• « Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un génocide à Gaza ? Voici quelques exemples » | Ludivine Bantigny
    https://threadreaderapp.com/thread/1787960346030076047.html

    https://video.twimg.com/amplify_video/1787900021104353280/vid/avc1/480x270/3TK17LDITjfQok4l.mp4?tag=14

    "Dénoncer des crimes c’est légitime, ce qui est insupportable c’est d’avoir des élus de la République qui viennent leur expliquer qu’il y a un génocide en cours, un génocide est un terme qui a une définition légale et il faut l’utiliser." Sciences Po : #SophiaAram dans #CàVous

    Dès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.

    L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.

    C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.

    Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University
    Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux »...

    • « Qu’il y ait débat sur la caractérisation de génocide ou risque de génocide est légitime, même si le niveau d’horreur devrait amoindrir l’importance de la discussion sémantique. Mais comment est-il possible de laisser, devant une telle audience à la télévision, l’équivalent de ça ? »


      Si le débat était vraiment tenu en plateau, en citant ces spécialistes, est-ce que Sophia Aram pourrait dire tranquillement que c’est « délirant », de « la folie », qu’"on ne peut pas parler de génocide" ? Dirait-elle de ces juristes et historiens : « Ces gens n’ont aucune raison » ? Non.

      Il pourrait y avoir des rappels historiques. Le génocide des Herero et des Nama est reconnu par l’Allemagne. Le massacre de Srebrenica est qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice. S. Aram le sait-elle ?

      Il faudra poursuivre ce thread, pour les raisons dramatiques que l’on sait. Avec les manifestations, ces interpellations documentées sont une des choses que nous pouvons faire, dans notre impuissance désespérée, pour faire cesser les horreurs qui se déroulent sous nos yeux.

      À vous qui avez lu ce fil jusqu’ici, je partage ce témoignage poignant du médecin Dr.Gabor Mate. Il explique avoir pleuré tous les jours après sa visite à Gaza. Comme nous pleurons, parlons, documentons, manifestons, écrivons, autant qu’il est possible.

      Et les mots du poète palestinien, professeur de littérature Refaat Alareer, tué à Gaza le 6 décembre 2023 :
      « Si je dois mourir, vous devez vivre, pour raconter mon histoire. »
      https://youtube.com/watch?v=BrHRgC

      https://twitter.com/LBantigny/status/1788097242789757133

    • Il y a un autre mot qu’on n’utilise pas assez, c’est #pogrom.

      Des pogroms, il y en a plusieurs par semaine depuis des mois, en Cisjordanie, et c’est comme si ça n’avait pas lieu. On continue à te parler du massacre du 7 octobre et à t’accuser de faire le jeu du Hamas parce que tu n’utilises pas le mot « terroriste », comme si c’était de ta faute les 50000 morts palestiniens qui ont suivi l’attaque du 7 octobre. Tu aurais dit « terrorisme », tout se serait résolu, et il n’y aurait pas eu autant de morts. Mais comme il y a cette injustice fondamentale, tout le reste n’existe pas, et n’a pas d’importance, et pire est justifié de fait. Les pogroms sur les palestiniens qui ont leurs biens et leurs maisons incendiés, ou même qui sont tout simplement exécutés par des colons israéliens, ces pogroms ont lieu quotidiennement, mais c’est normal. Comme une grosse pluie d’orage, on va pas y passer 107 ans, comme on dit. Par contre, vous n’avez toujours pas utilisé le mot terrorisme pour désigner les agissements du Hamas (devant Science Po hier, le député LFI Boyard interpellé par la tête de noeud/de liste LR).

  • It’s Time to Stop Ignoring the Sexual Violence Happening in Gaza
    https://www.thenation.com/article/world/sexual-violence-gaza

    Since Israel launched its war on Gaza, Gazan men and women have provided extensive testimony as to the nature of sexual assault perpetrated by the Israeli military. And although gendered violence pervaded everyday life for Palestinians in both the West Bank and Gaza prior to the current ongoing assault, feminists who rally around the reports of rape of Israeli women, like Sheryl Sandberg and Hillary Clinton, have not lent Palestinian women the same level of concern.

  • Gaza : « Israël veut nous entraîner dans une guerre de civilisations » - Par La rédaction | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/gaza-israel-veut-nous-entrainer-dans-une-guerre-de-civilisations

    […] « Il y a l’idée sous-jacente que nous sommes dans une guerre commune, Israël et l’Occident, contre le terrorisme, l’islamisme, etc. Ils veulent nous engager dans une guerre de civilisations qui est une guerre sans fin. »

    Israël tente de convaincre les opinions internationales : à Gaza se joue la guerre contre le terrorisme. Une vision du monde qui ne peut qu’entraîner le silence sur les crimes commis par Israël : « Ça vient d’une longue évolution de la politique française qui a commencé sous Sarkozy, qui est de ne plus considérer la question palestinienne comme une question d’occupation, mais comme un des fronts de la guerre contre le terrorisme. Et si la Palestine est un front de cette guerre, alors Israël est notre allié. »

  • Ludivine Bantigny sur X : https://twitter.com/LBantigny/status/1787960346030076047

    Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un #génocide à #Gaza ?

    Dès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.

    L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.

    C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.

    Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University

    Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux ».

    Plusieurs centaines d’avocats ont déposé une plainte collective contre Israël pour « génocide ». C’est le cas de l’avocat français, spécialiste du droit international humanitaire, Gilles Devers

    En déposant leur requête pour « actes de génocide » devant la Cour internationale de justice, les juristes sud-africains ont bien sûr nourri très rigoureusement leur dossier et se sont appuyés sur la Convention de 1948 définissant le crime de génocide.

    Il est d’ailleurs peut-être besoin de rappeler la définition du génocide telle qu’elle est posée par la Convention de 1948 en son article 2. Soit le fait de commettre l’un des cinq actes suivants :

    La rapporteure de l’ONU sur le droit à la santé Tlaleng Mofokeng a elle aussi affirmé sans équivoque qu’un génocide se déroule à Gaza.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1785150925339754496/pu/vid/avc1/560x576/igoiN87uh4Yrc3Ev.mp4?tag=12

    C’est aussi le cas du rapport « Anatomie d’un génocide » rédigé par F. Albanese, chercheuse en droit international et rapporteure de l’ONU (soutenue en cela par un très grand nombre d’universitaires de son pays, l’Italie, mais pas seulement loin de là).

    [...]

    La caractérisation complexe et terrible de génocide se discuter sur ces registres : éthique, historique, juridique. Cet échange, il faut le mener rigoureusement. Il est aberrant que des propos aussi catégoriques puissent être lancés sans reprise à la télévision. Pendant que…

    https://twitter.com/LBantigny/status/1787995359467233377

  • Non à la #Répression policière à #Sciences_Po_Lyon
    https://academia.hypotheses.org/56320

    Communiqué des enseignant⸱es et enseignant⸱es chercheur⸱es de Sciences Po Lyon du 7 mai 2024 Nous, universitaires de Sciences Po Lyon, tenons à exprimer notre profonde indignation face à l’évacuation de l’amphithéâtre Pacaut par la #police ce vendredi 3 mai. Les … Continuer la lecture →

    #Actualités_/_News #Billets #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #Gaza #libertés_académiques

  • Heureusement qu’on a la presse libre du monde libre pour défendre #nos_valeurs

    Why Israel Must Take Rafah - It’s the last sanctuary for Hamas’s military battalions in Gaza - By The Editorial Board
    https://www.wsj.com/articles/rafah-battle-israel-hamas-gaza-cc8ba76b

    The battle for Rafah has begun in Gaza, and it’s an essential part of Israel’s war of self-defense against Hamas. The terrorist group’s leaders have dragged out negotiations for a cease-fire for months, with no intention of freeing hostages while President Biden shielded their stronghold from attack. Now the masterminds of Oct. 7 are learning that Mr. Biden can’t protect them.

  • BHL spécialiste de l’extinction d’incendie, ou pompier pyromane ?
    https://twitter.com/BHL/status/1787698616720617731

    1ere fois au dîner du #Crif. Édouard Philippe & Gabriel Attal. De dos, Elizabeth Borne, Manuel Valls & Yonathan Arfi, connu à l’UEJF. Beaux discours d’Attal & Arfi. Implacables avec #LFI & #RN. Sur #Rafah : on n’éteint pas un incendie aux 3/4 en laissant brûler le dernier quart.

    Mais évidemment, comme il est au dîner du Crif assis à côté du Premier ministre actuel et des deux précédents, ce genre de déclaration n’est ni une apologie de crime de guerre, ni de la promotion de l’antisémitisme en France.

  • B.M. sur X : ""I think we should’ve gone into Rafah yesterday already... There are no uninvolved (civilians) there. You have to go in and kill and kill and kill... We have to kill them before they kill us" That’s Shimon Boker, vice chairman of the World Likud, the international arm of… https://t.co/1CAJkFjRHR" / X
    https://twitter.com/ireallyhateyou/status/1787495113578491967

    c’est le vice-président du World Likoud qui parle, ce n’est donc pas ce qui se fait de plus extrémiste en Israël...

  • BBC Arabic corrects coverage 80 times over Gaza war – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20240506-bbc-arabic-corrects-coverage-80-times-over-gaza-war

    Quand la BBC est trop “arabic” !

    BBC Arabic, the BBC’s Arabic-language news channel, was forced to make corrections to its coverage of Israel’s war on Gaza, on average every other day during the first five months of the conflict, according to a report by The Telegraph on Saturday.

    Over the first five months of the war, following the Hamas-led resistance operation on 7 October, 2023, the channel was prompted to correct its content 80 times due to complaints.

    Tim Davie, the Director-General of the BBC, has previously praised BBC Arabic’s work, but a series of complaints by the Campaign for Accuracy in Middle East Reporting and Analysis (Camera), which The Telegraph notes “lobbies for ‘accurate and balanced’ coverage of Israel,” highlighted several issues with the channel’s reporting.

    One of the repeated “errors” involved referring to Jewish communities in the occupation state as “settlements” and their residents as “settlers”, which occurred in 30 and 4 instances respectively.

    BBC Arabic also faced criticism for describing Hamas and Hezbollah as “the Resistance” in a few instances and referring to attacks on Israelis as “resistance operations,” despite the widespread acceptance of the usage across the region. Both movements are designated as terrorist organisations under UK law.

    Following Camera’s complaints, certain content was completely removed from the BBC Arabic website. This included a video that questioned the mainstream media narrative of the Kfar Aza kibbutz attack on 7 October, which resulted in at least 52 deaths, and another video that presented an unverified claim the killer of a Palestinian-American child was Jewish.

    BBC sources defended its Arabic channel as “a vital source of impartial news in a region which is dominated by partisan media”. It also denied that all the corrections were significant errors, stating that corrections can “vary in substance”.❞

  • آلاف الفلسطينيين في مسيرات عفوية بمناطق متفرقة من قطاع غزة ابتهاجا بإعلان حركة “حماس” موافقتها على مقترح وقف إطلاق النار مع إسرائيل | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a2%d9%84%d8%a7%d9%81-%d8%a7%d9%84%d9%81%d9%84%d8%b3%d8%b7%d9%8a%d9%86

    Selon cette agence (turque), manifestations spontanées à Gaza à l’annonce de l’acceptation d’un accord par le Hamas

    خرجت مسيرات عفوية بمناطق متفرقة من قطاع غزة، مساء الاثنين، ابتهاجا بإعلان حركة “حماس” موافقتها على مقترح وقف إطلاق النار مع إسرائيل.
    وأفاد مراسل الأناضول وشهود عيان، بأن آلاف الفلسطينيين خرجوا بمسيرات عفوية في شوارع ومخيمات مدن رفح وخانيونس (جنوب) ودير البلح ومخيم النصيرات (وسط) ابتهاجا بالإعلان عن موافقة “حماس” على مقترح لوقف إطلاق النار.
    كما وزع الفلسطينيون حلوى على بعضهم أملا في انتهاء الحرب الإسرائيلية المتواصلة على القطاع منذ نحو7 أشهر والتي خلفت عشرات الآلاف من الشهداء والجرحى ودمارا ماديا هائلا.

  • « C’est la première fois qu’on voit des universités manifester pour la Palestine ! »
    Rami Abou Jamous > 6 mai 2024 > Orient XXI
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/c-est-la-premiere-fois-qu-on-voit-des-universites-manifester-pour-la-pal

    Samedi 5 mai 2024.

    Ce samedi matin, pour la petite conférence de presse improvisée devant chez moi, il y avait beaucoup plus de monde que d’habitude. Ils ne voulaient savoir qu’une chose : les négociations en cours vont-elles enfin aboutir à une trêve ? Est-ce que vraiment on va retourner chez nous ?

    L’ambiance en général est à l‘inquiétude. On attend, on attend… On espère une bonne nouvelle. J’ai déjà dit dans ce journal que je me sens souvent obligé de mentir pour remonter le moral des gens, mais je tiens parfois compte du climat général. Et là j’ai pensé qu’il fallait montrer un peu d’optimisme, parce que les gens attendent avec impatience la bonne nouvelle d’un cessez-le-feu, même si ce sera juste une trêve de 40 jours, avec la possibilité d’un renouvellement. Les gens ont envie d’entendre ça, ils n’ont pas entendu de bonne nouvelle depuis sept mois. Ma réponse fut donc : oui, il y a quelque chose de positif cette fois-ci, les Américains mettent beaucoup de pression, ils ont intérêt à ce que tout ça finisse. J’ai ajouté : « Regardez ce qui se passe aux États-Unis, ces manifestations que j’appelle l’Intifada des étudiants ! » Et devinez quoi : tout le monde était au courant ! Tout le monde disait : « C’est la première fois qu’on voit des universités manifester pour la Palestine ! »

    On a chaud au cœur ici de savoir qu’il y a des gens — surtout des étudiants, des jeunes — qui sont en train de manifester pour la Palestine et pour Gaza. On note bien toutefois l’ironie de la situation : on n’a pas vu ça dans les universités des pays arabes ou musulmans. On voit ça en Occident, et surtout aux États-Unis, qui sont les alliés des Israéliens. (...)

  • Top Secret : In a 2018 letter, Netanyahu asks Qatar to fund Hamas
    https://www.ynetnews.com/article/bk8mgcefr

    Ce n’est pas si inédit mais c’est bien d’avoir cela sous les yeux... (source israélienne).

    In letter seen by handful of people, PM urges Doha to deliver $30 million to Gaza monthly, claiming funding Hamas would preserve regional stability and avert humanitarian crisis

    Prime Minister Benjamin Netanyahu urged the government of Qatar to continue the transfer of money to Gaza, in a secret letter sent to the Qatari leadership in 2018 and only seen by a handful of people since. In the letter, Netanyahu explained that the funding would reduce the motivation of terror groups there to carry out attacks, would prevent a humanitarian crisis and was vital for preserving regional stability.

    There are two different time periods for Qatari funding of the Gaza Strip, which allowed Hamas to grow from an insignificant terror organization into a military empire with battalions, an underground network of tunnels and the fire power of a small army.

    Between 2007 and 2014, Qatar provided Hamas with funds, away from any international oversight or review and from 2014 on, funding from Qatar was coordinated with the United States and Israel.

    The 2014 war in Gaza was the turning point. The U.S., UN, Israel and Qatar decided soon after the war to set up a new system in which $30 million would be delivered to the coastal strip by Doha each month. Some $10 million was to buy fuel from Israel, needed to operate Gaza’s power station, $10 million to pay the salaries of government employees, and the final $10 million was to be given in $100 stipends to some 100,000 Gazan families in need.

    That was the time when the notion that Hamas would back away from its intent to destroy Israel as long as it accumulates governing and economic assets took root in Israel.

    Until 2018, Qatari funds were not given to Gaza on a regular basis and delivered only occasionally with approval from Israel and the Palestinian Authority. “The PA said it would no longer agree to fund Hamas and rather than let the terror group collapse, Israel decided on an alternative route for its funding,” says Dr. Udi Levi, who was the Mossad official charged with fighting the funding of terror until 2016. “That was part of Israel’s policy to buy quiet. Hamas demanded that the $30 million per month would be delivered directly to the ruling faction. It was naïve to believe Hamas would provide the money to the population in Gaza.”
    תיעוד: חשיפת מנהרת הטרור הגדולה ביותר ברצועת עזה

    It is now evident that Qatar was not fond of the new arrangement. “They were playing a double game then and are still doing so now,” Levi says. “We are talking about the greatest funder of terrorism in the world, but in 2018 Qatar was concerned that funding Hamas – which had been designated a terror organization – would create problems with international institutions.”

    Meanwhile, in November of 2018, then-Defense Minister Avigdor Liberman resigned in protest against the government over a cease-fire in Gaza. “We are on one hand passing a law to withhold funds from the PA, for funding terrorists and on the other hand allowing funds to flow to the terrorists in Gaza,” Liberman said. Anyone who says there is oversight of where those funds go, is being inaccurate, to put it mildly."

    Netanyahu understood the Qatari predicament and sent his urgent letter to Doha but the officials there demanded further assurances. “There was a sense that the Americans were needed, in order to seal the deal,” Levi says.

    Then-U.S. Secretary of the Treasury Steve Mnuchin, who was in charge of finance for the campaign to reelect Donald Trump and who is Jewish, agreed to a request from Netanyahu and sent an additional letter to Doha, this time from Washington, in effect, ensuring Qatar that the funding of Hamas would not be considered funding terror.
    Levi explains that, although he had run the financial war on funding of terrorism between 2001 and 2016, he was never consulted by the political leadership about the transfer of funds to Hamas. “Unlike previous administrations I have served under, during the governments of [Ariel] Sharon and [Ehud] Olmert, Netanyahu did not consult with me despite the fact that I served directly under him,” he says. “I, of course, strongly objected to the transfer of Qatari funding to Hamas, even before 2018, but that did not interest Netanyahu.”

    Ultimately the letters from Netanyahu and Mnuchin satisfied the Qataris and the first instalment in cash was delivered on November 8, 2014, and the rest is history that is still unfolding.

  • Je viens de faire une retranscription de l’extrait de l’entretien entre Anthony Blinken et Mitt Romney, durant lequel ils expliquent pourquoi il y a un soutien bipartisan à la fermeture de Tiktok : parce que Tiktok donne une mauvaise image d’Israël, on y parle trop des Palestiniens et pas assez du Hamas. [Note : la coupure dans la réponse de Blinken n’est pas très honnête, puisqu’il manque toute la première partie, dans laquelle il dit qu’une des raisons c’est la souffrance des Palestiniens de Gaza. Ma retranscription est désormais complète, à partir de la version non coupée.]
    https://twitter.com/wideofthepost/status/1787104142982283587

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1787103590932189184/pu/vid/avc1/1280x720/wuyPcJjWsXtu7jsS.mp4

    Romney: Why has the PR been so awful? I know that’s not your area of expertise, but you have to have some thoughts on that… Which is, I mean, as you’ve said why has Hamas disappeared in terms of public perception?

    An offer is on the table to have a ceasefire and yet the world is screaming about Israel. It’s like why not screaming about Hamas: accept the ceasefire, bring home the hostages! It’s said… It’s all the other way around. I…

    Typically the Israelis are good at PR. What’s happened here? How have they and we been so ineffective at communicating? The realities there and [our point of view].

    Blinken: Look, I think there are two things.

    One is that, look, there is an inescapable reality, and that is the inescapable reality of people who have and continue to suffer grievously in Gaza. And that’s real, and we have to be focused on that and attend to that.

    At the same time, how this narrative has evolved, yeah, it’s a great question. I don’t have a good answer to that. There, one can speculate about what some of the causes might be. I don’t know. I can tell you this. We were talking about this a little bit over dinner. With Cindy, I think in my time in Washington, which is a little bit over 30 years, the single biggest change has been in the information environment.

    And when I started out in the early 1990s, everyone did the same thing. You woke up in the morning, you opened the door of your apartment, your house, you picked up a hard copy of The New York Times, The Washington Post, The Wall Street Journal. And then if you had a television in your office, you turned it on at 6.30 or 7 o’clock and watched the national network news.

    Now, of course, we are on an intravenous feed of information with new impulses, inputs every millisecond.

    And of course, the way this is played out on social media has dominated the narrative. And you have a social media ecosystem environment in which context, history, facts get lost, and the emotion, the impact of images dominates. And we can’t discount that.

    But I think it also has a very, very, very challenging effect on the narrative.

    Romney: You know a small parenthetical point which is some wonder why there was such overwhelming support for us to shut down potentially Tiktok or other entities of that nature if you look at the postings on Tiktok and the number of mentions of Palestinians relative to other social media sites. It’s overwhelmingly so among Tiktok… broadcast… so I’d I’d know that’s of real interest and the president will get the chance to to make action in that regard.

    L’entretien complet est ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=V92PzA6eEyM

  • Ce que j’ai vu à Gaza Entretien avec le médecin humanitaire Raphaël Pitti, Propos recueillis par Thomas Vescovi,
    https://www.yaani.fr/post/ce-que-j-ai-vu-%C3%A0-gaza

    (...) Quelle connaissance aviez-vous des terrains israéliens et palestiniens ? Quand êtes-vous allé pour la première fois en Israël ou dans les Territoires palestiniens occupés ?

    Mes activités m’ont amené à deux reprises à être invité par l’ONG de médecins palestiniens PalMed à tenir des conférences pour leurs équipes. De là a germé l’idée de créer un centre de formation à la médecine d’urgence à Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions réalisé l’ensemble des démarches administratives. Le ministère français des Affaires étrangères m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en Israël. Arrivé au point de passage israélien, on m’a empêché d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

    Les autorités consulaires françaises m’ont expliqué combien il était difficile de faire passer du matériel médical dans Gaza : soit il est bloqué aux checkpoints, soit il est délibérément cassé avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hôpital européen situé à Khan Younès avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit acheté en Israël. Le Consulat m’avait présenté une situation injustifiable où les autorités israéliennes maintiennent le service médical de Gaza dans une pénurie constante et de manière arbitraire. (...)

    • Dans tous les terrains de guerre où je me suis rendu, j’ai toujours fait le même constat : il y a peut-être pire que de tuer quelqu’un, c’est de lui retirer sa dignité. Tout cela constitue des crimes de guerre et contre l’humanité, sous les yeux de la communauté internationale. Tout le monde est au courant de ce qui se passe aujourd’hui dans la bande de Gaza.

    • Quelle connaissance aviez-vous des terrains israéliens et palestiniens ? Quand êtes-vous allé pour la première fois en Israël ou dans les Territoires palestiniens occupés ?

      Mes activités m’ont amené à deux reprises à être invité par l’ONG de médecins palestiniens PalMed à tenir des conférences pour leurs équipes. De là a germé l’idée de créer un centre de formation à la médecine d’urgence à Gaza. C’était il y a cinq ans. Nous avions réalisé l’ensemble des démarches administratives. Le ministère français des Affaires étrangères m’avait obtenu l’autorisation d’entrer dans l’enclave palestinienne, via le checkpoint d’Erez en Israël. Arrivé au point de passage israélien, on m’a empêché d’entrer au motif que la situation n’était pas stable.

      Les autorités consulaires françaises m’ont expliqué combien il était difficile de faire passer du matériel médical dans Gaza : soit il est bloqué aux checkpoints, soit il est délibérément cassé avant d’entrer. À titre d’exemple, l’hôpital européen situé à Khan Younès avait besoin d’un scanner, ils n’ont pu le faire entrer qu’à la condition qu’il soit acheté en Israël. Le Consulat m’avait présenté une situation injustifiable où les autorités israéliennes maintiennent le service médical de Gaza dans une pénurie constante et de manière arbitraire.

      Donc (si j’ai bien compris) bien avant le 7/10/2023, les autorités israéliennes avaient fait le choix de laisser mourir bon nombres de Gazaouis en les privant de soins.

  • Un nuevo hotel cada cuatro días: el efecto del bum del turismo en España | Economía | EL PAÍS
    https://elpais.com/economia/2024-05-06/un-nuevo-hotel-cada-cuatro-dias-el-efecto-del-bum-del-turismo-en-espana.html
    https://imagenes.elpais.com/resizer/v2/GNIUMIH4VFEPFIYPIXMNQP5BWE.jpg?auth=bc6c09500143144acaa0ed41e132316

    Un nuevo hotel cada cuatro días: el efecto del bum del turismo en España
    Entre el 1 de abril de 2024 y el 31 de diciembre de 2025 están previstas 260 aperturas. La mitad se concentrará en Madrid, Málaga, Valencia y Canarias

    • After a U.N. official says there is famine in northern Gaza, Israel pushes back.
      https://www.nytimes.com/live/2024/05/05/world/israel-gaza-war-hamas#after-a-un-official-says-there-is-famine-in-northern-

      After one of the strongest indications yet from a United Nations agency that parts of the Gaza Strip are experiencing famine, the Israeli agency that oversees the Palestinian territories pushed back, saying it had “increased its humanitarian effort to flood the Gaza Strip with food, medical equipment and equipment for tents.”

      In an interview with NBC’s “Meet The Press,” which released a portion of it late Friday, Cindy McCain, the director of the U.N.’s World Food Program, said there was a “full-blown famine” in northern Gaza. She said her assessment was “based on what we have seen and what we have experienced on the ground.”

      In response on Sunday, the Israeli agency, the Coordinator of Government Activities in the Territories, or COGAT, said in a statement that 350 aid trucks, mostly carrying food, were entering the Gaza Strip each day. About 100 of those trucks were reaching northern Gaza, the most isolated and hard-hit area of the territory. It also said April saw a “great surge” in new aid, with more than 6,000 relief trucks entering Gaza, a 28 percent increase from the previous month.

      COGAT also listed several projects to improve conditions in Gaza, including opening the Israeli port of Ashdod for humanitarian aid shipments.

      But aid groups say the amount of shipments arriving is far below what is needed in Gaza, where the authorities say the war with Israel has killed more than 34,000 people, left roughly two million more homeless and destroyed the territory’s infrastructure and economy.

      Ms. McCain, who became head of the World Food Program last year after a stint as an ambassador appointed by President Biden, is the second American official to say there is famine in Gaza. The first was Samantha Power, the director of the U.S. Agency for International Development, who made her remarks in congressional testimony last month.

      But Ms. McCain’s remarks do not constitute an official declaration, which is a complex bureaucratic process that involves both a U.N. agency, the Integrated Food Security Phase Classification, and the government of the country where the famine is taking place.

      It is unclear what local authority might have the power to do that in Gaza. Israel’s goal in Gaza is overthrowing its Hamas-backed government, which was not widely recognized before the war and has lost control of most of the enclave since the fighting began.

      Last month, Arif Husain, the chief economist for the World Food Program, said that the increased levels of aid reaching Gaza in recent weeks were a good start but that they were not enough to address the risk of famine.

      He said the arrival of increased amounts of aid “cannot just happen for a day or a week — it has to happen every single day for the foreseeable future.”

      “If we can do this, then we can ease the pain, we can avert famine,” he said.

      Aaron Boxerman contributed reporting.

      — Liam Stack reporting from Jerusalem

  • Delivering a ‘True Promise’ : an insider account of Iran’s strikes on Israel
    https://thecradle.co/articles-id/24711

    Pure propagande, bien entendu ! Un député iranien raconte en détail la riposte iranienne à l’attaque israélienne sur le consulat iranien de Damas.

    Delivering a ‘True Promise’: an insider account of Iran’s strikes on Israel

    Iranian firebrand MP Mahmoud Nabavian reveals the calculated strategy, diplomatic intrigue, and bold military prowess that showcased Tehran’s 13 April missile strikes on Israel.

  • Newham Independents 🇵🇸💛 sur X :
    https://twitter.com/NewhamIndParty/status/1786891577169711551

    “Rafah #Rafah, here we come” chanted Pro-Israel mob along with hurling Islamophobic slurs at Pro-Palestinian protesters in Detroit, US.

    The callousness and hate being exhibited after 30,000 souls have been killed is sickening.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1786891518608830464/vid/avc1/720x1280/piuUBUiiMsSUWVJv.mp4?tag=14

    #sionisme #génocidaires

  • Israël : le gouvernement déclare fermer la chaîne Al-Jazeera dans le pays
    Publié le : 05/05/2024 | Par : RFI avec AFP
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240505-isra%C3%ABl-le-gouvernement-d%C3%A9clare-fermer-la-cha%C3%AEne-al-jazee

    « Al-Jazeera, la chaîne qui incite à la haine sera fermée en Israël », a écrit Benyamin Netanyahu sur X (anciennement Twitter) après le vote gouvernemental, ce 5 mai 2024. Le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a - de son côté - affirmé sur la même messagerie avoir « aussitôt signé l’injonction contre Al-Jazeera » qui « entre en vigueur immédiatement ». Il ajoute avoir fait en sorte qu’Al-Jazeera « ne puisse plus opérer depuis Israël » et accuse la chaîne de « menacer la sécurité » du pays.

    Parallèlement, le ministre israélien de la Communication a signé et publié, également ce dimanche 5 mai, l’ordre de saisie du matériel de la chaîne qatarie Al-Jazeera après la décision du gouvernement de « fermer » la chaîne en Israël et bloquer sa diffusion.

    Selon le document, instruction est donnée de saisir « les équipements servant à diffuser les contenus de la chaîne », détaillés dans une liste dans laquelle figurent notamment les caméras, microphones, tables de montage, serveurs informatiques, ordinateurs, équipements de transmission et téléphones portables.

    Et l’accès aux sites web d’Al-Jazeera sera limité, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Mais attention cette décision devra être révisée tous les 45 jours. Elle repose sur une loi adoptée par la Knesset le 2 avril dernier qui vient à expiration le 31 juillet prochain. Une loi remise en question par l’association des droits civils en Israël qui a interjeté appel devant la Haute cour de Justice pour atteinte à la liberté de la presse. Rien n’est réellement joué donc à ce stade. (...)

  • Estudiantes reporteros: así se rompió el cerrojo informativo durante las protestas en Columbia | Internacional | EL PAÍS

    (...) Tras el cierre a cal y canto de Columbia a consecuencia de la ocupación de un edificio por manifestantes, el lunes, los estudiantes “tenían lo que todos los periodistas [profesionales] buscaban: acceso al campus”, resume Juan Manuel Benítez, profesor de periodismo local en la Escuela de Periodismo de Columbia, el epicentro de una movilización que recorre todo el país. Benítez, que previamente trabajó en la televisión local NY1, tuteló esta semana la cobertura de sus alumnos, además de ofrecerles apoyo logístico y profesional, y en ocasiones volvió a ponerse el traje de faena para, “a la vez que editaba textos [de los estudiantes] y les daba toda la cobertura logística que precisaban, grabar vídeos e imágenes” de lo que sucedía.

    Un grupo de unos 40 alumnos se convirtieron en días en periodistas profesionales: sus fotos de lo que sucedía en el campus han sido distribuidas por las grandes agencias internacionales; sus conexiones en directo, emitidas en horario de máxima audiencia por las televisiones. La cobertura del Spectator, el diario de Columbia, y de la radio del campus, la WKCR, rayó también a enorme altura.

    Benítez está orgulloso del rendimiento de sus alumnos, “no solo han puesto en práctica todo lo aprendido, sino que su trabajo no ha pasado desapercibido, como demuestra la valoración que ha hecho el comité de los premios Pulitzer” (en un comunicado, ha agradecido a los alumnos su esfuerzo por “documentar un importante acontecimiento informativo nacional bajo difíciles y peligrosas circunstancias”). Porque como explica Benítez, el operativo policial fue desmesurado: “En mis 20 años de experiencia como periodista, nunca había visto un despliegue policial semejante en Nueva York”. Cuidar de la seguridad de los jóvenes y a la vez contener la pulsión del oficio ante la espiral de acontecimientos —la entrada de la policía en el edificio por una escalera articulada, el desmantelamiento de las tiendas, la salida del campus de decenas de manifestantes maniatados con bridas de plástico— no fue fácil de conjugar.

    Cuando la policía se desplegó en torno al edificio ocupado, la imagen fundió a negro: durante una o dos horas, el tiempo que tardó en desalojar el inmueble, los jóvenes periodistas se vieron recluidos en su facultad, “bajo amenaza de arresto”. Por eso siguen, incansables, intentando desentrañar qué sucedió en ese lapso, “investigando, pidiendo la filmación íntegra de la intervención a la policía, intentando dar respuesta a muchas preguntas”, concluye Benítez, “porque esto no termina aquí, no termina el martes”. El vídeo difundido por la policía, que fue grabado por las cámaras de los agentes y muestra una evacuación amable y pacífica, no satisface los interrogantes de los alumnos, picados ya para siempre por el gusanillo de la noticia y por la intriga de las claves.

    Apoyo logístico y emocional

    “Desde el 17 de abril [cuando se levantó el primer campamento], mis compañeros han estado al pie del cañón, especialmente el lunes, durante el desalojo”, explica Carla Samon, estudiante del máster de Periodismo. Muchos de ellos contaron lo sucedido “para medios de aquí e internacionales, pues empezó a quedar cada vez más claro, con las restricciones de acceso al campus, que la única información salía de dentro”. Los periodistas profesionales se tuvieron que conformar con una franja de dos horas al día para ingresar al recinto, pero el horario de visitas se suprimió el martes al precipitarse los acontecimientos.

    Samon, con experiencia profesional en Perú y Brasil, agradece “la ayuda logística increíble de los profesores, un apoyo clave a la hora de permitir el acceso al interior cuando el campus ya estaba cerrado”. Lo hicieron “perfectamente identificados con dorsales de tamaño A4 en los que ponía Student press”. También valora “el apoyo emocional” de los docentes. “Nos apuntaron los teléfonos en el antebrazo por si éramos detenidos. Algunos tenemos experiencia profesional, pero muchos se veían por primera vez en algo tan grande”. Su grupo pasó hora y media confinado a las puertas de su facultad, “viendo cómo salían los autobuses con los detenidos dentro”. Por instinto, nunca mejor dicho, periodístico, compañeros suyos se quedaron a dormir el lunes en el Pulitzer Hall, intuyendo que el final del campamento era inminente. “Los profesores llevaron pizza para cenar y exalumnos de la escuela contribuyeron a comprar comida”.

    La encomiable labor informativa de los alumnos se desarrolló con cortapisas, precisa la profesora Giannina Segnini. “Antes de llamar a la policía, la administración de Columbia decidió restringir totalmente el acceso a sus instalaciones y, deliberadamente, se negó a permitir la entrada de periodistas, ni siquiera a sus propios estudiantes de periodismo, a pesar de los esfuerzos de la Escuela de Periodismo y de nuestro decano y profesores. Yo no pude entrar. Los pocos estudiantes de periodismo y profesores que estaban adentro cubriendo los eventos cuando la policía tomó control del edificio Hamilton, estaban registrados en una lista como trabajadores esenciales, no como periodistas”, explica.

    Segnini recuerda cómo, tras irrumpir la policía en el campus y restringir el movimiento de los estudiantes reporteros, estos fueron obligados a abandonarlo. “Unos cuantos, incluidos los periodistas de la radio de los estudiantes, pudieron refugiarse en la Escuela de Periodismo y se les indicó que o permanecían allí o se arriesgaban a ser arrestados”. “Presenciar la represión de la libertad de prensa más básica en lo que se considera la cuna de la libertad de expresión no solo genera profunda frustración para todos los que hemos dedicado una vida al ejercicio del periodismo libre e independiente, sino que conlleva implicaciones más profundas: estos y otros dobles estándares debilitan la defensa de la democracia y carcomen el orden mundial que nos ha protegido desde finales de la II Guerra Mundial”, concluye la profesora.