Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Réduire la classe excédentaire : Handicap et réforme des retraites | Théo Bourgeron
    https://cabrioles.substack.com/p/reduire-la-classe-excedentaire-handicap

    Si la #réforme n’est pas spécifique aux personnes handicapées, elle a un effet particulièrement notable sur les politiques du #handicap en France. En raison des fortes pressions exercées sur les employé·es et du nombre élevé d’accidents sur les lieux de travail, la France présente un taux conséquent de handicap autour de l’âge de la #retraite. En 2021, 12% des personnes âgées de 61 ans étaient inactives pour des raisons de handicap et/ou de santé. De même, la proportion de travailleur·euses actif·ves handicapé·es entre 50 et 59 ans (18%) était beaucoup plus forte que dans le reste de la population (9%).

    Le handicap est un facteur important à prendre en compte pour déterminer le seuil de départ à la retraite. La réforme des retraites inclut une clause qui permet aux personnes présentant légalement un haut niveau de handicap (c’est à dire, au-dessus de 50%) de partir en retraite au même âge qu’avant la réforme. Mais la grande majorité des personnes handicapées ne rentrent pas dans ces critères stricts. La réforme des retraites fournit ainsi au marché de l’emploi un grand nombre de travailleur·euses handicapé·es âgé·es.


    Selon ce graphique de l’INSEE (2021), 12,1 % des personnes âgées de 61 ans ne travaillent pas pour des raisons de santé ou de handicap.
    Les politiques « workfare » d’Emmanuel Macron

    En parallèle, au cours des dernières années, les institutions en charge des travailleur·euses handicapé·es ont été considérablement transformées. Depuis 2019, le gouvernement Macron pousse une proportion croissante de la main d’œuvre excédentaire vers le #marché_de_l'emploi. Ceci par des réformes successives des institutions qui emploient les personnes handicapées.

    En France, environ 2,7 millions de personnes en âge de travailler sont considérées comme des travailleur·euses handicapé·es. Beaucoup (58%) sont sans emploi.

    #chômage #précarité

  • Arrêt du prêt de matériel par le Département de l’Hérault : une décision qui ne passe pas auprès du monde de la culture
    https://www.midilibre.fr/2024/04/28/arret-du-pret-de-materiel-par-le-departement-de-lherault-une-decision-qui-

    Le Département a annoncé l’arrêt du prêt de matériel aux acteurs culturels, le 1er octobre. Une décision qui a du mal à convaincre, que ce soit sur le fonds ou sur la forme.

    En annonçant l’arrêt du dispositif Hérault Matériel Scénique (HMS) au 1er octobre, le Département de l’Hérault a pris de court les acteurs du monde culturel. Ils sont près de 400 à en bénéficier chaque année, permettant à 400 000 spectateurs d’assister à des spectacles.

  • Chômage : hausse fulgurante des licenciements économiques, selon les chiffres de la Dares - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/allocation-chomage/chomage-hausse-fulgurante-des-licenciements-economiques-selon-les-chiffres-

    Les données trimestrielles des inscriptions à France travail pour début 2024 révèlent ainsi une explosion des entrées au chômage à la suite d’un licenciement économique : +15,6 % sur le trimestre, +27,1 % sur l’année (France hexagonale). À la lumière de ces chiffres, les annonces de Gabriel Attal visant à rogner de nouveau sur l’accès aux droits à l’Assurance chômage apparaissent, selon la CGT, d’autant plus inquiétantes et inacceptables, « alors même que la perte d’emploi résulte de la défaillance des entreprises » .

  • We need an exodus from Zionism | Naomi Klein | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/apr/24/zionism-seder-protest-new-york-gaza-israel
    https://i.guim.co.uk/img/media/58fbf1093318ddb5c1e49704e8dc9bba10cf9c95/0_0_4000_2401/master/4000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    From the start it has been at war with dreams of liberation. At a Seder it is worth remembering that this includes the dreams of liberation and self-determination of the Egyptian people. This false idol of Zionism equates Israeli safety with Egyptian dictatorship and client states.

    From the start it has produced an ugly kind of freedom that saw Palestinian children not as human beings but as demographic threats – much as the pharaoh in the Book of Exodus feared the growing population of Israelites, and thus ordered the death of their sons.

    Zionism has brought us to our present moment of cataclysm and it is time that we said clearly: it has always been leading us here.

    It is a false idol that has led far too many of our own people down a deeply immoral path that now has them justifying the shredding of core commandments: thou shalt not kill. Thou shalt not steal. Thou shalt not covet.

    • Il fait bien son air sévère notre Gaby national. Mais au fait, « la loi et les valeurs de la République », elles interdisent les manifestations pro-palestiniennes - ou anti-génocide - depuis quand déjà ?

      Il justifie comment la répression qu’il promet ?

      Si on prend l’inverse des revendications des étudiants, on trouve sa définition de « la loi et les valeurs de la République » ?

  • “Une pollution sonore” : les vacances sans enfants gagnent du terrain
    https://www.bfmtv.com/economie/consommation/une-pollution-sonore-les-vacances-sans-enfants-gagnent-du-terrain_AD-20240426

    La quiétude et la tranquillité, ce sont les arguments de vente de l’Anglais Stuart Coe, qui gère un camping interdit aux enfants, bien loin de l’ambiance des resorts très populaires en Espagne, Italie ou Grèce. Propriétaire de cette installation quatre étoiles dans le Lot depuis 1993, le septuagénaire s’est lancé dans le « adults only » en 2009. « On en avait marre des enfants pas contrôlés par les parents », justifie-t-il.

    « Quand on avait des familles avec enfants, tout tournait autour d’eux. Ça perturbait le caractère calme que je voulais privilégier », confie de son côté Vincent Clerjoux-Rhodes, propriétaire du Domaine des Ormeaux en Dordogne, qui a décidé depuis six ans de limiter l’accès à ses gîtes aux plus de 16 ans.

    (Rappelle-moi un peu pourquoi il ne faudrait pas euthanasier les vieux ?)

  • Ces nouvelles maladies qui détruisent arbres et cultures et coûtent des milliards à l’Europe | Regin Winther et Agostino Petroni
    https://vert.eco/articles/ces-nouvelles-maladies-qui-detruisent-arbres-et-cultures-et-coutent-des-millia

    Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent. De la région des Pouilles en Italie aux marchés de plantes des Pays-Bas, enquête sur les nouvelles pandémies végétales. Source : Vert

  • « Ici, c’est un peu le village d’Astérix » : sur les rives du lac du Salagou, la renaissance de Celles, cité fantôme
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/04/27/ici-c-est-un-peu-le-village-d-asterix-sur-les-rives-du-lac-du-salagou-la-ren

    La création d’un lac, en 1969, devait engloutir ces maisons. Elles ont été épargnées par la montée des eaux. Cinquante-cinq ans plus tard, une poignée d’habitants triés sur le volet bâtissent leur cité idéale. Ici, pas de propriété privée, mais il ne faut pas avoir peur des travaux.

    C’est le village où l’on aime emmener les enfants se baigner.

    • En même temps, le Salagou, c’est déjà une attraction touristique, avec de nombreux campings et bases nautiques tout autour du lac.

      Les berges du Salagou, ça tourne autour de 250 000 visiteurs par an (dont un tiers sont des habitants de l’Hérault). Là on parle d’un « poignée d’habitants » qui n’habitaient pas le village auparavant (le village est fantôme depuis 50 ans) et qui viennent s’installer au bord du lac le plus visité de la région.

      Depuis deux ou trois ans, la route d’accès au village de Celles est condamnée, on n’a plus accès au parking qui était bien pratique, je me demandais pourquoi, et donc il est possible que ce soit parce que le village tente de renaître.

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

  • La faim force la porte de nos salles de consultation | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/centre-primo-levi/blog/260424/la-faim-force-la-porte-de-nos-salles-de-consultation

    Un rapport rédigé en 2023 par neuf associations décrit le manque de ressources alarmant des personnes qu’elles prennent en charge à Paris, avec comme conséquence la difficulté pour se nourrir, plus de 60% d’entre elles font appel aux dispositifs d’aide alimentaire. Et la #faim, elles sont 54% en situation de « faim modérée à sévère ». Le rapport pointe notamment comme cause le manque d’« autonomie alimentaire » dans les structures d’hébergement publiques qui ont recours à l’aide alimentaire, avec des personnes qui, comme nos patientes et patients, peuvent ne manger qu’une fois par jour, et qui utilisent les mêmes stratagèmes pour pouvoir faire la cuisine, malgré l’interdiction ou l’absence d’équipement.

  • #Pictalk, une #application créée par deux Grenoblois pour communiquer en dépassant le handicap mental

    Deux frères grenoblois ont développé une application, Pictalk, pour aider leur frère cadet et toutes les personnes souffrant de handicap mental à mieux communiquer, via un système de #pictogrammes. Deux autres applications, #Pictime et #Pictranslate, sont en cours de développement.

    Comment dialoguer avec ses proches souffrant de handicap mental, ceux atteints du syndrome d’Alzheimer par exemple, ou encore de trisomie 21 ? Il peut être parfois difficile de les comprendre ou de se faire comprendre d’eux. Alors face à cette situation, deux frères grenoblois, Alexandros et Adriano Sidiras Galante ont créé l’application Pictalk pour faciliter le quotidien de leur petit frère. Depuis début mars 2024, ils sont soutenus par l’Inria pour se concentrer à plein temps sur le développement de leur projet.

    France Bleu Isère : Vous avez créé l’application Pictalk, comment fonctionne-t-elle et à quoi est-ce qu’elle sert ?

    Alexandros Sidiras Galante : Quand on a un handicap mental, il y a des sur-handicaps qui apparaissent également. Par exemple dans la communication, au niveau de l’organisation, du comportement. Ces personnes avec un handicap mental, ce ne sont pas seulement des personnes avec de la trisomie 21, ça peut être aussi de l’autisme, dû à de la vieillesse, par exemple la maladie de l’Alzheimer, ou encore après un AVC, un accident de la vie. Donc on s’adresse à toutes ces personnes-là et on va les aider à travers différentes applications. La communication, on s’y adresse avec l’application Pictalk, à l’aide de petits pictogrammes comme les panneaux qu’on voit sur la route, on va utiliser ces pictogrammes-là pour pouvoir former des phrases. Par exemple, on a un pictogramme « burger » ou « frites » que mon petit frère Pablo adore et on va le combiner avec le pictogramme qui signifie « manger ». Et comme ça, mon petit frère, en cliquant sur ces deux petits pictogrammes, va pouvoir former la phrase « Je veux manger des frites ou un hamburger ».

    Tout ça part vraiment de votre vécu personnel...

    Quand Pablo était petit, il avait un classeur avec des pictogrammes qui étaient plastifiés, qui étaient imprimés. Et ce classeur-là, au fur et à mesure, a commencé à comporter plus de 1000, 2000 pictogrammes, etc. Il n’était plus portable, on ne pouvait plus le prendre dans la rue, il pesait peut-être deux ou trois kilos. Mon petit frère se sentait différent quand il devait le porter, ce n’était plus un outil, une aide, c’était une charge. Donc moi, je suis développeur en télécommunication. Mon deuxième frère, lui, l’est également. Et on s’est dit pourquoi ne pas l’aider ? L’aventure a commencé à peu près au début du Covid en 2020. On s’est retrouvés avec beaucoup de temps et beaucoup d’envie de l’aider dans son quotidien, de le faire progresser.
    Le classeur à pictogrammes de Pablo, surchargé, a fini par devenir inutilisable. Le classeur à pictogrammes de Pablo, surchargé, a fini par devenir inutilisable.

    Et vous avez deux autres applications qui vont venir compléter la première...

    Exactement. On s’est attaqué dans un premier temps au souci de la communication. Maintenant, on a repéré d’autres besoins qu’il a, notamment l’organisation. Lui, auparavant, ne savait pas de quoi était composée sa journée, ni sa semaine, ni par exemple son mois. Mon petit frère, et en fait en général les autres personnes qui sont dans la même situation, n’ont pas une aussi bonne vision que nous dans le temps. Nous par exemple, on a Google Agenda ou autre. Eux, ils n’ont pas cet outil-là. Et donc la journée, le temps, sont une grande source de stress. Donc notre seconde application Pictime s’inscrit dans cette démarche de faire visualiser la journée, la semaine ou le mois à la personne pour réduire son stress, le rendre un peu plus maître de sa journée.
    Là où Pictalk et Pictranslate servent à communiquer, Pictime se concentre sur l’emploi du temps des personnes handicapées pour les aider à retrouver des repères Là où Pictalk et Pictranslate servent à communiquer, Pictime se concentre sur l’emploi du temps des personnes handicapées pour les aider à retrouver des repères

    Et la troisième ?

    La troisième application, c’est PicTranslate. Elles se ressemblent un peu avec Pictalk, elles sont sœurs jumelles : PicTranslate, ça va être un peu l’inverse. La personne, l’éducateur, le parent, pour se faire comprendre de son enfant (ou même un adulte), PicTranslate va lui permettre de passer du français, de l’anglais, ou d’autres langues écrites à des pictogrammes que la personne en face de pouvoir comprendre.

    Combien avez-vous d’utilisateurs aujourd’hui et quels sont vos objectifs au final ?

    Alors à l’heure actuelle, on a à peu près 2000 utilisateurs inscrits dans Pictalk et les deux autres applications sont encore très, très jeunes et pas tout à fait en ligne. Les objectifs à terme pour nous, c’est d’être utilisés déjà un maximum possible, que ce soit dans les hôpitaux, que ce soit dans les Ehpad, etc... permettre d’accueillir dans des super bonnes conditions toutes ces personnes-là.

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/pictalk-une-application-creee-par-deux-grenoblois-pour-communiquer-en-dep
    #app #handicap_mental #communication

    • Pictalk

      Pictalk est une application qui a pour but d’aider à communiquer les personnes souffrant d’un handicap qui les empêche de parler, de lire ou d’écrire normalement. Pictalk utilise des pictogrammes numériques qui représentent un mot ou une idée pouvant être combinés pour former des phrases. Une sorte de traducteur d’image a parole. Chaque utilisateur de pictalk peut créer une bibliothèque personnelle de pictogrammes (ou des photos) pour une expérience de communication personnalisée, répondant à ses besoins ou ses centres d’intérêt.

      https://www.pictalk.org

  • Gaz et électricité : les interventions pour factures impayées ont dépassé le million en France en 2023
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/26/gaz-et-electricite-les-interventions-pour-factures-impayees-ont-depasse-le-m

    C’est le niveau le plus élevé depuis 2015, année depuis laquelle le Médiateur national de l’énergie les recense. Plus du quart de ces interventions ont donné lieu à des coupures.

    Le cap du million d’interventions pour impayés de factures d’énergie (gaz, électricité) a été franchi en France en 2023, a fait savoir, vendredi 25 avril, le Médiateur national de l’énergie. C’est le niveau le plus élevé depuis 2015, année depuis laquelle l’autorité publique indépendante les recense. Le nombre d’interventions est en hausse de 3 % par rapport à 2022, et de 49 % par rapport à 2019.

    De plus en plus, les fournisseurs recourent à des limitations de puissance électrique plutôt qu’à des coupures fermes, du fait d’un changement de pratiques de certains d’entre eux mais aussi de réglementation. Pour autant ces 1 000 908 interventions l’an dernier ont encore donné lieu à 178 000 coupures d’#électricité et à près de 87 300 #coupures de #gaz, relève le médiateur, Olivier Challan Belval, dans son communiqué, soit plus du quart.

  • The Coming Arab Backlash : Middle Eastern Regimes—and America—Ignore Public Anger at Their Peril
    https://www.foreignaffairs.com/israel/coming-arab-backlash

    Je n’ai repris que la fin de cet article exceptionnellement important. A mes yeux, Marc Lynch est un des tous meilleurs analystes étasuniens sur le monde arabe. Ces analyses sur les révoltes arabes de 2011 ont démontré leur pertince.

    The Arab media, which had been badly fragmented and politically polarized during the previous decade’s intraregional political wars, has largely reunited in defense of Gaza. Al Jazeera is back, reliving its glory days through round-the-clock coverage of the horrors there, even as its journalists have been killed in action by Israeli forces. Social media is back, too—not the corpse of Twitter or the woefully censored Facebook and Instagram, so much as newer apps such as TikTok, WhatsApp, and Telegram. The images and videos emerging from Gaza overwhelm the spin offered by Israel and the United States and easily bypass soft-pedaled coverage by Western news outlets. People see the devastation. Every day they confront scenes of unbelievable tragedy. And they know victims directly. They do not need the media to understand WhatsApp messages from terrified Gazans or to view the horrifying videos widely circulating on Telegram.

    Arab activists and intellectuals have been developing powerful arguments about the nature of Israel’s domination of the Palestinian territories and these are entering the Western discourse in new ways. The case South Africa brought to the International Court of Justice, alleging an Israeli genocide in Gaza, introduced many of those arguments into circulation across the global South and within international organizations. It did so by referencing not only the statements of Israeli leaders but also conceptual frameworks about occupation and settler colonialism developed by Arab and Palestinian intellectuals. The war of ideas that the United States sought to wage in the Muslim world after 9/11, claiming to bring freedom and democracy to a backward region, has reversed course, with the United States on the defensive because of its hypocrisy in demanding condemnation of Russia’s war on Ukraine while supporting Israel’s war on Gaza.
    A REGION ADRIFT

    This is all happening in an era characterized, even before the Israel-Hamas war, by the declining primacy of the United States and the rising autonomy of regional powers. Leading Arab states have increasingly sought to demonstrate their independence from the United States, building strategic relations with China and Russia and pursuing their own agendas in regional affairs. The willingness of Arab regimes to defy U.S. preferences was a hallmark of the previous decade, as Gulf states ignored American policies toward democratic transition in Egypt, flooded weapons into Syria despite Washington’s caution, and lobbied against the nuclear agreement with Iran. This willingness to flout the United States’ wishes has become even more apparent following Russia’s invasion of Ukraine. The past two years have seen most Middle Eastern regimes refusing to vote with Washington against Russia, and Saudi Arabia declining to follow the United States’ lead on oil pricing.

    Washington’s unblinkered support for Israel in its devastation of Gaza, however, has brought long-standing hostility toward U.S. policy to a head, and triggered a crisis of legitimacy that threatens the entire edifice of historic U.S. primacy in the region. It is difficult to exaggerate the extent to which Arabs blame the United States for this war. They can see that only U.S. weapons sales and United Nations vetoes allow Israel to continue its war. They are aware that the United States defends Israel for actions that are the same as those the United States condemned Russia and Syria for. The extent of this popular anger can be seen in the disengagement of a large number of young workers in nongovernmental organizations and activists from U.S.-backed projects and networks built up over decades of public diplomacy, a development cited by Annelle Sheline in her principled resignation from her post as a foreign affairs officer at the State Department in March.

    The White House is still acting as if none of this really matters. Arab regimes will survive, anger will fade or be redirected to other issues, and, in a few months, Washington can get back to the important business of Israeli-Saudi normalization. That is how things have traditionally worked. But this time may well be different. The Gaza fiasco, at a moment of shifting global power and changing calculations by regional leaders, shows how little Washington has learned from its long record of policy failures. The nature and degree of popular anger, the decline of U.S. primacy and the collapse of its legitimacy, and Arab regimes’ prioritization of their domestic survival, as well as regional competition, suggests that the new regional order will be much more attentive to public opinion than the old. If Washington continues to ignore public opinion, it will doom its planning for after the war ends in Gaza.

  • Quand votre voiture vous espionne… et vous le fait payer - LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/users/sebas22/journaux/quand-votre-voiture-vous-espionne-et-vous-le-fait-payer

    (...)

    Pour résumer, c’est l’histoire arrivée à Kenn Dahl, un bon conducteur avec zéro accident. Mais voici que quelque temps après avoir acheté une Chevrolet en leasing, il voit sa prime d’assurance augmenter drastiquement (21 %, quand même). Il cherche alors à changer de boîte, mais toutes les assurances contactées lui donne un prix équivalent. Un agent lui lâche quand même le morceau, ils se basent sur l’évaluation de risques d’un « data brocker », LexisNexis.

    Il se fait alors remettre par cette boîte les informations le concernant, comme la loi lui en donne la possibilité, et découvre avec stupeur et horréfaction qu’il y a 130 pages détaillant ses déplacements, sa manière de conduire, de freiner, d’accélérer, de doubler, le nombre de freinages brutaux et d’accélérations vitaminées, la manière de se mettre en marche quand un feu passe au vert, enfin, une étude physio-psychologique du conducteur à laquelle ne manque que les destinations des trajets.

    (...)

    Les objets, en général, vont de moins en moins être loyaux. Et le pire, c’est que ce sera la loi qui imposera cet état de fait.

  • Énergie : le gouvernement contourne le Sénat, les Républicains contre-attaquent - La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/france/energie-le-gouvernement-contourne-le-senat-les-republicains-contre-attaque

    Selon nos informations, les sénateurs LR déposeront dans les tout prochains jours une proposition de loi sur la trajectoire énergétique de la France, alors que l’exécutif a décidé de régler cette question par décret afin de contourner le Parlement. Bien décidés à forcer le débat, les LR comptent ainsi utiliser une niche parlementaire.

    « Mettre le gouvernement au pied du mur » sur la question de l’énergie. Voilà ce qui sous-tend l’action préparée en coulisse par le groupe Les Républicains (LR) au Sénat. Selon nos informations en effet, celui-ci finalise une proposition de loi sur la trajectoire énergétique de la France, qu’il déposera dans les tout prochains jours. Le but : fixer les objectifs du pays en matière d’implantation d’éoliennes, de panneaux solaires, de nucléaire ou encore de recours à la biomasse pour les prochaines années, afin de les soumettre à un véritable débat parlementaire. Ce dont lui a privé l’exécutif, qui a décidé, début avril, de régler cette question épineuse par voie réglementaire plutôt que législative, en contournant l’Assemblée et le Sénat.

    #paywall

  • Derrière les arrêts de travail longs, des troubles « psy » de plus en plus prégnants | Les Echos, 25/04/24
    https://archive.ph/8saov

    Ainsi, le rapport entre les jours d’absence et ceux devant être notamment #travaillés (jours calendaires hors maternité, adoption etc.) a reculé en 2023 par rapport à l’année précédente. Mais ce reflux peut être trompeur car l’année 2022 avait été marquée par un pic de l’épidémie de Covid (avec le variant Omicron) et le taux d’absentéisme reste plus élevé en 2023 qu’en 2019.

    Surtout, AXA souligne « l’aggravation continue des chiffres d’arrêts de travail de longue durée depuis 2019 ». Si l’on se penche sur les seuls arrêts de plus de deux mois, le taux d’#absentéisme est passé de près 2 % en 2019 à 2,7 % en 2023.

    Les #troubles_psychologiques, comme l’anxiété, la #dépression ou le #burn-out, sont la première cause de ces #arrêts_de_travail de longue durée pour la troisième année consécutive, souligne encore AXA. Et ces problèmes prennent toujours plus le pas sur les #troubles_musculo-squelettiques.

    Leur part a progressé de plus de 6 points entre 2019 et 2023 pour représenter près d’un quart des arrêts de longue durée. Le phénomène touche de plus en plus les femmes. Chez elles, les troubles « psy » expliquent ainsi plus de 31 % des arrêts longs, contre 21 % en 2019. « Une évolution record », d’après AXA. Ces chiffres corroborent d’autres alertes sur la dégradation de la santé mentale des Français. Et notamment celle des femmes.

    https://www.axa-assurancescollectives.fr/barometre-absenteisme-prevention

  • Lecture d’un extrait du livre « L’échec : Comment échouer mieux » de Claro, paru aux Éditions Autrement, Collection Les grands mots, en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/l-echec-comment-echouer-mieux-de-claro

    Ce livre de Claro aborde le thème de l’échec en littérature dans un texte multiforme à l’image de son œuvre, entre essai, réflexions, autobiographie, fiction et poésie, le tout agrémenté de nombreuses citations. Traducteur, écrivain, éditeur, l’auteur aborde cette « passion de la défaite » par le biais de la traduction, en effet pour lui l’échec est au fondement même de la traduction. Comment substituer une langue à une autre, un monde à un autre monde, une époque à une autre ? Puis il s’attarde sur l’écriture et la lecture. Échouer en écriture devient la condition même de l’écriture. Un livre vif, stimulant, plein d’humour et de dérision.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Cinéma, #Poésie, #Littérature, #Édition (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_l_e_chec_comment_e_chouer_mieux_claro.mp4

    https://www.autrement.com/lechec/9782080436672

  • Les ports de Belgique débordent de voitures électriques chinoises : « On en a désormais qui stationnent ici pendant un an, un an et demi parfois »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/26/les-ports-de-belgique-debordent-de-voitures-electriques-chinoises-on-en-a-de
    Et aussi, le même jour, un autre article :
    « Victime de surcapacité, l’industrie chinoise du photovoltaïque licencie »
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/le-photovoltaique-chinois-la-fin-du-succes-1072970

  • Les politiques de mobilité des métropoles ont-elles été redéfinies par la crise du Covid ?
    https://metropolitiques.eu/Les-politiques-de-mobilite-des-metropoles-ont-elles-ete-redefinies-p

    À partir d’une comparaison de six métropoles, Jean Debrie et Juliette Maulat montrent que la pandémie a peu modifié les politiques de mobilité urbaine en France. Les #mobilités décarbonnées sont davantage encouragées, mais sans réflexion nouvelle sur la réduction de la mobilité elle-même, ni sur le traitement inégal des centres et des périphéries. Dossier : Les mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ? La pandémie s’est traduite par une modification brutale à court terme des mobilités. Les #Terrains

    / mobilité, #Covid-19, #marche, #vélos, #transports_publics

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_debriemaulat.pdf

  • Pourquoi les femmes souffrent-elles davantage de maladies autoimmunes ?
    https://www.vidal.fr/actualites/30734-pourquoi-les-femmes-souffrent-elles-davantage-de-maladies-auto-immunes.h

    Dans les pays industrialisés, les maladies auto-immunes (MAI), qui touchent environ 5 % de la population, représentent la 3e cause de maladie après le cancer et les pathologies cardiovasculaires. Entre 70 et 80 % des personnes qui souffrent de ces affections sont des femmes, avec un sex-ratio variable selon la MAI et pouvant aller jusqu’à 18 femmes pour 1 homme !

    Pourquoi les femmes sont-elles davantage vulnérables à ces maladies dont les origines sont pourtant multifactorielles (génétiques, épigénétiques et environnementales) ? Si le rôle des hormones sexuelles féminines est logiquement invoqué, divers travaux récents pointent également vers des causes moins évidentes, liées aux conséquences de la présence de deux chromosomes X dans les cellules féminines.

    En effet, ce doublon impose, pour éviter un « surdosage » des protéines encodées sur X, l’inactivation d’un des deux X. Cette inactivation se révèle, au fil des études scientifiques, à la fois imparfaite et génératrice de protéines favorisant des phénomènes inflammatoires auto-immuns.

    De plus, aux effets de cette inactivation incomplète, s’ajoutent ceux des hormones sexuelles féminines sur les mécanismes d’élimination des cellules immunitaires dirigées contre les antigènes portés par nos cellules.

    Ainsi se dessine un tableau complexe, à la fois hormonal et épigénétique, qui rend le système immunitaire féminin plus vulnérable aux « débordements » caractéristiques des maladies auto-immunes.

  • Israël-Palestine : « C’est la liberté d’expression qu’on veut censurer » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250424/israel-palestine-c-est-la-liberte-d-expression-qu-veut-censurer

    Des militant·es, des chercheurs et chercheuses, des étudiant·es, des syndicalistes, ont été sanctionné·es, entendu·es, censuré·es. Certain·es sont jugé·es ou convoqué·es pour avoir fait l’« apologie du terrorisme ». Mais ce ne sont pas des terroristes ni des apologistes de crimes. Ils et elles défendent des opinions politiques. Elles peuvent ne pas plaire. Faut-il pour autant bâillonner leur liberté d’expression ? Si elles et eux sont visé·es aujourd’hui, ne pourrions-nous pas tous et toutes l’être demain ?

  • Comment l’IGN s’engage dans l’open source pour l’information géographique
    https://goodtech.info/comment-lign-sengage-dans-lopen-source-pour-linformation-geographique


    #carto

    L’IGN développe et met à disposition de la communauté plusieurs outils et composants open source pour la diffusion, l’hébergement et l’utilisation de données géographiques.

    Parmi les projets phares présentés :

    Géoplateforme : Une infrastructure de l’information géographique nationale qui s’appuie sur des composants open source pour la diffusion et l’enrichissement de données.
    SDK Entrepôt GeoPlatform : Un outil pour faciliter le dépôt et la gestion de données géographiques sur la Géoplateforme.
    Ma Carte : Un module cartographique en ligne open source permettant de créer et de partager des cartes interactives.
    iTowns : Une boîte à outils pour construire un équivalent libre de Google Earth.

  • Alternatiba : des désaccords stratégiques mènent à la scission
    https://reporterre.net/Alternatiba-des-desaccords-strategiques-menent-a-la-scission
    https://reporterre.net/local/cache-gd2/da/fdd04e6f0fa0a5e5c7e99b587b8489.webp?1713785988

    C’est officiellement un divorce à l’amiable. Une scission politique qui témoigne de l’évolution du mouvement climat. Le 25 avril, Alternatiba Paris devient Action Justice Climat. Avec un acronyme, AJC, à prononcer « Agissez ! ». Un nouveau nom pour de nouvelles orientations axées autour de trois piliers : l’écologie populaire, les alliances avec les syndicats et autres organisations et la lutte contre l’extrême droite.

    « Cela fait plusieurs années que nous avions des dissensus au sein d’Alternatiba et nous n’avions pas trouvé de place pour les exprimer. Cela s’est accéléré avec la réforme des retraites, Alternatiba Paris s’est tout de suite engagé sur le sujet. On n’investissait plus les mêmes espaces et nous n’avions plus les mêmes stratégies », explique Léa Geindreau, 29 ans, porte-parole du groupe parisien.

    Le réseau Alternatiba, lancé en 2013, revendique aujourd’hui 113 groupes locaux, coordonnés par une équipe nationale. Chaque entité locale possède une certaine autonomie dans le choix de ses actions. Mais certains sujets ont créé des tensions, notamment sur les enjeux de gouvernance. « Ça a été l’un des points sur lesquels on n’a pas pu débattre, dit Léa Geindreau. Quand la gouvernance n’évolue pas alors qu’on est beaucoup plus nombreux qu’avant, tout le monde n’arrive pas à trouver sa place. »