Nicole Garreau

Poétesse sans talent et dictateuse sans vergogne

  • avait toujours plus ou moins considéré le cerveau comme étant un muscle, mais voilà qu’elle apprend stupéfaite que non seulement ce n’est pas vrai mais qu’en plus les muscles, eux, sont en revanche bel et bien des muscles qui existent et non pas un bobard que l’on raconte aux mioches pour qu’iels mangent leur soupe.

    « Saperlipopette ! », s’exclama-t-elle alors avant de se demander si, n’ayant elle-même jamais réussi à être ni intellectuelle ni manuelle ni sportive ni sociale, elle ne serait pas passée à côté de deux-trois petits trucs au cours de sa trop longue vie.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • ne l’ayant lue nulle part lors de ses matutinales revues de presse, elle va user de ses prérogatives de dictateuse cruelle et sanguinaire (donc rompue aux subtilités politiques) pour vous la donner, elle, son explication de texte.

    Alors voilà : quand l’autre kéké des plages, là, le déjà tristement célèbre président de République bananière, prend ses airs de scrogneugneu pour glisser comme ça dans une conversation qu’il a bien envie d’envoyer quelques pioupious se faire démonter la tronche en Zaporoguie, ça ne signifie pas que le ceusse croit un seul instant ce qu’il dit lui-même : en annonçant un truc pareil il sait pertinemment qu’il va instantanément susciter un tollé au sein de l’autoproclamée « communauté internationale » et qu’en Europe personne ou presque ne va appuyer ou oser appuyer ses déclarations, du moins dans l’immédiat. Il se met dans la position du gringalet qui se trouve face à un malabar et qui dit à ses potes « Retenez-moi ou je vais lui casser la gueule » — tout en ayant la certitude que ses potes vont effectivement le retenir, ne serait-ce que parce que la réaction à avoir face à ce type de fanfaronnades est vaguement prévue par la Constitution européenne qui bien que très orientée n’est PAS UNIQUEMENT un tissu d’âneries.

    Donc, en déclarant ce qu’il déclare le roitelet bouffi d’orgueil est gagnant à tous les coups : dans le cas où ça tourne vinaigre (aux yeux des petites-bourgeoisies occidentales) et où Vladimir finit par écrabouiller Volodymyr il pourra dire « Ha ha, vous voyez bien, si vous m’aviez laissé faire ça ne serait pas arrivé », et dans le cas où c’est Volodymyr qui renvoie Vladimir valdinguer dans la taïga il pourra arguer que c’est grâce à lui parce que lui au moins « il est un homme, un vrai » (sic), qu’il est le seul à l’avoir soutenu à donf et qu’il est tellement impressionnant que ses simples menaces de coups de poing ont réussi à flanquer la pétoche à Cortisone 1er. Bref : « pile je gagne, face tu perds ».

    Évidemment dans toutes les configurations le ceusse a quelque chose à vendre : soit des flingots, soit du béton — c’est comme dans les dessins animés, dès qu’il y a du flouze à escroquer quelque part il a les yeux qui affichent le signe « $ ». Bien entendu ce pognon de dingue n’allez pas croire qu’il sera pour vous ou vos défunts services publics, hein, la gueusaille ! Faut pas confondre : vous, la guerre, vous êtes là pour la payer, pas pour en récolter les dividendes.
    Voyez jeunes gens, ce qui énerve la vieille Garreau, ce sont toutes les publications ou tous les commentaires haineux où le locataire de l’Élysée se fait traiter de débile sur Internet. Parce que ce n’est pas lui, l’imbécile : le crétin c’est plutôt « le bon peuple de la République » qui par son incroyable inculture politique permet à ce style de margoulins d’accéder à de telles fonctions.

    Allez, on termine par le rappel de deux petites citations : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » (© Jean Jaurès) et « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels » (© Anatole France).

    #VotezGarreau.

  • a remarqué qu’en réduisant de deux heures son temps de connexion quotidien à Internet, ça lui laissait EXACTEMENT deux heures supplémentaires à sangloter en se demandant pourquoi elle est encore en vie et quand est-ce que ça va s’arrêter — ce qui semble corroborer les propos de Lavoisier lorsque celui-ci énonce que « rien ne se perd, rien ne se crée mais tout se transforme ».

    Bien sûr les esprits les plus chafouins argueront qu’entre agoniser devant son écran allumé et agoniser devant son écran éteint la transformation demeure assez minime, mais ça n’enlève rien au caractère hautement scientifique de l’expérience.

  • bénit Facebook, finalement : quand elle s’apprête à cliquer sur une application débile et tutoyeuse style « Quel serait ton surnom chez les Martien·ne·s » ou « Découvre quelle chanson des années quatre-vingts te correspond », s’affiche toujours un message qui lui demande d’accepter que l’application en tienne potentiellement informé·e·s tou·te·s ses abonné·e·s et accède à ses informations personnelles — ce qui fait que généralement elle renonce afin de ne pas risquer d’entacher sa réputation de dictateuse cruelle et sanguinaire qui n’a que des activités sérieuses liées à sa fonction.

    Il est certes de bon ton de critiquer Zuckerberg qui est une crapule de première, mais pour qui possède encore un soupçon d’ego son site est quand même truffé de garde-folles.

  • fait le yoyo toute la journée, vous le savez, alternant les moments durant lesquels elle va très très très mal et ceux durant lesquels elle va seulement très très mal, mais les pires heures sont celles de la tombée de la nuit — c’est là que les attaques de souvenirs sont les plus virulentes — et celles qui suivent le réveil, quand elle réalise que tout est à refaire parce qu’elle n’a toujours pas réussi à clamser durant son sommeil ou que si c’est le cas ça n’a strictement rien changé par rapport aux temps où elle croyait n’être encore point tout à fait morte.

    Heureusement tout ceci est compensé par les réseaux asociaux où tout le monde semble trouver qu’elle est désopilante.

  • se demande quelle sorte de génie les pachydermes réussissent à faire sortir d’une lampe à huile en la frottant ? Bah, sûrement un djinn à pattes d’eph.
    ...
    Voilà voilà voilà, cher Lectorat. Depuis toujours vous interrogiez sur le genre de pensées que pouvaient ressasser les petites vieilles au regard éteint pendant qu’elles déambulaient dans les ruelles de vos villages, eh bien maintenant vous savez. »

    #MamieNicoleRédactriceDeBlaguesCarambar.

  • lit que dans un article auquel elle n’a pas accès parce qu’il faudrait raquer pour ça, l’inénarrable Télérama « a classé tous les Oscars du meilleur film depuis l’an 2000 ». Hein ? Si.

    Lol. Deux choses : primo comment il doit falloir être bouffi·e d’oisiveté et de prétention pour produire un tel absurde et inutile classement, et secundo qui qui qui est assez snob·e pour trouver que tant d’audace dans une publication constitue une bonne raison de s’abonner à un hebdomadaire ?

    Au pas très humble avis de votre dictateuse préférée tout ceci est quand même symptomatique : le véritable problème de la petite-bourgeoisie occidentale, c’est qu’elle meurt d’ennui.

  • nourrissait quelque doute quant à l’orthographe exacte d’un imparfait du subjonctif d’un verbe du troisième groupe, afin d’être certaine de ne pas se ridiculiser en commettant une impardonnable erreur elle se connecte donc à son « conjugueur » préféré et ce faisant — stupeur ! — elle reçoit le message d’alerte reproduit ci-dessous :

    Alors écoutez bien, les hackers soviético-sino-palestino-zapatistes, que vous vous attaquiez aux sites gouvernementaux, de l’Économie, de la défense nationale ou de n’importe quoi du même style on n’en a rien à cirer, à la limite ça nous fait marrer puisque ce sont tous des kékés et si vous fichez un peu le dawa dans leur orgueilleuse incompétence ça leur fera les pieds, mais franchement s’en prendre à un honnête site de conjugaison ça ne se fait pas, c’est trop cruel, ça n’entre pas dans le cadre des conventions de Genève.

    LIBÉREZ LES TEMPS COMPOSÉS ET LES ACCORDS DU PARTICIPE PASSÉ À LA FORME PRONOMINALE !

    #LaTroisièmeGuerreMondialeEstDéclarée.

  • avait (évidemment) hurlé comme une truie que l’on égorge quand il y a quelques mois de cela les koulaks avaient entrepris de raser (sans raison) la petite forêt qui s’égayait depuis toujours à flanc de coteau, mais maintenant qu’iels ont presque fini leur massacre la vieille punkàchienne doit bien reconnaître qu’en s’asseyant confortablement sur la plus haute souche laissée sur place elle peut enfin prendre le soleil tout en bénéficiant d’une vue surplombante et imprenable sur l’intégralité du vallon — ça lui donne tellement l’impression de régner sur un vaste territoire qu’elle se croirait presque sur Facebook.

    Vivement que les ceusses parachèvent leur œuvre en recouvrant tout ça d’une bonne couche de béton. De toute façon les chênes et les hêtres qui vivaient là étaient tous des c**s.

  • ne veut alarmer personne mais étant donné que son antédiluvien ordinateur émet désormais au démarrage un son que l’on peut situer entre une chanson de Sardou et un bruit de diesel des années Soixante, il est fort possible que vous soyez prochainement privé·e·s des lumières et autres oukases de la Dictatature du Punkàchiennariat.

    La sociale-traîtrise sera vainqueuse par KO technique ; il faudrait que la Garreau relise les œuvres du prophète Marx pour savoir si ça aussi c’était prévu.

  • vous en conjure, non, pitié, d’accord elle est censée avoir un avis sur tout et même surtout un avis, mais ne lui demandez pas de s’exprimer sur la dernière pseudo-polémique en carton-pâte qui agite la petite-bourgeoisie fasciste et oisive connectée à Internet ! La chanteuse qui en fait l’objet l’indiffère complètement et elle DÉTESTE les Jeux Olympiques comme toutes les autres compétitions, alors que madame Nakamura ait été choisie pour y chanter durant la cérémonie d’ouverture ou on-ne-sait-pas-quoi, ça ne lui fait ni chaud ni froid ni tiède.

    Enfin non, ce n’est pas tout à fait vrai : ce qui lui fait quand même plaiz’, c’est que ça enquiquine à ce point tou·te·s les droitard·e·s racistes misogynes et autres bas du front — franchement, qu’iels en soient à faire des crocrottes nerveuses pour ça, ça en dit quand même long sur l’intensité avec laquelle iels doivent s’ennuyer dans la vie. Le plus rigolo c’est que leur haine est absolument contre-productive : regardez, maintenant même la taulière de ce flux Facebook a presque envie de soutenir une artiste qu’elle n’aimait pas.

    Vous savez quoi, mâme Nakamura ? Histoire de faire d’une pierre deux coups et de bien leur faire tou·te·s choper un infarctus, la vieille Garreau vous conseillerait même de vous produire en duo avec Bilal Hassani.

  • reconnaît que la Littérature a eu une grande prise sur sa vie, mais personnellement elle n’a jamais vraiment rédigé quoi que ce soit qui aille plus loin que ses 48789514770004745 dazibaos.

    Elle reconnaît que la musique a eu une prise sur sa vie mais uniquement en tant qu’auditrice puisqu’elle-même n’a jamais été fichue de jouer « Au Clair de la Lune » à la flûte en plastique.

    Elle reconnaît que le dessin et la peinture ont eu une prise non négligeable sur sa vie, mais même si elle-même s’y est essayée elle doit admettre qu’elle n’était qu’une laborieuse tâcheronne sans grande habileté ni créativité.

    Elle reconnaît qu’une petite partie de l’architecture a pu avoir une minuscule prise sur sa vie (enfin uniquement le brutalisme utopique, les phalanstères et autres « cités radieuses »), mais que cela resta très théorique et qu’elle n’a pas une tête à faire les plans de quoi que ce soit.

    En revanche la sculpture, le théâtre, la danse (sauf à l’époque où elle buvait), la poésie ou même le cinématographe, ça lui a toujours plus ou moins touché un téton sans faire bouger l’autre.

    Bref, heureusement qu’elle a trouvé sa voie en devenant dictateuse, parce qu’elle n’aurait jamais pu être une artiste.

    #FrustrationsMagazine.

  • apprend que contrairement à ce que raconte l’édifiante Histoire de France « façon Michelet », Saint Louis ne serait en fait pas mort de la peste mais plus prosaïquement de... la ch**sse.

    Rigolo, non ? C’est tellement représentatif des us et mœurs des ressortissant·e·s de ce petit pays qu’il est étrange que cet événement n’ait pas été conservé tel quel pour l’écriture de son « grand roman national ».

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    (Source : « Quand l’Histoire fait date », sur Arte.)

  • met du tofu dans la courette
    Pour éloigner les rats de sa chambrette.
    Elle vit sa vie en anachorète
    Mais la raconte entière sur Internet. »

    Ouaip. Il s’en faudrait décidément de peu pour que sa misérable fin d’existence puisse inspirer une chanson à Goldman.

  • a regardé un film avec des enfants. Enfin non, elle veut dire qu’elle a regardé un film dans lequel jouaient des enfants. Enfin iels ne jouaient pas, iels étaient les acteurices. Enfin si, iels jouaient quand même, puisque ça se passait en grande partie dans une cour d’école. Enfin bref, vous l’embrouillez.

    Quoi qu’il en soit ça confirme, hein : ça a réveillé plein de (mauvais) souvenirs en elle car déjà de son temps, ce qu’elle elle n’aimait pas, ce n’était pas l’école, c’étaient les enfants. Les enfants, ce sont des adultes en pire. Les enfants c’est capitaliste, territorial, bruyant, compétitif, violent : le monde tel qu’iels se le créent est (déjà) un enfer.

    Elle ce n’était pas pareil, elle elle n’était pas une enfant, elle en aurait été incapable, elle ne comprenait rien à leurs codes. Pour qu’elle puisse suivre une scolarité il aurait fallu qu’il n’y ait pas de récréations, pas d’interclasses, pas de nécessité de relations avec ses coreligionnaires, rien — seulement des leçons magistrales, exemptes de pédagogie et pleines de trucs à apprendre par cœur. Mais bon, déjà à l’époque ce n’était pas le cas. Il y avait une injonction à « s’intégrer ». L’horreur.

    Néanmoins bravo à l’École Publique pour qui la vieille Garreau a gardé toute sa gratitude. Il faut savoir faire la part des choses et ce n’est pas de la faute des enseignant·e·s si les mioches sont des imbéciles qui ne les méritent pas.

    En fait il faudrait faire deux écoles séparées : une pour les professeuses(-eurs), une autre pour les élèves.

  • en était arrivée à la conclusion que l’erreur n’était pas de penser qu’un plus un égalaient ou n’égalaient pas deux, mais de croire qu’une question aussi stupide et simpliste se posait réellement dans la Nature.

    Dix à douze minutes après, elle mourut (1).

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    (1) De vieillesse.

  • ne sait toujours pas si personne ne l’aime parce qu’elle n’est pas sympathique ou si elle n’est pas sympathique parce que personne ne l’aime, mais l’un dans l’autre c’est peut-être une bonne chose parce qu’à tout prendre elle préfère qu’on ne l’aime pas plutôt que courir le risque qu’un jour on ne l’aime plus.

    #LŒufEtLaPoule.

  • croit que ce qui finalement la choque le plus ce n’est même pas d’être elle-même si âgée, c’est plutôt de constater que les vieilles toupies et les vieux schnocks rétrogrades et coincé·e·s du derche qu’elle peut croiser çà et là sont en fait tou·te·s beaucoup plus jeunes qu’elle.

    Elle est rudement contente de n’en avoir plus que pour dix à douze minutes « d’espérance » de vie parce que de toute façon avec des passéistes pareil·le·s, le Grand Soir, ce n’est pas demain la veille.

  • vous sent l’âme joueuse, cher Lectorat, aussi a-t-elle envie de vous proposer une petite devinette façon « Question pour un·e champion·ne », mais une facile parce que nous sommes un nonidi. Vous voulez bien ?

    « Je suis un site Internet appartenant à un milliardaire et géré par un algorithme fou ; Originellement mû par des idéaux libertaires je suis une pure incarnation du capitalisme ; Je garde en mémoire rigoureusement tout que vous publiez, écrivez, lisez, regardez, écoutez même si vous croyez avoir tout effacé ; J’en sais plus sur vous que votre propre mère n’en a jamais su ; Je suis le paradis des fautes d’orthographe et je me ris de la grammaire et de la syntaxe ; Je suis un repaire de petit·e·s bourgeois·es droitard·e·s incultes, réactionnaires, racistes, xénophobes, misogynes, homophobes et transphobes ; J’encourage le narcissisme et la propriété ; J’inonde votre page d’accueil de réclames que même une armée de bloqueurs de publicités ne parvient pas à totalement endiguer ; Je revends toutes vos données au plus offrant ; Je rends accros mes utilisateurices qui depuis presque vingt ans parlent tous les jours de me quitter ; Je suis ?... Je suis ?... Je suis ?... »

    Roooo, vous ne trouvez pas ? C’est pourtant simple ! Allez, un dernier indice : ça commence par un « F » et finit par un « K », exactement comme un célèbre gros mot en anglais.

  • s’en rend bien compte — enfin elle veut dire qu’avec le recul elle s’en rend de mieux en mieux compte — que toutes ces vieilles histoires de l’époque, là, la fameuse « libération sexuelle » et tout ça, c’était un leurre, un miroir aux alouettes. Déjà parce que globalement ça ne concernait encore une fois que les mââââââles blancs cisgenres hétéronormés, c’est par eux et pour eux que le « concept » a été inventé et ce uniquement afin de légitimer leurs turpitudes ; pour « les autres », c’est-à-dire pour les personnes normales, les femmes cis et les LGBTQQIP2SAA++ (qui ne s’appelaient pas encore comme ça), c’était une autre paire de manches, la « libération sexuelle » n’était qu’une source d’injonctions supplémentaires, une sorte d’obligation de désir ou, a minima, de consentement. B**ser selon les codes patriarcaux était le prix à payer pour espérer une vie sociale et ne pas être définitivement étiquetée coincée du derche ; de fait, la « libération » était une nouvelle prison.

    Évidemment comme tant d’autres la Garreau s’y était enfermée, empêtrée, abîmée jusqu’à n’y plus rien comprendre, traînant une libido impersonnelle et désenchantée de situations sordides en actes glauques — et bien sûr contre-productifs. Franchement, quel soulagement, aujourd’hui que la vieillesse l’a débarrassée de tout cela ! Plus aucune nécessité d’être sur le marché du sexe ou de la séduction, plus aucune nécessité de s’identifier, d’être comme ci ou comme ça, d’être à l’écoute de ses hormones, de correspondre à des attentes réelles ou imaginaires, de sourire à la dame ou au monsieur, d’espérer se socialiser en remuant son popotin.

    La libération sexuelle, la seule, la vraie, celle qui rend presque fière ? C’est l’absence totale d’envie et l’abstinence qui en découle. Dommage qu’elle ait dû attendre d’être quasiment dans son cercueil pour découvrir ça.

    • Un vrai piège à filles c’était ! Les vieux copains de l’époque veulent bien toujours croire que c’était mieux et que les femmes ELLES étaient libérées ! C’était mieux avant ... ouin ouin ouin . Certaines essayent encore de vendre cette vieille came pourrite.

  • se demande pourquoi dans la thébaïde les rat·e·s ne bouffent que les fils électriques BRANCHÉS et comment iels font pour ne pas s’électrocuter. Serait-ce l’électricité elle-même, et non le plastique ou le cuivre, qui a du goût ? Elle n’ose essayer.

    Décidément, plus la Garreau observe le comportement des autres espèces animales végétales et minérales qui gravitent autour d’elle, plus elle se rend compte qu’elle leur est inférieure, moins elle a de certitudes et moins elle comprend quoi que ce soit.

    C’était la minute zoologico-scientifique, à vous les studios.

  • fait la promesse solennelle que c’est l’une des toutes premières mesures qu’elle prendra, ça, lorsqu’elle sera officiellement intronisée Dictateuse de la République : elle créera des milices chargées de destroy à coups de massues toutes les automobiles garées sur les trottoirs ou même « seulement à moitié sur les trottoirs ».

    Encore plus insupportables que les Sapiens Sapiens « normales(-aux) » : les Sapiens Sapiens à roulettes (1).

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    (1) Ce terrible constat ne s’applique évidemment pas aux ceusses en fauteuil roulant, hein ; d’ailleurs de mémoire de vieille, celleux-là on ne les surprend jamais à stationner leur engin n’importe où pendant qu’iels vont vaquer à leurs occupations.

  • peut faire un peu de réclame ? C’est pour « Le Radio Show, en léger direct », sur Arte Radio. C’est vif, c’est foutraque, c’est mené tambour battant, il y a un ton, c’est drôle, c’est piquant, c’est pertinent, c’est impertinent, c’est enlevé, c’est... c’est... c’est du Livo, quoi — qui, à l’instar de Vanhoenacker, est un des rares à comprendre encore ce qu’est l’essence d’une véritable émission de radio.

    À vos cassettes !

    (En plus on apprend plein de choses, notamment dans l’épisode « Sardine FM ».)

    https://www.arteradio.com/emission/le_radio_show_en_leger_direct/2785