fragments. Mais il n’y a aucune rupture théorique. Depuis mon premier livre je travaille à construire une nouvelle lecture de la #modernité et de son évolution avec comme point de départ l’idée que la culture n’est pas une victime désignée d’une quelque force néfaste et obscurantiste, mais qu’elle participe à la « mise en #ordre » du #monde, qu’elle est une force de conservation plus qu’une force #révolutionnaire.

    C’est un #discours qui n’est pas facile à saisir, parce que les gens ont un automatisme : on pense culture, donc on pense forcément à quelque chose de séparé de la #société et meilleur que celle-ci. Il est difficile de comprendre que l’on puisse avoir un regard neutre sur la culture moderne et son histoire qui en arriverait à la conclusion d’une participation active de la « #machine_culture » à l’#organisation sociale. Je voulais rompre avec l’illusion bicentenaire d’abord romantique, puis #avant-gardiste et enfin #adornienne et aussi #debordienne, d’un #pouvoir exorbitant d’ordre presque #religieux attribué aux #images et aux #événements, le pouvoir de sauver un monde a priori jugé mauvais.

    Ce que j’ai essayé de démontrer de manière théorique dans mes autres livres, c’est l’emprise de ce que j’appelle la culture absolue sur le réel. J’appelle « #culture_absolue » la machine de #reproduction d’événements ou d’images #autoréférentielles, qui forment l’unique milieu où les individus sont capables de se connaître et de se reconnaitre. Ce #processus de #substitution d’un monde constitué d’#images et d’événements à une #réalité potentiellement #conflictuelle est au centre même de notre modernité, une modernité qui est essentiellement culturelle, c’est-à-dire qui est en train de réaliser les promesses de ses origines grâce à la culture, d’une manière « imaginaire ». La modernité est en train de réaliser ses promesses originaires, l’#émancipation de l’individu vis-à-vis d’une société totale, la promesse aussi d’un sujet entier ayant une maîtrise totale sur le monde, mais elle les réalise dans un espace #aseptisé et séparé de celui de la contrainte #factuelle, du monde de la #technique qui continue pourtant bel et bien à exister.

    Ces promesses n’ont pas réalisé par le #politique. Le politique, entendu comme le principe conflictuel de l’#opposition ami/ennemi, à ne pas confondre avec une technique d’organisation que j’appelle la politique. Toute la complexité d’une conflictualité permanente (on peut rappeler par exemple les tumultes des factions des villes de la #Renaissance italienne chéries par #Machiavel), cette conflictualité a été, au cours de la modernité, progressivement écartée, évacuée (sauf dans les moments où elle réapparait dans l’histoire comme hyperviolence). Elle a été remplacée par des conflits imaginaires moralement polarisés qui ne franchissent jamais l’au-delà de cet horizon de la culture absolue dedans lequel ils sont renfermés.

    Berlin, qui gardait des restes de cette #division éminemment politique, division inscrite dans la chair même de la ville (le #Mur, mais pas seulement), résume parfaitement l’histoire de ce passage à la culture absolue comme mode de #gestion d’une #société. En vingt ans, depuis la chute du Mur, toute l’histoire et la réalité de la ville a été non seulement effacée, mais transformée dans son essence même, avec une prise de #contrôle absolue de son #territoire, comme nulle part ailleurs en #Occident, par un #imaginaire #abstrait et #allogène.

    Quand je parle d’une #réorganisation du territoire même de la ville par la culture, je ne parle pas de la #production d’événements culturels. Bien sûr, il y a des nombreuses #institutions culturelles à Berlin, les #galeries, les #musées, les #fondations, mais ce ne sont pas elles qui font de Berlin la ville où la culture absolue s’est chargée de l’organisation sociale. C’est plutôt une prise de pouvoir d’ordre ontologique

    #Culture #Philosophie #Pensée_critique #Esthétique #Technique #Histoire #Urbanisme #Relégation #Allemagne #Einstürzende_Neubauten #Musique #Film #Berlin_Babylon #Hubertus_Siegert #Vidéo #Allia #livre

  • « Un homme qui dort » un livre de Georges Perec et un film(1974) coréalisé avec Bernard Queysanne.
    Voix off #Ludmila_Mikaël

    Sans doute le portrait le plus saisissant de « L’homme moderne » jamais vu au cinéma et dans la littérature contemporaine . Il nous apparait comme un"#Bartleby" des temps modernes, un homme anesthésié, indifférent, sans désir, sans volonté, sans affect... Un homme qui se tait et renonce à tout. Le texte et la voix off du film sont hypnotiques.
    https://www.youtube.com/watch?v=3TNurvWW4_0


    http://jeancletmartin.blog.fr/2010/04/02/un-homme-qui-dort-perec-8294115

    « Un homme qui dort, tient en cercle autour de lui le fil des heures, l’ordre des années et des mondes. Il les consulte d’instinct en s’éveillant et y lit en une seconde le point de la terre qu’il occupe, le temps qui s’est écoulé ; mais leurs rangs peuvent se mêler, se rompre. » (Proust, Du côté de chez Swann)
    « Il n’est pas nécessaire que tu sortes de ta maison. Reste à ta table et écoute. N’écoute même pas, attends seulement. N’attends même pas, sois absolument silencieux et seul. Le monde viendra s’offrir à toi pour que tu le démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi. » (Kafka, Méditations sur le péché, la souffrance, l’espoir et le vrai chemin, cité en exergue par Perec dans Un homme qui dort)
    « Ah ! Bartleby ! Ah ! Humanity ! » (Melville, Bartleby the scrivener)

    #Georges-Perec est interviewé à propos de son livre
    http://www.ina.fr/video/I08261871

    #Cinéma #Littérature #Melville #Poésie #Avant-garde #Esthétique #Existence #modernité #Politique #Philosophie #Etudiant #Ville #Architecture #Paris #Livre #Vidéo

  • « Forme et objet un traité des choses » un livre ardu et passionnant (pour qui aime la philo et les vertiges métaphysiques) du philosophe #Tristan_Garcia paru aux éditions PUF
    Une leçon magistral des travaux qui ont donnés naissance au livre
    http://vimeo.com/24514566

    Cet exposé introduisant à la révision que nous proposons de certains concepts (ceux de « chose », de « forme », de « possible », par exemple) et à l’introduction de termes nouveaux que nous nous efforçons de construire (comme ceux de « chance » et de « prix ») sera illustré d’exemples vivants et de discussions avec d’autres savoirs destinés à sensibiliser à l’importance concrète des problèmes apparemment abstraits qui seront les nôtres : comment désubstantialiser tout à fait notre monde, pour regagner des choses à connaître, sur lesquelles agir et au milieu desquelles être ? Comment débarrasser de résidus « compacts » les objets et l’univers que nous découpons autour de nous et au sein duquel nous nous découpons nous-mêmes, sans pour autant hériter d’un environnement postmoderne, habité seulement de flux, d’événements, d’actes sans aucun support objectif ? Comment quitter le cosmos classique compact sans embrasser le monde moderne vide ? En recherchant, comme nous espérons y inciter, un modèle de choses toujours pleines d’autre chose que d’elles-mêmes et emplissant toujours autre chose qu’elles-mêmes, c’est-à-dire en renonçant au soi, à la substance antique et classique comme au self creux d’aujourd’hui. »
    Tristan Garcia.

    Une présentation de l’ouvrage :
    http://www.lesinrocks.com/2011/12/10/livres/forme-et-objet-un-traite-des-choses-tristan-garcia-en-grand-metaphysicie

    “Comment élaborer un modèle nouveau de découpage des choses, des choses autour de nous, des choses en nous, de nous parmi les choses ?” : tel est le pari de ce traité, dont la première partie, baptisée “Formellement”, est un tour de force réflexif, dépouillé de toute référence explicite à l’histoire de la philosophie (à l’inverse de la seconde partie, “Objectivement”, nourrie de ses lectures savantes). Plutôt qu’une “métaphysique de l’accès”, qui vise à penser notre accès aux choses, Tristan Garcia se propose de “penser les choses” et de développer ce qu’il appelle une “ontologie plate” des choses, c’est-à-dire une pensée qui ne hiérarchise pas les entités du monde à partir de substances ou de principes transcendantaux, mais qui présuppose “une égale dignité ontologique à tout ce qui est individé”. N’importe quelle chose, stricto sensu, en vaut une autre. Il faut ainsi prêter une attention égale à tout ce qui est quelque chose, quoi que ce soit.

    #Philosophie #Métaphysique #Substance #Chose #Phénoménologie #Sujet #Être #Histoire #Structuralisme #Dialectique #Peinture #Art #Politique #Economie #Marchandise #Travail #Modernité #Hegel #Pascal #Descartes #Marx...
    #Livre #Audio

  • The corporation

    http://vimeo.com/28193401

    ça date de 2004, mais c’est tellement bien que je le poste. 2:40 et quelques mais ça vaut la peine.

    L’entreprise mulitnationale est-elle psychopathe ?

    Il y a 150 ans, la société par action était une institution peu importante. Aujourd’hui, elle est omniprésente. Comme l’église, la monarchie et le parti communiste en leur temps, la société est l’institution prédominante. Ce documentaire étudie la nature, l’évolution, l’impact et le probable avenir de la société moderne. Dotée d’un mandat légal limité, qu’est-ce qui lui a permis d’obtenir un pouvoir et une influence tel sur notre vie ? L’enquête commence alors que les scandales ouvrent le débat sur l’absence de contrôle sur les grandes sociétés.

    The Corporation est un documentaire canadien qui dresse un portrait exhaustif de l’entreprise et analyse sa relation avec le monde en abordant les points suivants :

    Moralité •~~~• Psychiatrie •~~~• Responsabilité •~~~• Publicité •~~~• Liberté •~~~• Démocratie

  • Arabie (postmoderne) saoudite : des effets pervers sur YouTube ! | Culture et politique arabes
    http://cpa.hypotheses.org/3943

    90 millions de vidéos visionnées chaque jour sur YouTube : ce chiffre record – qui place l’Arabie saoudite (un peu moins de 30 millions d’habitants) au troisième rang mondial derrière les USA et le Brésil (respectivement environ 300 et 200 millions d’habitants) – s’explique en partie par l’absence de cinéma dans le « Royaume des hommes ». Il n’en reste pas moins un bon indicateur de l’importance des mutations qu’entraîne le développement foudroyant de l’internet arabe. Distraction quotidienne pour près de la moitié de la population saoudienne, ce sont 4 Saoudiens sur 5 qui ouvrent YouTube au moins une fois par semaine.

    #modernité : pour le meilleur et peut-être pour le pire ? L’auteur n’hésite pas à parler de « révolution » alors que le mot « évolution » décrirait mieux la situation, à mon avis.

  • Pierre Rabhi : J’ai un énorme contentieux avec la modernité
    http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2011/06/pierre-rabhi-jai-un-enorme-contentieux.html

    Je ne partage pas l’idée selon laquelle l’#économie de #marché à sorti le monde de la #précarité. Je suis témoin du contraire. Dans cette oasis du Sud algérien où j’ai grandi, j’ai vu une petite société pastorale bouleversée par l’arrivée de l’industrie houillère. Mon père, qui faisait chanter l’enclume pour entretenir les outils des cultivateurs, a dû fermer son atelier pour s’abîmer dans les entrailles de la terre. Au Nord comme au Sud, des hommes ont été consignés pour faire grossir un capital financier dont ils n’avaient que des miettes. Ils y ont perdu leur liberté, leur dignité, leurs savoir-faire. J’avais 20 ans quand j’ai réalisé que la #modernité n’était qu’une vaste #imposture.

  • Grèce : manifeste pour une « société des citoyens »
    http://www.mecanopolis.org/?p=23417

    Il est urgent de comprendre que la cause fondamentale du problème actuel réside dans le fait que le #système #politique de la #modernité n’est ni #démocratique, ni #représentatif. Le personnel politique possède en indivis la qualité à la fois de mandant et de mandataire, tandis que la société des citoyens est confinée dans la sphère privée. Véhiculées par ce système politique et par son inévitable dégénérescence en partitocratie dynastique, les forces qui définissent l’ordre mondial ont réussi à contrôler l’État et à imposer leur domination politique sur la société des citoyens.

  • Les leçons de la catastrophe - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Les-lecons-de-la-catastrophe.html

    Le Japon n’est pas l’URSS des années 1980 : les préoccupations environnementales y sont pressantes, le mouvement écologiste structuré, et les normes parmi les plus strictes au monde ; les élections sont démocratiques, la presse est indépendante et le niveau de vie extrêmement élevé [19]. Comment une société présentant toute les conditions de la « réflexivité » a-t-elle pu accepter la construction de plusieurs dizaines de réacteurs dans un archipel sismique (et la même question se pose évidemment chez nous) ? Après la catastrophe, les décisions vont dans le même sens : « continuer comme avant ». La Chine et l’Inde confirment la construction d’une cinquantaine de réacteurs (tout en déclarant bien sûr tirer les leçons de la catastrophe) et le gouvernement français en profite pour vanter la technologie EPR. Quant au PDG de Toyota, il appelle ses compatriotes à « travailler aussi dur que possible pour reconstruire le pays et soutenir la croissance » (Le Monde du 8 avril 2011). Ce qu’enterre réellement la catastrophe de Fukushima, (après l’échec de la conférence de Copenhague, le faux succès de celle de Cancun ou la ruée actuelle sur les gaz de schiste), c’est bien le songe postmoderne d’une société devenue enfin réflexive.

    #catastrophe #modernité # risques #écologie

  • EasyCup - Le site français des utilisatrices de Coupes Menstruelles

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    http://www.easycup.fr/index.php