RastaPopoulos

Développeur non-durable.

  • Butler, Alimi et l’« éthique » | par Frédéric Lordon
    https://blog.mondediplo.net/butler-alimi-et-l-ethique

    L’intervention il y a un mois de Judith Butler n’en finit donc pas de produire du remous. Judith Butler a dit « résistance » — et pu mesurer ce qui s’en est suivi. Arié Alimi lui rétorque « éthique de la résistance ». On a compris le fond de l’affaire : il va s’agir de juger — donc de condamner. C’est à ça que servait « terrorisme » : à produire de la condamnation, dont l’unique fonction est que rien ne puisse être ajouté derrière elle. Mais « terrorisme » c’est du niveau de Macron, BHL ou Léa Salamé. Entre intellectuels, on passera donc par l’éthique et la philosophie morale. Car pour émettre de la condamnation bien fondée, il faut disposer d’une norme du juste et de l’injuste. Voilà à quoi Alimi ramène Butler. Disons que Judith Butler n’était pas entièrement à l’abri d’une objection de cette nature. Objectivement, une partie de sa propre philosophie l’appelle. C’est la possibilité de ce porte-à-faux qu’Arié Alimi a utilisée.

    La philosophie morale a toute sa dignité, et la réflexion éthique son domaine propre, ça va sans dire. Elle devient problématique quand elle sort de son ordre, comme dirait Pascal, et qu’elle entend annexer, ou au moins détourner, la lecture d’un événement qui appartient en première instance à un autre registre, entre autres celui de la philosophie politique.

    Il n’est pas fortuit que le mot « éthique » ait proliféré ces dernières décennies, et nous savons parfaitement à quoi cette prolifération a servi : à une vaste entreprise de dépolitisation. Dont le capitalisme néolibéral aura été le premier lieu, pour ne pas dire le premier bénéficiaire. Les entreprises sont éthiques, la finance est éthique ; comme Total, Orpéa a un comité d’éthique ; notre consommation devrait être éthique, notre tri des déchets aussi.

    Il ne s’agit pas de dire que la philosophie éthique est tout entière de cette eau de vaisselle. Mais qu’il y a un climat intellectuel général, et que, même à distance, la philosophie en enregistre les effets, dans les problèmes qu’elle choisit de se poser. La pensée politique également. Dont les lignes de réflexion immédiate s’en trouvent pré-orientées, sans qu’elle en ait toujours grande conscience. C’est pourquoi, le plus souvent, quand nous entendons « éthique », nous devrions dresser l’oreille : il se pourrait qu’il y ait du problème absurdement posé dans l’air. À l’évidence, avec l’objection qu’Alimi fait à Butler, nous y sommes en plein. Ça n’est pas tant qu’« éthique de la résistance » sonne comme un moyen de gagner sur tous les tableaux — on a dit résistance, mais on ajoute qu’il faut que ça demeure raisonnable. C’est qu’à mettre aussitôt le mot « éthique », toute lecture strictement positive, c’est-à-dire causale, de l’événement se trouve distordue, en fait empêchée, par rabattement immédiat dans la logique du jugement.

    Or il faut d’abord produire cette lecture positive, et la produire jusqu’au bout, au moins pour s’éviter le ridicule scolastique du jugement éthique suspendu dans les airs. Il se trouve que, là où on nous répète ad nauseam que tout est complexe, cette lecture est non seulement accessible mais tragiquement simple. Elle part de l’hypothèse que, parmi les combattants du Hamas le 7 octobre, il n’y en avait probablement pas un qui n’avait souffert antérieurement l’assassinat par Israël de ses êtres les plus chers, qui n’avait tenu dans ses bras le corps d’un enfant, d’un parent, d’un époux ou d’une épouse aimés, déchiquetés par les balles ou écrasés par les bombes. Que fait un individu qui est passé par là ? Il s’engage. Il s’engage dans une cause plus grande que lui, qui dépasse ses propres mobiles, mais qui s’alimente aussi de ces mobiles. Il s’engage parce qu’avant de vouloir la libération nationale, il a voulu la vengeance. Or la vengeance n’est pas juste, elle n’est pas éthique : elle est la vengeance. Et elle est sanguinaire. Celui qui veut la vengeance est possédé de rage meurtrière.

    En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement. Et l’on voit au passage, qu’il n’y a aucun besoin d’invoquer de l’éthique pour en être horrifié, ou bien une éthique minimale seulement, du simple respect de toute vie humaine. Car oui, les crimes du 7 octobre nous laissent horrifiés. On se souvient des derniers mots de Kurz dans Au cœur des ténèbres : « horreur, horreur ». Et Conrad ne fait pas de l’éthique.

    Nous savions que, dans l’ordre des opérations intellectuelles, condamner est radicalement hétérogène à comprendre, auquel il fait obstacle la plupart du temps. Mais nous voyons que, à l’intérieur même des sentiments moraux, condamner se distingue d’être horrifié. On a besoin d’un équipement éthique somme toute modique, sans grand appareil normatif du juste et de l’injuste, pour être horrifié. L’éthique n’est nullement indispensable à produire ce qu’elle se croit seule à même de produire : le sentiment d’être horrifié. Ce sentiment ne naît pas d’une réflexion préalable sur le juste et l’injuste. L’horreur n’est pas justifiée ou injustifiée : elle est l’horreur.

    La grammaire de la justification n’est pas seulement superflue ici : elle est une impasse intellectuelle. Alimi écrit à l’adresse de Butler que « la contestation des termes de terrorisme et d’antisémitisme va dans le sens d’une justification politique et morale des actes du 7 octobre ». Tout est faux dans cette phrase, entendre : tout est absurde, rien n’a de sens, tout est construit de travers – et surtout tout est parfaitement scandaleux. Finalement « terrorisme » n’était pas réservé à BHL et Léa Salamé.

    Sans surprise, Alimi cite alors Sartre — qui a « justifié » le septembre noir des JO de 1972. Il aurait dû citer Fanon — que Sartre pourtant a préfacé. Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    Le drame de la pensée éthique c’est qu’elle est indécrottablement idéaliste et individualiste. Alors elle va en appeler à des principes, imaginant qu’ils ont quelque force propre, et puis à l’effort des individus. À leur effort éthique, à leur discernement en matière de juste et d’injuste. Si quelqu’un se sent d’aller donner des recommandations éthiques à Gaza en ce moment, qu’il n’hésite pas à se faire connaître, on le regarde. À défaut de faire le voyage et comme, inévitablement, l’éthique, une fois lâchée, prolifère, Alimi en appelle maintenant à celle « de l’intellectuelle ». Bien sûr, pour sommer l’intellectuelle de ne plus dire « résistance » sans la soumettre à une éthique de la résistance. On pourrait aussi considérer que si, par extraordinaire, de l’éthique pouvait trouver sa place dans la situation présente, elle devrait davantage être laissée à ceux qui y souffrent et s’y battent qu’à ceux qui regardent à distance.

    Mais tout ceci respire tellement l’humanisme bourgeois. C’est un pli, et lui aussi est indécrottable. Alimi reprend de Butler l’idée que « les moyens que nous utilisons reflètent le monde que nous voulons créer », mais pour l’affliger là encore d’un recodage éthique dont elle n’a en fait aucun besoin : on peut s’en donner une compréhension entièrement stratégique et politique.

    Contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation.

    Sous les attendus d’une guerre de libération contre un oppresseur colonial, il y a les forces actives de la vengeance. Ce n’est pas l’invocation de principes éthiques qui pourra les modérer. La vengeance, c’est la réciprocité négative chimiquement pure, et contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation. Or : qui a vu un tiers en Palestine ? Qui a vu de la réparation ? Typiques de toutes les situations coloniales, les arriérés de réparation s’accumulent en longue période, 75 ans en l’occurrence, promettant à l’explosion d’être plus violente à mesure que le temps passe. Et il faudrait que les Palestiniens se dotent d’une « éthique de la résistance » quand ils se soulèvent ? Mais dans quel monde vivent les gens qui peuvent dire des choses pareilles ? Le tiers est aux abonnés absents, et les puissances qui pourraient en tenir lieu ont pris outrageusement parti pour l’oppresseur. Peut-on s’étonner qu’après 75 ans les choses tournent mal, parfois même qu’elles tournent abominables.

    On n’en finit peut-être pas aussi vite. On dira par exemple que vouloir à tout prix sortir l’éthique de l’analyse finit par faire oublier ce dont elle est capable. À l’image de cet homme cruellement endeuillé lors des attentats de 2015 à Paris, qui a trouvé, on ne sait comment, la force d’écrire « Ils n’auront pas ma haine », et que c’est bien là un mouvement éthique, un admirable mouvement de l’âme même. Et c’est vrai, ça l’est. Mais voilà, on ne bâtit pas de la politique sur l’hypothèse de miracles individuels. Au reste, d’événements de cette nature, c’est le corps politique, transcendant aux individus, qui se charge, avec des moyens normalement orthogonaux à la haine et à la miséricorde : les moyens de la justice — non pas de la justice éthique mais de la justice judiciaire. Cette forme d’interposition qui fait tant défaut à Gaza.

    On dira aussi que tout ce propos est incohérent, puisqu’à la fin des fins, il prend parti — donc ne tient pas son registre de positivité jusqu’au bout. C’est vrai : il prend parti. Mais selon aucun argument de justification. On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

    Frédéric Lordon

    • Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    • Dans mon souvenir ce que Fanon dit c’est que lutte de libération (et non pas tel ou tel individu) a à démont[r]er son surcroît de qualité éthique sur la domination qu’elle combat, en particulier dans l’usage de la violence (ce qui a peu à voir avec la comptabilité des torts de notre économiste de gauche).

    • Nous ne légitimons pas pour autant les réactions immédiates de nos compatriotes. Nous les comprenons, mais nous ne pouvons ni les excuser, ni les rejeter. Parce que nous voulons d’une Algérie démocratique et rénovée, parce que nous croyons qu’on ne peut pas s’élever, se libérer dans un secteur et s’enfoncer dans un autre, nous condamnons, le cœur plein de détresse, ces frères qui se sont jetés dans l’action révolutionnaire avec la brutalité presque physiologique que fait naître et qu’entretient une oppression séculaire.

      – Frantz Fanon, L’an V d la révolution algérienne, Paris, Maspero, 1966

    • On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

      Frédéric Lordon

    • merci @rastapopoulos.
      On oublie trop (merci Sartre...) que Fanon fut aussi un psychiatre, d’abord au contact, à Saint-Alban, de ce qui deviendra la psychothérapie institutionnelle. De celle-ci on rappelle volontiers qu’elle se donne pour tache de soigner l’institution.
      Un mouvement de libération, processus instituant, exige lui aussi du soin. Ce n’est pas un enjeu moral mais une clé pour son devenir et c’est ce sur sur quoi Butler (son Hamas comme composante de « la gauche mondiale ») comme Lordon font allègrement l’impasse.

      #Franz_Fanon

    • En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement.

      Mon interprétation :
      Dans les pays de « l’Occident global », nul ne pourra désormais prétendre être à l’abri de la vengeance de ceux que nos dirigeants ont laissé se faire opprimer et déposséder. Quant aux dirigeants, ils auront toute latitude de se bunkériser et de bunkériser nos esprits et nos corps. Israël a signé l’arrêt de mort de la démocratie et les veuleries de nos « démocrates » ne sont que la manifestation de ses derniers sursauts d’agonie. Bienvenue dans un monde néo-féodal.

      #brutalité #arbitraire #théocratie

    • @colporteur mais Fanon comprend, il condamne et il comprend… Car comme le dit Lordon (et c’est il me semble vrai sur ce point) Fanon fait de la « physique » coloniale, matérialiste : après des décennies d’oppression, d’horreur, de meurtres en toute impunité avec l’approbation de la plupart des nations unies qui n’ont presque rien fait en 75 ans… il est logique que les oppressés explosent (au figuré et parfois au sens propre). Ce qui était pareil pour les algériens qui n’en pouvaient plus. Fanon sait que ça ne va pas, il condamne « plein de détresse » la brutalité et l’horreur, mais il comprend la logique qui presque à coup sûr aboutit à ça. La fenêtre pour sortir par une piste moins brutale est minuscule, si elle existe… :(

  • RECHARGER ou JETER ? Fait-on vraiment le BON choix ? - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=f1cDtPSvImM

    #piles_rechargeables

    De l’intérêt des piles rechargeables par rapport à des piles jetables.
    Certes bien plus chères, mais qui tiennent aussi mieux la charge…

    Ce youtubeur avait déjà fait d’assez copieux tests de piles jetables (qui d’ailleurs n’indiquent pas leur capacité sur l’emballage), qui montraient que le rapport capacité / prix était loin d’être cohérent ; les meilleurs piles n’étant, et de loin, pas les plus chères…

    https://www.youtube.com/watch?v=vnip8U7Eyj0

    • Pauvres hommes qui ne peuvent plus avoir de servantes ménagères, sexuelles et gestatives enfermées à domicile qu’ils peuvent soumettre et humilier quotidiennement. Ils ne savent plus à quoi ils sont utiles désormais les zomes. C’est dur pour eux de découvrir que les femmes ne sont pas que des vagins ambulants sans cervelles. Ils ne supportent pas cette découverte récente les bichons ca les rend encore plus agressifs et violents qu’ils le sont déjà. Au moins dans ce domaine ils sont infiniment plus performants que les femmes. Laissez les tabasser et violer en paix les pauvres choux sinon ils vont être tout tristes.
      #misogynie #masculinisme #sexisme

    • C’est un article vidéo cumulatif de plusieurs études socio et économiques qu’on a d’ailleurs vu passer une à une ici, sur Seenthis, mais sans se rendre compte d’un tendance générale.
      Ici, l’anomalie qui ressort semble vraie dans les pays ultra-libéraux : Royaume Uni, Etats-Unis et Corée (du sud).
      C’est sociologique... dans le sens de « c’est comme ca ». C’est tragique et ca aura surement des conséquences quand ces générations seront « aux commandes »... peut être un renforcement du masculinisme, ou des trucs crades comme ca... mais l’article, il n’est pas masculiniste.

      Je me suis aussi demandé si ces hommes ne seraient que des Ouin-Ouin qui simulent souffrir, sans se rendre compte que les femmes de leur entourage vivent pires... Comme de bons gros masculinistes justement. Mais les questionnaires semblent avoir cette capacité à faire ressortir des faits sans poser la question directement au risque d’activer le trigger « c’est l’occasion de se plaindre ».

    • Je ne voie pas de lien vers un article seulement une video ou un homme explique que les filles sont cérébralement matures plus jeunes et que leurs meilleurs performances à l’ecole sont en lien à la biologie.

  • Le rot du matin de Yaël Braun-Pivet
    https://piaille.fr/@LesRepliques@mastodon.social/112156799817466844

    https://coffins.bandcamp.com/track/spontaneous-rot

    Pour les amateur.ices de Coffins 2 autres titres en écoute sur Bandcamp : "Forced Disorder" & "Thing Infestation" même le titre "Sinister Oath" va comme un gant à ce gouvernement de ploutocrate.
    #un_coffin_pour_Yaël_et_Apolline

  • La Grande Convergence Italienne | Giovanni Savino
    https://cabrioles.substack.com/p/la-grande-convergence-italienne-giovanni

    Les tentatives de construction d’un mouvement anti-vaccin de masse imprégné d’influences néo-fascistes se sont peut-être enlisées, mais il serait erroné de penser que la bataille a été perdue : la véritable lutte est menée sur le plan des idées et de l’hégémonie culturelle, où un profond sentiment illibéral, anti-scientifique et conspirationniste continue de gagner du terrain en Italie grâce au chevauchement entre les néo-fascistes, les national-populistes et les covionégationnistes. Source : Illiberalism Studies Program

  • Comment rendre l’électronique plus soutenable ?
    https://theconversation.com/comment-rendre-lelectronique-plus-soutenable-221145

    Pour pouvoir atteindre les engagements fixés par les accords de Paris pour 2050, l’impact de toute l’industrie, y compris celle de l’électronique, doit être fortement réduit. Des solutions existent, mais nécessitent une transformation globale de l’industrie électronique dont les impacts environnementaux augmentent rapidement, notamment de par son rôle dans la transformation numérique.

    En effet, le numérique représente 2,5 % de l’empreinte carbone de la France et jusqu’à 4 % de l’empreinte carbone mondiale. Or, le GIEC recommande de diviser par sept les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable.

    Dans un tel monde décarboné, mais où la contribution du numérique resterait inchangée, sa part dans les émissions mondiales passerait de 4 % à 23 %. Cette projection est même plutôt optimiste puisque le secteur de l’électronique croît régulièrement. Par exemple, la fabrication des composants électroniques à base de semi-conducteurs, du type processeur ou mémoire, émet une quantité croissante de gaz à effet de serre du fait de l’augmentation de leur complexité. En effet, leur miniaturisation fait appel à des matériaux toujours plus purs et divers, et à des processus extrêmement énergivores.

  • Une captivité coupable ? | Aude Vidal
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Une-captivite-coupable

    Nous sommes bien des êtres sociaux et nos « choix » de consommation n’en sont pas, ils ne peuvent pas se substituer à nos délibérations collectives. Le fait que nous soyons soumi·es au règne des médias sociaux, des marchand·es de chaussures Versace ou de SUV est le signe des caractères faiblement démocratiques de nos sociétés, où le politique cède toujours à l’économie, sous l’influence des plus gros acteurs. Source : Écologie politique

    • Zut, t’as été + rapide.

      Il y a 5 ans, lorsque le web a eu 30 ans, j’ai dénoncé certains des dysfonctionnements causés par le fait que le web est dominé par l’intérêt personnel de plusieurs entreprises qui ont érodé les valeurs du web et conduit à des ruptures et à des préjudices. Aujourd’hui, cinq ans plus tard, alors que nous fêtons le 35e anniversaire du web, les progrès rapides de l’IA ont exacerbé ces préoccupations, prouvant que les problèmes du web ne sont pas isolés, mais plutôt profondément liés aux technologies émergentes.

      Il y a deux questions claires et liées à aborder. Le premier est l’ampleur de la concentration du pouvoir, qui contredit l’esprit décentralisé que j’avais envisagé à l’origine. Cela a segmenté le web, avec une lutte pour garder les utilisateurs accrochés à une plateforme afin d’optimiser les profits grâce à l’observation passive du contenu. Ce modèle commercial d’exploitation est particulièrement grave en cette année d’élections qui pourrait déboucher sur des troubles politiques. Le second problème est aggravé par le marché des données personnelles qui a exploité le temps et les données des gens en créant des profils profonds qui permettent de faire de la publicité ciblée et, en fin de compte, de contrôler l’information dont les gens sont nourris.

    • Ce n’est qu’alors que l’écosystème en ligne dans lequel nous vivons tous atteindra son plein potentiel et fournira les bases de la créativité, de la collaboration et de la compassion.

      Sinon peut-être que la solution, c’est de diminuer le fait d’avoir à vivre dans un écosystème en ligne. Et que la collaboration et la compassion (au moins ces deux là) se font anthropologiquement bien plus dans des relations de face à face IRL (largement avant internet, c’est déjà la critique faite aux « démocraties » énormes de millions de personnes, versus les communautés à taille humaine, notamment « la commune »).

      #internet #Tim_Berners-Lee #décentralisation #oligopole #techno-béat

  • Les #déchets électroniques augmentent 5 fois plus vite qu’ils ne peuvent être recyclés - ChannelNews
    https://www.channelnews.fr/les-dechets-electroniques-augmentent-5-fois-plus-vite-quils-ne-peuvent-e

    Le taux annuel moyen de collecte et de recyclage en Europe est de 42,8%, contre 41,4% en Océanie, 30% dans les Amériques, 11,8% en Asie et 0,7% en Afrique.

    « Nous endommageons actuellement la planète sur plusieurs milliers d’années en fabriquant et en jetant trop d’appareils électroniques », commente Nathan Proctor, directeur principal de la campagne US PIRG pour le droit à la réparation.

    Le rapport de l’#ONU appelle les politiques à une gestion officielle plus rigoureuse des déchets électroniques et leur demande de veiller à ce que les initiatives de promotion des énergies renouvelables ne finissent pas par nuire aux préoccupations environnementales. En effet, les déchets électroniques provenant de panneaux photovoltaïques, par exemple, devraient quadrupler d’ici 2030, passant de 0,6 million de tonnes en 2022 à 2,4 millions de tonnes huit ans plus tard.

  • Dominique Costagliola : « J’ai reçu des menaces, mais si c’était à refaire je le referais » – L’Express
    https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sciences/dominique-costagliola-jai-recu-des-menaces-mais-si-cetait-a-refaire-je-le-r
    https://www.lexpress.fr/resizer/obcHjmEfxcRvs9jCE5IRAM1uqvc=/1200x630/filters:focal(2752x1480:2762x1490)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/EY5RPSGIZNC2NA6UYDMDG2GUEY.jpg

    Avez-vous l’impression que votre combat en faveur de la rationalité et la méthode scientifique a porté ses fruits ? Accorde-t-on aujourd’hui plus d’importance à ces questions ?

    Je ne suis pas convaincue que l’on ait fait beaucoup de progrès, notamment parce que des comportements qui auraient dû être punis ne l’ont pas été. Il est sidérant qu’une enquête ait pu être lancée contre moi sans aucune base, alors que des chercheurs qui n’ont pas respecté les lois relatives aux études sur la personne humaine n’ont subi aucune conséquence d’aucun type.

    Qu’auriez-vous attendu ?

    Que l’on punisse ceux qui étaient punissables ! Quand des gens ne respectent pas la loi, il est logique qu’ils soient incriminés. Or il ne s’est rien passé. Je parle de scientifiques dont certains sont toujours en poste. C’est incompréhensible.

  • Les liaisons dangereuses de l’industrie française de l’armement avec Israël - Observatoire des multinationales
    https://multinationales.org/fr/actualites/les-liaisons-dangereuses-de-l-industrie-francaise-de-l-armement-ave

    Depuis le début de l’offensive à Gaza, les livraisons d’armes occidentales à Israël sont dans le viseur du mouvement de soutien à la Palestine. Que sait-on des liens entre les industriels français et le complexe militaro-industriel israélien ?

  • (Vidéo) François Bégaudeau et Nicolas Framont – La bourgeoisie démasquée
    https://www.frustrationmagazine.fr/video-francois-begaudeau-et-nicolas-framont-la-bourgeoisie-demas

    À l’occasion de sa contribution au numéro annuel de Frustration Magazine, François Bégaudeau mettait la bourgeoisie à nue lors d’une discussion à Paris, le 14 mars dernier, en compagnie de Nicolas Framont, notre rédacteur en chef. Le numéro annuel de Frustration Magazine est à retrouver dans toutes les bonnes librairies au prix de 17.90€, ainsi […]

  • Appel à la saison 7 des Soulèvements de la terre
    https://lessoulevementsdelaterre.org/en-eu/blog/appel-a-la-saison-7-des-soulevements-de-la-terre-

    Cela fait maintenant 3 ans que les Soulèvements de la terre bataillent sans relâche contre ceux qui planifient le ravage. En mars dernier, suite à la manifestation de Sainte-Soline, l’État a voulu nous écraser par une répression mêlant l’arsenal anti-terroriste et la dissolution administrative. Notre réponse a été de maintenir un rythme soutenu d’actions déterminées durant la saison 5, de Saint-Colomban à la Maurienne en passant par Rouen. La saison 6 s’est ensuite ouverte par une ZAD alpine au sommet de la Girose pour interrompre le chantier du 3e tronçon du téléphérique de la SATA. En octobre, une grande manif-action avec 6 cortèges coordonnés contre l’A69 a débordé le dispositif policier. En décembre, la saison s’est conclue par une vaste campagne d’actions décentralisées contre Lafarge et le monde du béton appelée par une large coalition d’organisations et appuyée par les comités locaux des Soulèvements.

    Quelques semaines auparavant, au terme d’une audience ubuesque, la dissolution avait fini par faire pschiiiit. Bien que la menace répressive continue de planer au-dessus de nos têtes, nous sommes encore là, prêt·es pour une septième saison de blocages, d’occupations et de désarmements.

    Nous continuons de creuser notre sillon : quitter le registre des petits gestes pour embrasser celui de l’action collective résolue, convertir les espoirs sans cesse déçus de transition écologique en foyers de résistances territoriales. Nous ouvrons aussi de nouvelles pistes pour arrimer davantage l’écologie aux luttes sociales et construire pas à pas des actions avec les travailleur·euses du BTP et du complexe agro-industriel.

    Alors que s’ouvre la campagne pour les élections européennes, partout sur le continent l’extrême-droite monte en puissance, et s’inscrit dans une exaltation nationaliste de la terre. Au rebours de ce repli réactionnaire comme de la campagne anti-écolo du gouvernement, nos actions visent à défendre et reprendre les terres dans une perspective écologiste, anti-capitaliste, anti-patriarcale et anti-coloniale. Nous croyons dans nos capacités à agir pour une vie désirable dans un monde habitable où tous.tes puissent avoir accès à la terre, au logement et à l’alimentation.

    #Soulèvements_de_la_terre #slt #écologie

    • 1 – Méga-bassines : remonter la filière maïs pour faire sauter un maillon de la chaîne agro-industrielle

      Impossible de comprendre pourquoi le gouvernement et la FNSEA s’accrochent à ce point aux chantiers de méga-bassines sans saisir leur fonction éminemment stratégique pour la céréaliculture industrielle, et en particulier la filière maïs. Celle-ci représente 18 % de l’eau consommée en France. Elle se situe au croisement de plusieurs enjeux majeurs : les OGM anciens et « nouveaux », l’approvisionnement des élevages hors-sol concentrés dans les fermes-usines, la place démesurée de l’export dans la production agricole française, la méthanisation, l’usage effréné d’herbicides et de fongicides, et bien sûr l’eau et son partage.

      […]

      2 – S’organiser pour enrayer la logistique du désastre

      Chaque année, plus de 2 millions de mètres carrés d’entrepôts sont construits en France, dans une dynamique d’artificialisation dont la courbe de croissance est exponentielle. Pour alimenter ces entrepôts, il faut des routes, des autoroutes, des camions à n’en plus finir, des avions-cargos, des porte-conteneurs et des ouvrier·es qui y laissent leur santé. À travers ces infrastructures et leurs multiples ramifications, l’empire logistique broie le vivant, grignote les terres fertiles, rase les forêts, nous étouffe sous le bitume et le CO2 et s’accapare les fruits de notre travail. Ce secteur est stratégique. Il soumet tous les territoires à la tyrannie du marché global. En transportant tout et n’importe quoi à bas coût, l’empire logistique produit de la délocalisation, du dumping social, de la sous-traitance et des boulots pourris.

  • Le conflit qui rend fou | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-conflit-qui-rend-fou

    Ces deux dernières semaines, rivée aux informations en provenance d’Israël-Palestine, j’ai eu plusieurs fois l’impression – comme beaucoup, je crois – de perdre la tête. Il y a d’abord ce télescopage permanent entre deux grilles de lecture contradictoires, qu’on pourrait appeler la grille « héroïque » et la grille « coloniale ». Source : La méridienne

  • La Chouette et l’Escargot

    Comment sortir, d’une part, de la bulle théorique de la critique de la valeur-dissociation ? Comment éviter, d’autre part, les pièges de la fausse immédiateté ?

    http://www.palim-psao.fr/2023/10/la-chouette-et-l-escargot.comment-sortir-d-une-part-de-la-bulle-theorique

    [...] la fameuse question, à peu près aussi vieille que la notion de capitalisme, de savoir ce qu’il faut faire pour sortir du capitalisme provoque presque inévitablement une réponse stéréotypée, toujours la même : le monde a besoin d’une autre économie, d’une économie non capitaliste. Pour sortir du capitalisme, il faut d’abord changer l’économie, ou plutôt : changer d’économie ! Or, cette idée représente un bel exemple d’une fausse immédiateté. Vouloir changer d’économie pour sortir du capitalisme serait la manière la plus sûre de rester prisonnier du système dont on veut se débarrasser. Car il ne peut pas y avoir d’économie non capitaliste. La [critique de la valeur-dissociation] a montré que de la Corée du Nord, en passant par la Chine, l’Europe et les États-Unis jusqu’à Cuba et au Venezuela, dans tous les pays du monde, malgré toutes les différences dans les modalités, l’économie est basée sur les mêmes catégories fondamentales ‒ la valeur, l’argent, le travail, le marché. Ce sont les catégories de base du capitalisme. Une « économie non capitaliste » est un oxymore, c’est-à-dire une combinaison de deux éléments ou termes contradictoires dont l’alliance paradoxale donne à l’ensemble un tour séduisant. L’idée fascinante d’une économie non capitaliste relève tout simplement du fantasme. Pour sortir du capitalisme, il faudra sortir de l’économie, selon l’expression choisie par les Ennemis du meilleur des mondes

    Il n’est pas surprenant qu’en parcourant le panorama contemporain des programmes et des projets anticapitalistes on n’en trouve aucun qui puisse satisfaire aux critères de la CVD. Pour une raison simple : il est facile de se dire et de se croire anticapitaliste. Mais il est très difficile de l’être sur un plan catégoriel, c’est-à-dire en tenant compte du fait que la société capitaliste est construite sur des bases catégorielles que nous sommes tentés à tort de considérer comme naturelles et transhistoriques. Or, la tâche aussi difficile qu’indispensable serait précisément de délivrer le monde de ces catégories de base. Mais actuellement aucun mouvement anticapitaliste ne semble en être conscient. C’est ce qui explique que, de la part de la CVD, tous ces mouvements, vraiment tous, soient critiqués et traités avec un certain dédain qui frise quelquefois la morgue. Conformément à la consigne suivante : N’espérez pas changer le monde avant d’avoir compris notre théorie !

    • Pour sortir du capitalisme, il faudra sortir de l’économie, selon l’expression choisie par les Ennemis du meilleur des mondes

      Tout à fait pertinent ^^

      Mais alors, si sortir du capitalisme, c’est sortir de l’économie, qu’est-ce que l’économie ?

      A partir de la critique de la valeur, une manière d’atterrir est de se demander ce que concrètement serait une société dont l’organisation matérielle ne se fonderait plus sur l’échange.

      Dans ce sens, j’avais déjà mentionné la contribution d’Ernst Lohoff à un recueil d’articles post-monétaires :

      https://seenthis.net/messages/1002131

    • Je viens de publier deux notes de lectures d’économistes français de l’école institutionnaliste monétaire, Cartelier et Orléan. Il est remarquable que ce sont deux marxistes qui ont du abandonner la théorie de la valeur-travail de Marx, afin de pouvoir faire une théorie de la monnaie. La monnaie n’apparaît pas plus dans la critique de la valeur que dans les théories économiques dominantes.
      Pourtant les notions de « désir de monnaie » d’Orléan ou de « soumission monétaire » de Cartelier, et bien d’autres, montrent le rôle central de la monnaie dans les sociétés marchandes.

  • L’ère de la standardisation : conversation sur la Plantation, Anna Lowenhaupt Tsing, Donna Haraway
    https://www.terrestres.org/2024/02/23/lere-de-la-monoculture-et-de-la-standardisation-conversation-sur-la-plan

    [Donna Haraway] D’une certaine manière, la notion de #Plantationocène nous force à prêter attention aux cultures qui se sont constituées autour de la nourriture et de la #plantation en tant que système de #travail forcé multi-espèces. Le système de la plantation accélère la temporalité même des générations. La plantation perturbe en effet les successions de génération pour tous les acteurs·trices humains·es et non humains·nes. Elle simplifie radicalement leur nombre et met en place des situations favorisant la vaste prolifération de certain·es et l’élimination d’autres. Cette façon de réorganiser la vie des espèces favorise en retour les épidémies. Ce système dépend d’un certain type de travail humain forcé, car si jamais la main-d’œuvre peut s’échapper, elle s’enfuiera de la plantation.

    Le système de la plantation nécessite donc soit un génocide ou l’exil forcé d’une population, ou encore un certain mode d’enfermement et de remplacement de la force de travail locale par une main d’œuvre contrainte venant d’ailleurs. Cela peut être mis en place par des contrats bilatéraux mais quoiqu’il en soit asymétriques, soit par de l’esclavage pur et simple. La plantation dépend ainsi par définition de formes très intenses de #travail_forcé, s’appuyant aussi sur la sur-exploitation du travail mécanique, la construction de machines pour l’exploitation et l’extraction des êtres terrestres. Je pense d’ailleurs qu’il est essentiel d’inclure le travail forcé des #non-humains – plantes, animaux et microbes – dans notre réflexion.

    Dès lors, lorsque je réfléchis à la question de savoir ce qu’est une plantation, il me semble qu’une combinaison de ces éléments est presque toujours présente sur les cinq derniers siècles : simplification radicale ; remplacement de peuples, de cultures, de microbes et de formes de vie ; travail forcé. Plus encore peut-être que ces éléments, la plantation repose en outre sur le bouleversement des temporalités qui rendent possible la succession des générations, la transmission et le passage d’une génération à l’autre pour chaque espèce, y compris pour les êtres humains. J’évite le mot reproduction à cause de son aspect productiviste, mais je veux souligner l’interruption radicale de la possibilité de prendre soin des générations et, comme Anna me l’a appris, la rupture du lien avec le lieu – la capacité d’aimer et de prendre soin des localités est radicalement incompatible avec la plantation. En pensant à la plantation, toutes ces dimensions semblent être constamment présentes à travers diverses configurations.

    Anna Tsing : J’ajouterai brièvement que le terme plantation m’évoque l’héritage d’un ensemble bien particulier d’histoires convoquant ce qui s’est passé après l’invasion européenne du Nouveau Monde, notamment la capture d’Africain·es comme main-d’œuvre asservie et la simplification des cultures pour forcer les travailleurs·euses asservi·es à devenir des travailleurs·euses agricoles. Dans de nombreuses petites exploitations agricoles indépendantes, des dizaines de cultures agricoles différentes peuvent être pratiquées et exiger du soin de la part des agriculteurs-trices qui se préoccupent de chacune d’elles. En concevant à l’inverse des systèmes reposant sur du travail forcé et contraint, l’agriculture en est venue à reposer sur des simplifications écologiques.

    #histoire #mise_au_travail #capitalisme #anthropocène #capitalocène #écologie

  • Alexandre Jaafari @coachouicoachv2 sur X 
    https://twitter.com/coachouicoachv2/status/1770445462455161254

    Soazig de la Moissonnière, photographe officielle de Macron, a publié ce matin ces deux clichés.

    Qu’est-ce que ça dit du rapport du président à la boxe ? Qu’est-ce qu’on peut penser des réactions des défenseurs et des critiques de la boxe qui vont suivre ?

    Un thread ⏬
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  • When you get the raw materials by stealing from millions of workers around the world and you call your 40 thieves employees.
    https://mas.to/@harriorrihar/112117751536802089

    When you get the raw materials by stealing from millions of workers around the world and you call your 40 thieves employees.

    • Cabinet d’avocat, comité de direction : « bon, maintenant qu’on a nom-service-de-llm, on va pouvoir se passer des stagiaires et débutants ».

      Intervention d’un empêcheur de réfléchir à l’avenir : « si vous supprimez vos débutants, comment allez-vous former vos futurs associés et collaborateurs ? »